Treize élèves Ivoiriens admis à des écoles d’ingénieur en France dont deux à l’École polytechnique, après deux années préparatoires au Lycée Blaise Pascal, un lycée français à Abidjan, devraient s’envoler fin août pour la France où ils débuteront les cours le 2 septembre.
Recevant à sa résidence à Abidjan ces jeunes élèves parmi lesquels figurent trois filles, l’ambassadeur de la France en Côte d'Ivoire, Gilles Huberson, a salué leurs performances et leurs parcours, ajoutant qu' « ils seront présentés au président de la République ».
Cette vague est la troisième promotion à accéder à des écoles supérieures françaises après deux années préparatoires au Lycée Blaise Pascal d’Abidjan dit Lycée français, un établissement de droit ivoirien mais agrée par le ministère français de l’Éducation nationale.
« C’est une immense fierté pour notre lycée » voire une « gloire », s’est félicité Me Jean-François Chauveau, président du Conseil d’administration de l’Association gestionnaire du Lycée Blaise Pascal d’Abidjan, venu présenter ses filleuls à l’ambassadeur.
Les classes préparatoires sont ouvertes aux bacheliers venant de la périphérie d’Abidjan et de l’intérieur du pays, mais au regard de leur capacité à payer les frais de collage, « l’Association prend cela en charge en attendant que le mécénat prenne le relais », a dit Me Chauveau.
Selon Me Chauveau, les classes préparatoires permettent d’intégrer au terme d’un cursus de deux ans, ces élèves, de façon directe à des écoles d’ingénieurs en France. L’objectif de l’établissement est qu’elles soient ouvertes à l’ensemble des lycéens en Côte d'Ivoire après l’examen du BAC.
Kevin Mensah, élève au collège catholique Saint-Jean Bosco de Treichville (Sud Abidjan), titulaire d’un BAC série C a postulé pour la classe préparatoire du Lycée français où il a passé deux années à l’issue desquelles il a réussi brillamment au concours d’entrée à l’École polytechnique de France.
« C’était deux années difficiles », témoigne l’adolescent qui ne sait pas encore qu’elle filière embrasser exactement mais dont l’objectif est de faire la programmation informatique et de l’intelligence artificielle.
Le second lauréat pour l’École polytechnique, Henri Kouamé Jean Jores, lui, vient d’une famille modeste. Après un BAC série C avec une mention passable au Lycée moderne 1 d’Abobo, une commune populaire dans le Nord d‘Abidjan, il a été admis à l’étape préparatoire après une sélection.
A la fin de ces deux années préparatoires, il a réussi au concours d’entrée à l’École polytechnique de Paris. Pour Henri, il faut « toujours garder en tête qu'on peut y arriver ». Il compte se perfectionner dans plusieurs domaines et surtout la programmation informatique.
« Il s’agit de former des ingénieurs qui soient disponibles pour l’économie ivoirienne » et qui reviennent travailler en Côte d'Ivoire afin d’être « utiles » à leurs pays, a souligné Me Jean-François Chauveau, avocat au barreau d’Abidjan qui les encourage dans ce sens.
La sélection, dira-t-il, se fait « en lien avec l’INP (Institut national polytechnique) de Grenoble sur dossier ». Les élèves sont choisis selon les mêmes critères que ceux des classes préparatoires intégrées en France pour l’ensemble du cycle des écoles INP et seuls les meilleurs sont pris.
Au compteur, le lycée français d’Abidjan enregistre pour « la première année huit élèves, la deuxième année 10 ou 12 élèves et puis cette année 13 », a fait observer Me Chauveau, annonçant pour l’année prochaine une sélection de 24 candidats.
L’année prochaine, les 42 écoles du cycle de l’Institut national de polytechniques devraient être intégrés, a-t-il poursuivi, avant de mentionner que cet accompagnement est possible grâce à un mécénat, notamment de grandes entreprises ivoiriennes d’origine française et des entreprises locales.
Les lauréats feront trois ans d’étude à Grenoble (Sud-Est de la France), reconnu comme un campus historiquement ouvert aux étrangers, malgré le froid des montagnes. Six écoles supérieures accueilleront ces jeunes gens qui ont la capacité de faire un cursus universitaire classique.
Ces six écoles d’accueil sont l’École nationale supérieur de l’énergie, de l’eau et de l’environnement, l’École normale supérieure d’informatique et de mathématiques appliquées, l’École normale supérieure en systèmes avancés réseaux et l’École nationale supérieure de génie industriel.
Il y a également l’École internationale du papier, de la communication imprimée et l’École nationale de physiques électroniques, matériaux et l’École d’ingénieur qui dépend de Grenoble mais est de l’Université de Toulouse, avec l’option de suivre un cursus universitaire à l’Université de Grenoble.
