Le Ministère de l’Assainissement et de la Salubrité introduit les populations ivoiriennes dans la Semaine Nationale de la Propreté de la plus belle manière à travers l’organisation dans la Salle de Conférences de la CRRAE UMOA à Abidjan Plateau, d’une Table Ronde sur un thème capital, ‘’Propreté, valeur de la vie quotidienne et facteur de développement’’. Cette activité de réflexion pour un engagement plus expressif sur les questions de salubrité et d’hygiène a été meublée par une conférence inaugurale donnée avec brio et précision par la première autorité du Ministère, Madame Anne Désirée Ouloto et 3 panels dont les thèmes étaient : ‘’Santé, propreté et développement’’ (Panel 1), ‘’L’économie circulaire, moteur d’un développement durable’’ (Panel 2) et ‘’Dimension socio-anthropologique de la propreté’’ (Panel 3).
A la conférence inaugurale, la Ministre de l’Assainissement et de la Salubrité, retrouvant ses habits d’enseignante chevronnée, est revenue sur le parcours de certains pays modèles dans le monde en termes de salubrité tels que la Suède, la France, les Etats Unis, le Rwanda, le Ghana…, puis a démontré le lien existant entre propreté, paix et développement, avant de mettre en exergue l’option prise dans ce sens par l’Etat ivoirien depuis l’avènement de SEM Alassane Ouattara à la Présidence de la République, en 2011.
‘’Il importe que nous nous posions certaines questions : Qu’est-ce que la propreté ? Peur des microbes ou peur du désordre ? Une vertu, une valeur, ou un instrument majeur du maintien de l’ordre social ?’’, a d’emblée introduit Anne Désirée Ouloto, en convoquant les différentes définitions de la propreté disponibles. ‘’Nous basant sur l’ouvrage de Géneviève HELLER intitulé Propre en ordre, l’hygiène tout comme la salubrité ne sont pas synonyme de propreté. L’hygiène, c’est l’ensemble des principes et pratiques tendant à préserver, à favoriser ou à améliorer la santé. La propreté en est un des principes majeurs. La propreté est donc intimement liée à la salubrité dans son acception globale. La propreté participe à la salubrité et fait corps avec elle. En cela, elle apparait comme une valeur sur laquelle nous pouvons réaliser les ambitions du Gouvernement et relever les défis pour un pays propre. Ce qui suppose que nous avons conscience que nous sommes loin d’être un pays propre’’, déduit la Ministre.
Anne Ouloto se convainc cependant que les populations peuvent et doivent changer de comportement, pour donner à la Côte d’Ivoire, l’image d’un pays propre, sain et vert, comme plusieurs pays qui, aujourd’hui, forcent l’admiration de tous et sont cités comme modèles, tout comme quelques quartiers à promouvoir comme Abobo Baoulé, Génie 2000 ou l’Avenue 11 à Treichville. ‘’ Pour ce faire, ils ont essayé la règlementation, la sanction par les amendes et/ou l’emprisonnement, le contrôle et la surveillance. Certains ont mis en place une organisation dédiée à la promotion de la propreté, depuis l’éducation des enfants jusqu’à l’instauration de police spéciale de propreté. Quelle que soit la méthode utilisée, il faut noter que ceux qui ont pu se démarquer des autres, ont fait appel à la discipline et à l’implication de tous les habitants qui se sont appropriés la propreté comme valeur de la vie quotidienne, au point où elles la pratiquent sans s’en rendre compte. En réalité, ils ont pensé d’une façon plus globale à réveiller la dignité du peuple et à susciter une discipline convenable’’, enseigne la Ministre.
Poursuivant, et démontrant le lien entre propreté, paix et développement, l’autorité a expliqué que la propreté est indicateur de sécurité, de stabilité, de rigueur, de discipline, comme cadre d’expression, de travail, de responsabilité, mais aussi comme valeur inspirant respect, confiance et dignité.
A partir de cette analyse, Anne Désirée Ouloto, optimiste et déterminée, appelle les populations au changement de comportement et à l’engagement. ‘’Il nous faut nous engager avec humilité dans l’incrustation de la propreté dans notre mind set ; et cela ne saurait se faire sans un consensus autour de la propreté en terme de responsabilités, de réglementation, de bonnes pratiques et surtout de perception’’. Elle a affirmé pour ce faire qu’elle proposera, sous peu, ‘’une charte de la Propreté consensuelle’’ aux Ivoiriens. ‘’Nous pouvons être le pays le plus propre d’Afrique si nous nous engageons’’
Dans ce sillon tracé par la Ministre, les panélistes, de grands noms dans leur domaine respectif, ont édifié les participants à la Table Ronde par des communications. L’imam Koné Abou par exemple, abordant la dimension spirituelle et religieuse de la propreté, a affirmé que ‘’celui qui déverse des déchets là où il ne faut pas, n’a pas la foi, car le lieu de vie d’un individu démontre sa foi’’. Même son de cloche chez le Père Augustin Obrou, Curé de la Paroisse Saint Jacques des 2 Plateaux et Porte-Parole de la Conférence Episcopale en Côte d’Ivoire. ‘’Celui qui salit ce que Dieu a créé, son corps, la nature, l’environnement, commet un péché. Celui qui est sale est dans le péché’’, a-t-il enseigné.
