Comme un slogan créé par Abdoulaye Diabaté, ‘’Foot d’Accord, Ecole d’Abord’’ est un concept qui s’articule autour de l’éducation, du sport et du social. « On conseille aux jeunes Africains d’aller à l’école et qu’il ne faudrait pas abandonner leurs études au profit du football d’une part. D’autre part, on les encourage à performer au football car cela peut être une source de revenus pour eux, leurs familles et aussi un motif de réussite pour la communauté. Le football est très aléatoire et il faut savoir préparer l’après foot », explique M. Diabaté. Ce natif d’Attécoubé à Abidjan est passionné de football. Il passe son message en distribuant des kits scolaires et d’équipements sportifs et en parrainant des compétitions sportives dans les quartiers. Son concept est soutenu par la mise en place d’un évènement sportif majeur dénommé ‘’Prix Sport & Etudes’’ qui favorise ce binôme-là. La première édition s’est tenue l’année dernière sous le parrainage d’A’Salfo avec des invités prestigieux comme Pape Diouf, ancien président de l’Olympique de Marseille et Adjovi Boco, ancien international béninois et actuel Dg de l’association Diambars. La thématique de l’édition de lancement était l’immigration clandestine. Le prochain rendez-vous se déroulera les 19, 23 et 24 octobre 2019 autour du thème : ‘’Binôme Football/Ecole au service des politiques sociales africaines’’. Avant la création de son évènement, Abdoulaye Diabaté est très introduit dans le milieu du football. Ancien manager sportif de l’ASI d’Abengourou, il est aujourd’hui agent FIFA et président du conseil d’administration de Lanfiara Sport d’Attécoubé (LSA), une équipe de football de D3 en Côte d’Ivoire. LSA a été éliminée en 8è de finale de la coupe nationale de Côte d’Ivoire par l’ASEC d’Abidjan cette saison.
Dans son Attécoubé natal, quartier populaire d’Abidjan où le football est le sport roi, Abdoulaye Diabaté tape très tôt dans la balle derrière la cours familiale. C’est là qu’est née sa passion pour le ballon rond avec des références telles Diego Maradona, Ruud Gullit, Gabriel Batistuta, Youssouf Fofana, Sekou Bamba, Miezan Pacal, Ben Badi… « Cette belle génération de joueurs nous inspirait mais malheureusement, nous sommes resté joueur de quartier. Comme je n’ai pas pu devenir footballeur professionnel, j’ai décidé de tendre la perche à d’autres jeunes talents », dit-il. Revenu de ses études supérieures, Abdoulaye transforme sa passion pour le football en une profession pour encadrer les jeunes. L’expert en sciences de gestions adapte sa formation au développement du football. Tout commence par la création du Centre de formation Lanfiara d’Attécoubé (CEFLA) qui aboutit à la formation de Lanfiara Sport d’Attécoubé(LSAT). « Pour moi, le futur, c’est le changement. Je veux que notre club puisse ressembler aux équipes européennes qui sont constituées de façon professionnelle », souhaite-t-il. Cet acteur du football dit « être engagé à 160 degrés ». Il collabore avec des centres de formation, place des joueurs, encadre, entraine… « A notre époque comme maintenant, il y a des jeunes talentueux mais faute de coaching managérial efficace, ils n’ont pas pu percer. C’est ce qui me réconforte dans mon choix d’assister la jeunesse », dit-il. Aristide Bancé, Zoumana Koné (D2 de Niort en France), Abdoul Aziz Siaoné (Gabon), Silvère Kan Kouamé, Aly Ouattara… sont dans son écurie.
Pour arriver à bout de ses rêves, M. Diabaté gère une sorte d’holding constituée de la Société ivoirienne d’assistance aux collectivités (Siac), Lanfiara Marketing Communication (LMC), Lanfiara Business Groupe (LBG) et Lanfiara management Sport (LMS). Ce dernier département s’occupe de tout ce qui est sport. Lanfia est le prénom de son père. C’est de ce nom qu’il forme Lanfiara qui s’explique par quelqu’un qui déborde d’aisance en malinké.
