Le projet de loi du 24 octobre 2018 relatif au pouvoir disciplinaire du ministre chargé de la Sécurité était sur la table des députés, hier, au Plateau. Le général Vagondo Diomandé, ministre de la Sécurité et de la Protection civile, dans l’exposé des motifs, a ressorti que ce projet de loi vise à "garantir la quiétude des populations, de les prémunir contre les perturbations de la vie sociale, du fait des hommes en tenue, mais aussi et surtout de préserver les acquis de l’économie nationale et in fine de permettre la mise en œuvre du programme économique et financier du Président de la République". Aussi d’autres arguments exposés ont convaincu les élus à voter à l’unanimité. Surtout en son article premier, il est dit que "le ministre en charge de la Sécurité est habilité à prononcer les mesures disciplinaires prévues par la présente ordonnance, en cas de manquements graves et avérés à la discipline".
Par ailleurs, s’il doit y avoir une enquête, le ministre saisit le Conseil d’enquête qui devra se réunir sans délai. Aussi le ministre en charge de la Sécurité peut, selon le projet de loi, prononcer la radiation des effectifs de tout policier, sur rapport de l’Inspecteur général des Services de police ou du directeur général de la Police. Les échanges avec les parlementaires ont permis au général Vagondo Diomandé de donner sa vision sur les écarts de comportements des policiers. Pour lui, il s’agit de moraliser et rendre notre police davantage responsable. Le sujet étant d’intérêt général et national, il a eu l’approbation de tous à l’unanimité.
F.C
Par ailleurs, s’il doit y avoir une enquête, le ministre saisit le Conseil d’enquête qui devra se réunir sans délai. Aussi le ministre en charge de la Sécurité peut, selon le projet de loi, prononcer la radiation des effectifs de tout policier, sur rapport de l’Inspecteur général des Services de police ou du directeur général de la Police. Les échanges avec les parlementaires ont permis au général Vagondo Diomandé de donner sa vision sur les écarts de comportements des policiers. Pour lui, il s’agit de moraliser et rendre notre police davantage responsable. Le sujet étant d’intérêt général et national, il a eu l’approbation de tous à l’unanimité.
F.C