Abidjan -Le Gouvernement ivoirien, par la voix du secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargé du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo a appelé vendredi à Abidjan les magistrats de la cour des comptes à prendre toute leur place dans l’exécution du budget-programme dont sa mise en œuvre est prévue pour le 1er janvier 2020.
M. Sanogo a exhorté l’institution à prendre sa place qui est la sienne dans le nouveau cadre légal et réglementaire en matière d’appréciation de la qualité des comptes, lors d’un mini-séminaire à Abidjan en vue de former ces cadres de l’administration sur le nouveau mode de gestion.
Ce cadre d’échange a permis d’instruire les magistrats sur les innovations apportées aux procédures d’élaboration, d’approbation et de vote du budget, des nouveaux métiers budgétaires engendrés et des modalités de leur exercice ainsi que des contraintes qui en résultent en terme de responsabilité, de la pluriannualité dans les prévisions budgétaires et sur les questions liées au renforcement de la discipline budgétaire ainsi que du contrôle des opérations de dépenses.
«La cour des comptes aura un rôle majeur dans le nouveau processus budgétaire. Il y aura un renforcement de son action de contrôle et sa capacité d’appréciation des performances des différents ministères. Elle verra si les objectifs assignés ont été atteints et si la dépense publique s’est faite à bon escient», a expliqué le secrétaire d’Etat.
Initié par l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), le budget-programme est un mode de gestion des finances publiques avec pour objectifs d’insuffler une plus grande cohérence entre les objectifs de développement et les allocations budgétaires de sorte à accroître l’efficacité de la dépense.
Contrairement au budget annuel, le budget-programme sera élaboré et présenté pour une période de trois ans. Pour réussir ce passage, il importe que tous les acteurs impliqués dans la gestion budgétaire soient sensibilisés et formés sur ce nouveau cadre de gestion budgétaire et sur les innovations qui découlent de cette mutation.
A ce jour, en plus des magistrats, les élus des deux chambres, les membres du gouvernement, les directeurs généraux de l’administration centrale, les chefs de cabinets ministériels, les directeurs des affaires financières (DAF) des ministères et secrétariats d’Etat, toutes les structures du Secrétariat d’Etat et celles du ministère du Plan et du Développement, chargées de l’élaboration du budget ont été déjà imprégnés sur le budget-programme.
bsp/ask
M. Sanogo a exhorté l’institution à prendre sa place qui est la sienne dans le nouveau cadre légal et réglementaire en matière d’appréciation de la qualité des comptes, lors d’un mini-séminaire à Abidjan en vue de former ces cadres de l’administration sur le nouveau mode de gestion.
Ce cadre d’échange a permis d’instruire les magistrats sur les innovations apportées aux procédures d’élaboration, d’approbation et de vote du budget, des nouveaux métiers budgétaires engendrés et des modalités de leur exercice ainsi que des contraintes qui en résultent en terme de responsabilité, de la pluriannualité dans les prévisions budgétaires et sur les questions liées au renforcement de la discipline budgétaire ainsi que du contrôle des opérations de dépenses.
«La cour des comptes aura un rôle majeur dans le nouveau processus budgétaire. Il y aura un renforcement de son action de contrôle et sa capacité d’appréciation des performances des différents ministères. Elle verra si les objectifs assignés ont été atteints et si la dépense publique s’est faite à bon escient», a expliqué le secrétaire d’Etat.
Initié par l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), le budget-programme est un mode de gestion des finances publiques avec pour objectifs d’insuffler une plus grande cohérence entre les objectifs de développement et les allocations budgétaires de sorte à accroître l’efficacité de la dépense.
Contrairement au budget annuel, le budget-programme sera élaboré et présenté pour une période de trois ans. Pour réussir ce passage, il importe que tous les acteurs impliqués dans la gestion budgétaire soient sensibilisés et formés sur ce nouveau cadre de gestion budgétaire et sur les innovations qui découlent de cette mutation.
A ce jour, en plus des magistrats, les élus des deux chambres, les membres du gouvernement, les directeurs généraux de l’administration centrale, les chefs de cabinets ministériels, les directeurs des affaires financières (DAF) des ministères et secrétariats d’Etat, toutes les structures du Secrétariat d’Etat et celles du ministère du Plan et du Développement, chargées de l’élaboration du budget ont été déjà imprégnés sur le budget-programme.
bsp/ask