Derrière ce bagage d’intellectuel, de fin manager et de bosseur infatigable, se cache un homme profondément croyant avec des voyages en terre sainte islamique, des célébrations de Maoulid (Naissance du Prophète de l’Islam) à Attecoubé et des parrainages d’évènements musulmans. «Ce côté Dieu régule ma vie. Je suis d’une famille musulmane pratiquante. Mon père était guide religieux. J’ai appris à lire le coran en arabe dès l’âge de 15 ans. Dieu avant ! Dieu toujours ! Car Il est l’essence de la vie », assure Abdoulaye Diabaté. Il a construit sa vie actuelle en surmontant de nombreux obstacles. « Mon père n’était pas favorable à l’école moderne. C’est ma mère qui s’est cachée pour inscrire mon grand frère et moi à l’école des Blancs. Quand papa a vu qu’on s’intéressait aussi à la chose religieuse, il nous a donné ses bénédictions pour qu’on puisse prospérer dans la voie choisie. C’était encore plus difficile de pratiquer le football. Et il ne fallait pas arriver après 18h à la maison. Les heures de prières étaient strictement respectées. Mais cette éducation religieuse rigoureuse m’a forgé. Partout où je me trouve, je n’oublie jamais la prière ». Abdoulaye Diabaté est marié et père de 6 adorables filles. Ses actions dans le football ont été récompensées par le Prix médias Safcom en 2018 et il a été plusieurs fois primé par les communes de Port-Bouët, Yopougon, Koumassi…
O. K. une correspondance particulière
Dans son Attécoubé natal, quartier populaire d’Abidjan où le football est le sport roi, Abdoulaye Diabaté tape très tôt dans la balle derrière la cours familiale. C’est là qu’est née sa passion pour le ballon rond avec des références telles Diego Maradona, Ruud Gullit, Gabriel Batistuta, Youssouf Fofana, Sekou Bamba, Miezan Pacal, Ben Badi… « Cette belle génération de joueurs nous inspirait mais malheureusement, nous sommes resté joueur de quartier. Comme je n’ai pas pu devenir footballeur professionnel, j’ai décidé de tendre la perche à d’autres jeunes talents », dit-il. Revenu de ses études supérieures, Abdoulaye transforme sa passion pour le football en une profession pour encadrer les jeunes. L’expert en sciences de gestions adapte sa formation au développement du football. Tout commence par la création du Centre de formation Lanfiara d’Attécoubé (CEFLA) qui aboutit à la formation de Lanfiara Sport d’Attécoubé(LSAT). « Pour moi, le futur, c’est le changement. Je veux que notre club puisse ressembler aux équipes européennes qui sont constituées de façon professionnelle », souhaite-t-il. Cet acteur du football dit « être engagé à 160 degrés ». Il collabore avec des centres de formation, place des joueurs, encadre, entraine… « A notre époque comme maintenant, il y a des jeunes talentueux mais faute de coaching managérial efficace, ils n’ont pas pu percer. C’est ce qui me réconforte dans mon choix d’assister la jeunesse », dit-il. Aristide Bancé, Zoumana Koné (D2 de Niort en France), Abdoul Aziz Siaoné (Gabon), Silvère Kan Kouamé, Aly Ouattara… sont dans son écurie.
Pour arriver à bout de ses rêves, M. Diabaté gère une sorte d’holding constituée de la Société ivoirienne d’assistance aux collectivités (Siac), Lanfiara Marketing Communication (LMC), Lanfiara Business Groupe (LBG) et Lanfiara management Sport (LMS). Ce dernier département s’occupe de tout ce qui est sport. Lanfia est le prénom de son père. C’est de ce nom qu’il forme Lanfiara qui s’explique par quelqu’un qui déborde d’aisance en malinké.
Derrière ce bagage d’intellectuel, de fin manager et de bosseur infatigable, se cache un homme profondément croyant avec des voyages en terre sainte islamique, des célébrations de Maoulid (Naissance du Prophète de l’Islam) à Attecoubé et des parrainages d’évènements musulmans. «Ce côté Dieu régule ma vie. Je suis d’une famille musulmane pratiquante. Mon père était guide religieux. J’ai appris à lire le coran en arabe dès l’âge de 15 ans. Dieu avant ! Dieu toujours ! Car Il est l’essence de la vie », assure Abdoulaye Diabaté. Il a construit sa vie actuelle en surmontant de nombreux obstacles. « Mon père n’était pas favorable à l’école moderne. C’est ma mère qui s’est cachée pour inscrire mon grand frère et moi à l’école des Blancs. Quand papa a vu qu’on s’intéressait aussi à la chose religieuse, il nous a donné ses bénédictions pour qu’on puisse prospérer dans la voie choisie. C’était encore plus difficile de pratiquer le football. Et il ne fallait pas arriver après 18h à la maison. Les heures de prières étaient strictement respectées. Mais cette éducation religieuse rigoureuse m’a forgé. Partout où je me trouve, je n’oublie jamais la prière ». Abdoulaye Diabaté est marié et père de 6 adorables filles. Ses actions dans le football ont été récompensées par le Prix médias Safcom en 2018 et il a été plusieurs fois primé par les communes de Port-Bouët, Yopougon, Koumassi…
O. K. une correspondance particulière