C’est la fin du bicéphalisme à la tête de l’Africa Sports d’Abidjan. Ce vendredi, au siège de la FIF, à l’initiative de l’instance gouvernante du football ivoirien, les deux parties en conflit ont signé un protocole d’accord transactionnel. Désormais donc, le club sera dirigé par un Bureau exécutif composé de façon paritaire par des membres désignés par chacune des parties. Ainsi, la présidence de ce Bureau exécutif est assurée par Alexis Vagba. Antoine Bahi occupera, quant à lui, le poste de président délégué de la section football du club. Le poste de vice-président chargé des finances est assuré par Imad Zarour. Dosso Aboubakar, lui, est le vice-président chargé de l’organisation, et Diomandé Adama, le secrétaire général de l’Africa Sports. Le reste des membres de ce bureau exécutif sera connu dans les 72 heures.Désormais, les décisions seront prises de façon collégiale. Les joueurs recrutés séparément par les deux parties en crise vont fusionner pour constituer une seule équipe.
Un nouveau président en juillet 2020
Le protocole d’accord transactionnel signé par Vagba et Bahi devrait permettre aux “Oyé” de se concentrer sur l’essentiel, c’est-à-dire l’aspect sportif. Au moins pour cette saison. Car, en fin de saison, une Assemblée générale élective devra être organisée, au plus tard le 31 juillet 2020, sous la supervision de la Fif. A l’issue de cette élection, l’on connaitra le nom du nouveau président de l’Africa Sports. Avant ces élections, les textes du club seront passés au scanner. Par ailleurs, la Fédération ivoirienne de football a attiré l’attention des deux parties sur la nécessité de respecter le protocole d’accord. Si ce n’est pas le cas, l’Africa Sports sera mis sous la tutelle d’un Comité de normalisation, selon les statuts de la Fédération.
Réactions de Vagba et Bahi
Désormais associés dans la gestion du club vert et rouge, Antoine Bahi et Alexis Vagba sont tenus de regarder dans la même direction. D’ailleurs, ils en sont conscients. « Après la pluie, c’est le beau temps. Nous avons un bien commun, c’est l’Africa. Ce n’est ni la personne de Bahi ni de Vagba. Je voudrais demander à tous les membres associés de mettre balle à terre. Il faut faire des sacrifices », a déclaré Antoine Bahi. Même son de cloche du côté d’Alexis Vagba. Pour lui, il faut passer à l’exécution de « Tout ce que nous souhaitons, c’est que l’Africa aille de l’avant. Si nous avons pu accepter ça (le protocole d’accord, Ndlr), on n’a plus de commentaire. Il faut passer à l’exécution. Parce que tout est accompli », a-t-il indiqué.
EUSTACHE GNABA
Un nouveau président en juillet 2020
Le protocole d’accord transactionnel signé par Vagba et Bahi devrait permettre aux “Oyé” de se concentrer sur l’essentiel, c’est-à-dire l’aspect sportif. Au moins pour cette saison. Car, en fin de saison, une Assemblée générale élective devra être organisée, au plus tard le 31 juillet 2020, sous la supervision de la Fif. A l’issue de cette élection, l’on connaitra le nom du nouveau président de l’Africa Sports. Avant ces élections, les textes du club seront passés au scanner. Par ailleurs, la Fédération ivoirienne de football a attiré l’attention des deux parties sur la nécessité de respecter le protocole d’accord. Si ce n’est pas le cas, l’Africa Sports sera mis sous la tutelle d’un Comité de normalisation, selon les statuts de la Fédération.
Réactions de Vagba et Bahi
Désormais associés dans la gestion du club vert et rouge, Antoine Bahi et Alexis Vagba sont tenus de regarder dans la même direction. D’ailleurs, ils en sont conscients. « Après la pluie, c’est le beau temps. Nous avons un bien commun, c’est l’Africa. Ce n’est ni la personne de Bahi ni de Vagba. Je voudrais demander à tous les membres associés de mettre balle à terre. Il faut faire des sacrifices », a déclaré Antoine Bahi. Même son de cloche du côté d’Alexis Vagba. Pour lui, il faut passer à l’exécution de « Tout ce que nous souhaitons, c’est que l’Africa aille de l’avant. Si nous avons pu accepter ça (le protocole d’accord, Ndlr), on n’a plus de commentaire. Il faut passer à l’exécution. Parce que tout est accompli », a-t-il indiqué.
EUSTACHE GNABA