L’ambassadeur de France en Côte d'Ivoire, a indiqué que cette démarche est une initiative du Lycée français d’Abidjan, qui a permis que deux jeunes Ivoiriens intègrent l’École polytechnique de Paris, la plus prestigieuse école française.
Recevant à sa résidence à Abidjan ces jeunes élèves parmi lesquels figurent trois filles, l’ambassadeur de la France en Côte d'Ivoire, Gilles Huberson, a salué leurs performances et leurs parcours, ajoutant qu' « ils seront présentés au président de la République ».
Cette vague est la troisième promotion à accéder à des écoles supérieures françaises après deux années préparatoires au Lycée Blaise Pascal d’Abidjan dit Lycée français, un établissement de droit ivoirien mais agrée par le ministère français de l’Éducation nationale.
« C’est une immense fierté pour notre lycée » voire une « gloire », s’est félicité Me Jean-François Chauveau, président du Conseil d’administration de l’Association gestionnaire du Lycée Blaise Pascal d’Abidjan, venu présenter ses filleuls à l’ambassadeur.
Les classes préparatoires sont ouvertes aux bacheliers venant de la périphérie d’Abidjan et de l’intérieur du pays, mais au regard de leur capacité à payer les frais de collage, « l’Association prend cela en charge en attendant que le mécénat prenne le relais », a dit Me Chauveau.
Selon Me Chauveau, les classes préparatoires permettent d’intégrer au terme d’un cursus de deux ans, ces élèves, de façon directe à des écoles d’ingénieurs en France. L’objectif de l’établissement est qu’elles soient ouvertes à l’ensemble des lycéens en Côte d'Ivoire après l’examen du BAC.
Kevin Mensah, élève au collège catholique Saint-Jean Bosco de Treichville (Sud Abidjan), titulaire d’un BAC série C a postulé pour la classe préparatoire du Lycée français où il a passé deux années à l’issue desquelles il a réussi brillamment au concours d’entrée à l’École polytechnique de France.
« C’était deux années difficiles », témoigne l’adolescent qui ne sait pas encore qu’elle filière embrasser exactement mais dont l’objectif est de faire la programmation informatique et de l’intelligence artificielle.
Le second lauréat pour l’École polytechnique, Henri Kouamé Jean Jores, lui, vient d’une famille modeste. Après un BAC série C avec une mention passable au Lycée moderne 1 d’Abobo, une commune populaire dans le Nord d‘Abidjan, il a été admis à l’étape préparatoire après une sélection.
A la fin de ces deux années préparatoires, il a réussi au concours d’entrée à l’École polytechnique de Paris. Pour Henri, il faut « toujours garder en tête qu'on peut y arriver ». Il compte se perfectionner dans plusieurs domaines et surtout la programmation informatique.
« Il s’agit de former des ingénieurs qui soient disponibles pour l’économie ivoirienne » et qui reviennent travailler en Côte d'Ivoire afin d’être « utiles » à leurs pays, a souligné Me Jean-François Chauveau, avocat au barreau d’Abidjan qui les encourage dans ce sens.
La sélection, dira-t-il, se fait « en lien avec l’INP (Institut national polytechnique) de Grenoble sur dossier ». Les élèves sont choisis selon les mêmes critères que ceux des classes préparatoires intégrées en France pour l’ensemble du cycle des écoles INP et seuls les meilleurs sont pris.
Au compteur, le lycée français d’Abidjan enregistre pour « la première année huit élèves, la deuxième année 10 ou 12 élèves et puis cette année 13 », a fait observer Me Chauveau, annonçant pour l’année prochaine une sélection de 24 candidats.
L’année prochaine, les 42 écoles du cycle de l’Institut national de polytechniques devraient être intégrés, a-t-il poursuivi, avant de mentionner que cet accompagnement est possible grâce à un mécénat, notamment de grandes entreprises ivoiriennes d’origine française et des entreprises locales.
Les lauréats feront trois ans d’étude à Grenoble (Sud-Est de la France), reconnu comme un campus historiquement ouvert aux étrangers, malgré le froid des montagnes. Six écoles supérieures accueilleront ces jeunes gens qui ont la capacité de faire un cursus universitaire classique.
Ces six écoles d’accueil sont l’École nationale supérieur de l’énergie, de l’eau et de l’environnement, l’École normale supérieure d’informatique et de mathématiques appliquées, l’École normale supérieure en systèmes avancés réseaux et l’École nationale supérieure de génie industriel.
Il y a également l’École internationale du papier, de la communication imprimée et l’École nationale de physiques électroniques, matériaux et l’École d’ingénieur qui dépend de Grenoble mais est de l’Université de Toulouse, avec l’option de suivre un cursus universitaire à l’Université de Grenoble.
L’ambassadeur de France en Côte d'Ivoire, a indiqué que cette démarche est une initiative du Lycée français d’Abidjan, qui a permis que deux jeunes Ivoiriens intègrent l’École polytechnique de Paris, la plus prestigieuse école française.