Après la décision de rétention des notes prise par la Coalition du secteur éducation formation de Côte d’Ivoire (Cosefci) annoncée, le mercredi 19 mai dernier, le ministère de l’Education nationale est monté, au créneau, hier, pour dénoncer cette mesure. Au cours d’une conférence animée au cabinet du ministre de l’Education nationale. « Dire qu’on retient les notes pendant qu’on prétend poursuivre l’enseignement est au plan de la science et de la pratique pédagogique, un non-sens car cela revient à amputer le processus d’enseignement-apprentissage de ce maillon indispensable.
Cela conduit à ruiner totalement l’action éducative» a dénoncé Ibrahima Kourouma, Inspecteur général coordonnateur de l’Inspection générale. Selon celui que les enseignants appellent le gendarme du ministère de l’Education nationale, «cet acte est criminel, c’est comme si les fondements de l’école sont détruits», parce que soutient-il, « Dans le fond et dans la forme, cette confiscation de notes n’est rien qu’une ruse qui ramène à la forme la plus hideuse de la grève ; c’est une grève insidieuse : en réalité, les enseignants de la Cosefci n’ont pas suspendu leur mot d’ordre de grève. Ils cherchent plutôt à sauver leurs salaires en faisant semblant de travailler » a dévoilé Ibrahima Kourouma. Et d’indiquer que « Les membres de la Cosefci, en confisquant les notes des élèves, violent le droit syndical, en ce sens que la suspension du mot d’ordre de grève devrait entraîner la reprise totale des activités d’enseignement». Pour lui, cette attitude est contraire aux obligations qui pèsent sur les fonctionnaires au terme du statut général de la Fonction publique qui dispose en son article 23, alinéa 2 «le fonctionnaire doit servir l’Etat avec loyauté, dignité, intégrité et dévouement. Il doit consacrer l’intégrité de son activité professionnelle aux tâches qui lui sont confiées…».
L’inspecteur général n’a pas manqué de dire que « c’est un coup d’Etat ». De la menace de radiation évoquée par sa patronne, la ministre Kandia Camara, il a fait savoir que ce n’était pas juste sous l’effet de la colère et que bien évidemment un processus est en cours à cet effet et même qu’un comité a été mis en place dans cette perspective. Et d’ajouter que les enseignants grévistes encourent des sanctions disciplinaires et administratives.
J.P
Cela conduit à ruiner totalement l’action éducative» a dénoncé Ibrahima Kourouma, Inspecteur général coordonnateur de l’Inspection générale. Selon celui que les enseignants appellent le gendarme du ministère de l’Education nationale, «cet acte est criminel, c’est comme si les fondements de l’école sont détruits», parce que soutient-il, « Dans le fond et dans la forme, cette confiscation de notes n’est rien qu’une ruse qui ramène à la forme la plus hideuse de la grève ; c’est une grève insidieuse : en réalité, les enseignants de la Cosefci n’ont pas suspendu leur mot d’ordre de grève. Ils cherchent plutôt à sauver leurs salaires en faisant semblant de travailler » a dévoilé Ibrahima Kourouma. Et d’indiquer que « Les membres de la Cosefci, en confisquant les notes des élèves, violent le droit syndical, en ce sens que la suspension du mot d’ordre de grève devrait entraîner la reprise totale des activités d’enseignement». Pour lui, cette attitude est contraire aux obligations qui pèsent sur les fonctionnaires au terme du statut général de la Fonction publique qui dispose en son article 23, alinéa 2 «le fonctionnaire doit servir l’Etat avec loyauté, dignité, intégrité et dévouement. Il doit consacrer l’intégrité de son activité professionnelle aux tâches qui lui sont confiées…».
L’inspecteur général n’a pas manqué de dire que « c’est un coup d’Etat ». De la menace de radiation évoquée par sa patronne, la ministre Kandia Camara, il a fait savoir que ce n’était pas juste sous l’effet de la colère et que bien évidemment un processus est en cours à cet effet et même qu’un comité a été mis en place dans cette perspective. Et d’ajouter que les enseignants grévistes encourent des sanctions disciplinaires et administratives.
J.P