Le Ministre auprès du Premier Ministre chargé du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo a expliqué lundi au forum de la 8ème édition de la ‘’CGECI Academy’’ l’attractivité du système fiscal ivoirien, au cours d’un panel sur le thème ‘’Comment associer le secteur privé à une amélioration continue du système fiscal ?’’.
Selon monsieur Sanogo, la dynamique du potentiel fiscal a permis à la Côte d’Ivoire d’enregistrer des résultats positifs passant de 2200 milliards de FCFA en 2012, à près de 4000 milliards de FCFA en 2019. De même, le niveau des investissements est passé de 1800 milliards de FCFA en 2012 à 3500 milliards de FCFA.
Au niveau du taux de pression fiscale, a clarifié l’émissaire du gouvernement ivoirien, ‘’les données sont un peu moins de 17% du Produit intérieur brut (PIB), contrairement aux potentialités de la Côte d’Ivoire’’.
Pour promouvoir l’investissement privé, il a relevé que 337 dispositions sont des allègements dans le corps fiscal ivoirien, ce qui représente en termes d’exonération 350 milliards de FCFA.
« Le PIB était à 13. 000 milliards de FCFA en 2012, il sera à 33.000 milliards de FCFA en 2022 (…) Ayons donc un système d’informations le plus complet possible, le reste suivra, de sorte qu’on puisse arriver à une baisse du taux d’imposition des contribuables », a suggéré le ministre.
Pour lutter contre le harcèlement fiscal et les contrôles intempestifs, il a promis qu’un scoring devant permettre de disposer d’informations sur les différents contribuables est en train d’être mis en place. L’administration fiscale pourra donc concentrer ses efforts sur les niches où il y a effectivement la fraude et accentuer son efficacité.
En ce qui concerne la fiscalité de porte, la modernisation engagée devrait permettre de suivre les opérations à distance et le tracking des camions de marchandises à destination des pays voisins mais qui disparaissent une fois sortis d’Abidjan est envisagé.
« Nous n’avons pas besoin de créer des impôts nouveaux, mais nous avons un grand défi à relever, celui de la lutte contre la fraude fiscale. C’est pourquoi l’administration fiscale est en train de progresser à grands pas vers la digitalisation » a indiqué M. Sanogo.
Le ministre Moussa Sanogo a développé ce thème en compagnie du Conseiller spécial du Premier ministre, Fêh Kessé Lambert, et un consultant de Singapour, Kelvin Tan.
L’ancien Directeur Général des Impôts, Fêh Kessé Lambert a présenté le secteur informel comme “le siège de la criminalité fiscale” d’où selon lui, la nécessité de combattre la fraude.
L’expert de Singapour Kelvin Tan a partagé avec l’assistance l’expérience de son pays, qui compte 5, 5 millions d’habitants pour un PIB de 223 milliards de dollars.
Selon monsieur Sanogo, la dynamique du potentiel fiscal a permis à la Côte d’Ivoire d’enregistrer des résultats positifs passant de 2200 milliards de FCFA en 2012, à près de 4000 milliards de FCFA en 2019. De même, le niveau des investissements est passé de 1800 milliards de FCFA en 2012 à 3500 milliards de FCFA.
Au niveau du taux de pression fiscale, a clarifié l’émissaire du gouvernement ivoirien, ‘’les données sont un peu moins de 17% du Produit intérieur brut (PIB), contrairement aux potentialités de la Côte d’Ivoire’’.
Pour promouvoir l’investissement privé, il a relevé que 337 dispositions sont des allègements dans le corps fiscal ivoirien, ce qui représente en termes d’exonération 350 milliards de FCFA.
« Le PIB était à 13. 000 milliards de FCFA en 2012, il sera à 33.000 milliards de FCFA en 2022 (…) Ayons donc un système d’informations le plus complet possible, le reste suivra, de sorte qu’on puisse arriver à une baisse du taux d’imposition des contribuables », a suggéré le ministre.
Pour lutter contre le harcèlement fiscal et les contrôles intempestifs, il a promis qu’un scoring devant permettre de disposer d’informations sur les différents contribuables est en train d’être mis en place. L’administration fiscale pourra donc concentrer ses efforts sur les niches où il y a effectivement la fraude et accentuer son efficacité.
En ce qui concerne la fiscalité de porte, la modernisation engagée devrait permettre de suivre les opérations à distance et le tracking des camions de marchandises à destination des pays voisins mais qui disparaissent une fois sortis d’Abidjan est envisagé.
« Nous n’avons pas besoin de créer des impôts nouveaux, mais nous avons un grand défi à relever, celui de la lutte contre la fraude fiscale. C’est pourquoi l’administration fiscale est en train de progresser à grands pas vers la digitalisation » a indiqué M. Sanogo.
Le ministre Moussa Sanogo a développé ce thème en compagnie du Conseiller spécial du Premier ministre, Fêh Kessé Lambert, et un consultant de Singapour, Kelvin Tan.
L’ancien Directeur Général des Impôts, Fêh Kessé Lambert a présenté le secteur informel comme “le siège de la criminalité fiscale” d’où selon lui, la nécessité de combattre la fraude.
L’expert de Singapour Kelvin Tan a partagé avec l’assistance l’expérience de son pays, qui compte 5, 5 millions d’habitants pour un PIB de 223 milliards de dollars.