Les députés des groupes parlementaires de l’opposition qui avaient pour but de paralyser le projet de loi portant sur la recomposition de la commission électorale indépendante n’ont pu parvenir à leur dessein. Et pour cause, en face, il y avait un politicien fin, le président de l’Assemblée Nationale Amadou Soumahoro pour qui les pièges politiques n’ont aucun secret. Ceux qui ont assisté à la séance de ce 30 juillet dernier à l’Assemblée Nationale témoigneront que ce projet de loi a été finalement soumis au vote parce que le PAN a intelligemment évité plusieurs ruses des députés proches de Guillaume Soro et du président du PDCI, Henri Konan Bédié, tous deux hors de la Côte d’Ivoire en ce moment.
A la grande surprise des députés, c’est l’honorable Yasmina Ouégnin qui fait profil bas faisant croire qu’on n’aurait pas soumis le rapport de la Commission des affaires générales et institutionnelles (CAGI) sur ce projet de loi aux députés à fin de porter leur analyse. Pour elle, le document devrait être remis aux députés cinq jours ou 48 heures avant la rencontre publique selon les règles de l’institution. ‘’ C’est ce matin que j’ai vu le rapport. Comment pourrais-je l’analyser maintenant et y apporter des observations. Je propose le report de l’adoption de ce projet de loi à une date ultérieure’’, a-t-elle indiqué. Or, cela n’en valait pas la peine.
Madame la députée n’a pu consulter son casier ni pris soin la veille de prendre des renseignements auprès de ses homologues dans le but de savoir si le texte avait été mis à leur disposition. ‘’Plutôt que d’y penser à la veille, elle était certainement préoccupée par autre chose, à réfléchir comment organiser des meetings et marches pour casser du Ouattara’’, nous confie un député de la CAGI. ‘’Comment le désordre peut-il empêcher jusqu’à ce point un député à ne pas consulter son casier alors qu’il sait pertinemment qu’à la veille, il a des textes à voter’’, a-t-il poursuivi. Le texte en question a été sainement déposé dans le casier de l’honorable Ouégnin qui a voulu simplement user de sa ruse dans le dessein de reporter l’adoption de ce projet de loi pour lequel elle a récemment organisé un meeting à Abidjan-Anono.
Fort heureusement, le président de l’Assemblée Nationale ne tombe pas dans ce jeu infernal bien planifié par la fille de l’ex-diplomate George Ouégnin. Bien au contraire, il la ramène à l’ordre. ‘’ Je viens d’apprendre par le secrétariat général que le texte est déposé depuis hier dans les casiers. Comment se fait-il que c’est ce matin que vous le découvrez ‘’ ? S’est interrogé le président de l’assemblée nationale. Avant de poursuivre : ‘’ Tous les textes que nous allons voter ont été remis dans les mêmes conditions que tous les textes qui ont été déjà votés. Je suis un démocrate et j’écoute tout le monde. Je voudrais savoir si l’honorable Yasmina a bien compris mon explication ? ’’ S’est-il à nouveau interrogé. A la fin, c’est une Yasmina qui s’est rendu compte de son désordre et qui n’a plus bronché jusqu’à la fin de la séance.
Romaric SAKO
A la grande surprise des députés, c’est l’honorable Yasmina Ouégnin qui fait profil bas faisant croire qu’on n’aurait pas soumis le rapport de la Commission des affaires générales et institutionnelles (CAGI) sur ce projet de loi aux députés à fin de porter leur analyse. Pour elle, le document devrait être remis aux députés cinq jours ou 48 heures avant la rencontre publique selon les règles de l’institution. ‘’ C’est ce matin que j’ai vu le rapport. Comment pourrais-je l’analyser maintenant et y apporter des observations. Je propose le report de l’adoption de ce projet de loi à une date ultérieure’’, a-t-elle indiqué. Or, cela n’en valait pas la peine.
Madame la députée n’a pu consulter son casier ni pris soin la veille de prendre des renseignements auprès de ses homologues dans le but de savoir si le texte avait été mis à leur disposition. ‘’Plutôt que d’y penser à la veille, elle était certainement préoccupée par autre chose, à réfléchir comment organiser des meetings et marches pour casser du Ouattara’’, nous confie un député de la CAGI. ‘’Comment le désordre peut-il empêcher jusqu’à ce point un député à ne pas consulter son casier alors qu’il sait pertinemment qu’à la veille, il a des textes à voter’’, a-t-il poursuivi. Le texte en question a été sainement déposé dans le casier de l’honorable Ouégnin qui a voulu simplement user de sa ruse dans le dessein de reporter l’adoption de ce projet de loi pour lequel elle a récemment organisé un meeting à Abidjan-Anono.
Fort heureusement, le président de l’Assemblée Nationale ne tombe pas dans ce jeu infernal bien planifié par la fille de l’ex-diplomate George Ouégnin. Bien au contraire, il la ramène à l’ordre. ‘’ Je viens d’apprendre par le secrétariat général que le texte est déposé depuis hier dans les casiers. Comment se fait-il que c’est ce matin que vous le découvrez ‘’ ? S’est interrogé le président de l’assemblée nationale. Avant de poursuivre : ‘’ Tous les textes que nous allons voter ont été remis dans les mêmes conditions que tous les textes qui ont été déjà votés. Je suis un démocrate et j’écoute tout le monde. Je voudrais savoir si l’honorable Yasmina a bien compris mon explication ? ’’ S’est-il à nouveau interrogé. A la fin, c’est une Yasmina qui s’est rendu compte de son désordre et qui n’a plus bronché jusqu’à la fin de la séance.
Romaric SAKO