Au total, le Ministère de l’Assainissement et de la Salubrité a donné, lors de ce grand rendez-vous scientifique, toutes les armes aux participants, et par-delà aux populations, pour davantage s’investir à rendre leur cadre de vie sain et propre. Tout le monde y gagne.
A la conférence inaugurale, la Ministre de l’Assainissement et de la Salubrité, retrouvant ses habits d’enseignante chevronnée, est revenue sur le parcours de certains pays modèles dans le monde en termes de salubrité tels que la Suède, la France, les Etats Unis, le Rwanda, le Ghana…, puis a démontré le lien existant entre propreté, paix et développement, avant de mettre en exergue l’option prise dans ce sens par l’Etat ivoirien depuis l’avènement de SEM Alassane Ouattara à la Présidence de la République, en 2011.
‘’Il importe que nous nous posions certaines questions : Qu’est-ce que la propreté ? Peur des microbes ou peur du désordre ? Une vertu, une valeur, ou un instrument majeur du maintien de l’ordre social ?’’, a d’emblée introduit Anne Désirée Ouloto, en convoquant les différentes définitions de la propreté disponibles. ‘’Nous basant sur l’ouvrage de Géneviève HELLER intitulé Propre en ordre, l’hygiène tout comme la salubrité ne sont pas synonyme de propreté. L’hygiène, c’est l’ensemble des principes et pratiques tendant à préserver, à favoriser ou à améliorer la santé. La propreté en est un des principes majeurs. La propreté est donc intimement liée à la salubrité dans son acception globale. La propreté participe à la salubrité et fait corps avec elle. En cela, elle apparait comme une valeur sur laquelle nous pouvons réaliser les ambitions du Gouvernement et relever les défis pour un pays propre. Ce qui suppose que nous avons conscience que nous sommes loin d’être un pays propre’’, déduit la Ministre.
Anne Ouloto se convainc cependant que les populations peuvent et doivent changer de comportement, pour donner à la Côte d’Ivoire, l’image d’un pays propre, sain et vert, comme plusieurs pays qui, aujourd’hui, forcent l’admiration de tous et sont cités comme modèles, tout comme quelques quartiers à promouvoir comme Abobo Baoulé, Génie 2000 ou l’Avenue 11 à Treichville. ‘’ Pour ce faire, ils ont essayé la règlementation, la sanction par les amendes et/ou l’emprisonnement, le contrôle et la surveillance. Certains ont mis en place une organisation dédiée à la promotion de la propreté, depuis l’éducation des enfants jusqu’à l’instauration de police spéciale de propreté. Quelle que soit la méthode utilisée, il faut noter que ceux qui ont pu se démarquer des autres, ont fait appel à la discipline et à l’implication de tous les habitants qui se sont appropriés la propreté comme valeur de la vie quotidienne, au point où elles la pratiquent sans s’en rendre compte. En réalité, ils ont pensé d’une façon plus globale à réveiller la dignité du peuple et à susciter une discipline convenable’’, enseigne la Ministre.
Poursuivant, et démontrant le lien entre propreté, paix et développement, l’autorité a expliqué que la propreté est indicateur de sécurité, de stabilité, de rigueur, de discipline, comme cadre d’expression, de travail, de responsabilité, mais aussi comme valeur inspirant respect, confiance et dignité.
A partir de cette analyse, Anne Désirée Ouloto, optimiste et déterminée, appelle les populations au changement de comportement et à l’engagement. ‘’Il nous faut nous engager avec humilité dans l’incrustation de la propreté dans notre mind set ; et cela ne saurait se faire sans un consensus autour de la propreté en terme de responsabilités, de réglementation, de bonnes pratiques et surtout de perception’’. Elle a affirmé pour ce faire qu’elle proposera, sous peu, ‘’une charte de la Propreté consensuelle’’ aux Ivoiriens. ‘’Nous pouvons être le pays le plus propre d’Afrique si nous nous engageons’’
Dans ce sillon tracé par la Ministre, les panélistes, de grands noms dans leur domaine respectif, ont édifié les participants à la Table Ronde par des communications. L’imam Koné Abou par exemple, abordant la dimension spirituelle et religieuse de la propreté, a affirmé que ‘’celui qui déverse des déchets là où il ne faut pas, n’a pas la foi, car le lieu de vie d’un individu démontre sa foi’’. Même son de cloche chez le Père Augustin Obrou, Curé de la Paroisse Saint Jacques des 2 Plateaux et Porte-Parole de la Conférence Episcopale en Côte d’Ivoire. ‘’Celui qui salit ce que Dieu a créé, son corps, la nature, l’environnement, commet un péché. Celui qui est sale est dans le péché’’, a-t-il enseigné.
Au total, le Ministère de l’Assainissement et de la Salubrité a donné, lors de ce grand rendez-vous scientifique, toutes les armes aux participants, et par-delà aux populations, pour davantage s’investir à rendre leur cadre de vie sain et propre. Tout le monde y gagne.