Le Ministère de l'Assainissement et de la Salubrité, par le canal de sa Direction des Affaires Juridiques et du Contentieux (DAJC), a organisé le mercredi 3 juillet 2019, dans la salle des mariages de la mairie d'Anyama, un atelier de sensibilisation et d'information relatif au décret 2016 - 791 du 12 octobre 2016 portant réglementation des émissions de bruits de voisinage. Le public cible a été le corps social de la Cité de la cola, à savoir les chefs de villages, chefs de communautés, guides religieux, hommes de tenue, jeunes, femmes et gérants de maquis.
Lors de la cérémonie d'ouverture, Me Djoman Atsin Maxime, Directeur des Affaires juridiques et du Contentieux, a indiqué dans son allocution que le bruit est un élément perturbateur de la tranquillité et constitue un problème majeur de santé publique. ''il porte atteinte à la santé humaine et figure parmi les principales plaintes '', a - t -il relevé. Pour le magistrat qui présentait le sens de l'atelier, l'heure est à la sanction. '' Il est urgent aujourd'hui plus qu'hier de passer à la répression de tous les comportements inciviques portant atteinte à notre cadre de vie et toute violation de la réglementation. Cela ne pourrait se faire sans une stratégie commune de tous les acteurs'', a -t- il analysé.
Le Représentant de la Ministre de l'Assainissement et de la Salubrité, le Conseiller Technique Aka Lambert a, pour sa part, salué la mobilisation du jour, preuve, à ses yeux, de l'intérêt que l'assistance porte au sujet. A la suite du DAJC, il a appelé à un changement de comportement. ''Il est grand temps de réfléchir changement dans nos attitudes et comportements à l'égard de l'environnement. Réfléchir changement, c'est en effet instaurer une rupture significative des modes de fonctionnement de sorte que nous soyions contraints à un effort d'adaptation. Et à cet effort s'imposent des mesures coercitives à l'effet de donner force à la loi en vue d'une gestion efficace des violations à la réglementation régissant de l'assainissement et la salubrité '', a soutenu l'émissaire de la Ministre Anne Désirée Ouloto, avant de déclarer ouvert l'atelier.
Dans la pratique, 3 communications suivies de questions réponses ont meublé l'atelier. La première communication faite par M. Yao Jean Jacques a porté sur le décret cité plus haut et a mis en relief les définitions de termes tels que '' bruits de voisinage '' , '' émergence'', mais aussi les dispositions techniques et la responsabilité pénale et civile des fauteurs de bruits.
La seconde communication a été l'affaire du Professeur agrégé en ORL expert en acoustique, Rith Pascal Adjoua et était axée sur les impacts socio sanitaires du bruit sur la population. A l'entendre, le bruit est à la base de nombreuses maladies telles que l'hypertension, les troubles de mémoire, la surdité, l'indigestion, les troubles des reins etc.. ''Le bruit peut mettre à mal la cohésion sociale'', a - t - il prévenu.
La 3é et dernière communication avait trait à la répression et a été animée par le Commissaire Ouattara Baba, Commandant en second de la Brigade de l'assainissement et de la salubrité. Faisant le point des cas de violation des émissions de bruits de voisinage, le Commissaire Ouattara
a révélé que durant le 1er semestre 2019, 204 plaintes ont été traitées par ses services et il a été usé de la répression sur 122 sites de nuisances. Et que 1 site sur les 122 a été frappé de fermeture par un arrêté de Madame le Ministre. Il a ajouté qu'une seule plainte a été enregistrée du côté d'Anyama, à quelques encablures du stade d'Ebimpé.
Au total, les séminaristes ont été édifiés par cette activité et, pour leur quiétude, ont promis saisir désormais la Brigade de l'assainissement et de la salubrité face aux émissions des bruits de voisinage tous azimuts et de grande intensité.
SERCOM
Lors de la cérémonie d'ouverture, Me Djoman Atsin Maxime, Directeur des Affaires juridiques et du Contentieux, a indiqué dans son allocution que le bruit est un élément perturbateur de la tranquillité et constitue un problème majeur de santé publique. ''il porte atteinte à la santé humaine et figure parmi les principales plaintes '', a - t -il relevé. Pour le magistrat qui présentait le sens de l'atelier, l'heure est à la sanction. '' Il est urgent aujourd'hui plus qu'hier de passer à la répression de tous les comportements inciviques portant atteinte à notre cadre de vie et toute violation de la réglementation. Cela ne pourrait se faire sans une stratégie commune de tous les acteurs'', a -t- il analysé.
Le Représentant de la Ministre de l'Assainissement et de la Salubrité, le Conseiller Technique Aka Lambert a, pour sa part, salué la mobilisation du jour, preuve, à ses yeux, de l'intérêt que l'assistance porte au sujet. A la suite du DAJC, il a appelé à un changement de comportement. ''Il est grand temps de réfléchir changement dans nos attitudes et comportements à l'égard de l'environnement. Réfléchir changement, c'est en effet instaurer une rupture significative des modes de fonctionnement de sorte que nous soyions contraints à un effort d'adaptation. Et à cet effort s'imposent des mesures coercitives à l'effet de donner force à la loi en vue d'une gestion efficace des violations à la réglementation régissant de l'assainissement et la salubrité '', a soutenu l'émissaire de la Ministre Anne Désirée Ouloto, avant de déclarer ouvert l'atelier.
Dans la pratique, 3 communications suivies de questions réponses ont meublé l'atelier. La première communication faite par M. Yao Jean Jacques a porté sur le décret cité plus haut et a mis en relief les définitions de termes tels que '' bruits de voisinage '' , '' émergence'', mais aussi les dispositions techniques et la responsabilité pénale et civile des fauteurs de bruits.
La seconde communication a été l'affaire du Professeur agrégé en ORL expert en acoustique, Rith Pascal Adjoua et était axée sur les impacts socio sanitaires du bruit sur la population. A l'entendre, le bruit est à la base de nombreuses maladies telles que l'hypertension, les troubles de mémoire, la surdité, l'indigestion, les troubles des reins etc.. ''Le bruit peut mettre à mal la cohésion sociale'', a - t - il prévenu.
La 3é et dernière communication avait trait à la répression et a été animée par le Commissaire Ouattara Baba, Commandant en second de la Brigade de l'assainissement et de la salubrité. Faisant le point des cas de violation des émissions de bruits de voisinage, le Commissaire Ouattara
a révélé que durant le 1er semestre 2019, 204 plaintes ont été traitées par ses services et il a été usé de la répression sur 122 sites de nuisances. Et que 1 site sur les 122 a été frappé de fermeture par un arrêté de Madame le Ministre. Il a ajouté qu'une seule plainte a été enregistrée du côté d'Anyama, à quelques encablures du stade d'Ebimpé.
Au total, les séminaristes ont été édifiés par cette activité et, pour leur quiétude, ont promis saisir désormais la Brigade de l'assainissement et de la salubrité face aux émissions des bruits de voisinage tous azimuts et de grande intensité.
SERCOM