Le Syndicat national de l’Enseignement primaire public de Côte d’Ivoire (SYNEPPCI) a tenu, hier, sa rentrée syndicale, à son siège à Marcory Sainte Thérèse. Il était question, au cours de cette rencontre tenue avec l’ensemble des délégués, pour le secrétaire général Andjou Andjou, de faire le point des activités syndicales menées au cours de l’année scolaire écoulée, présenter la nouvelle plateforme revendicative avec les éléments clés qu’elle va comporter. Les cours de mercredi, l’interdiction d’activité syndicale aux directeurs d’écoles, les indemnités de logement, le recrutement des instituteurs contractuels, la Mugefci…sont entre autres les points abordés.
De l’Arrêté du ministère de l’Education nationale interdisant aux directeurs d’écoles d’exercer leur droit syndical, le secrétaire général du Sneppci a dénoncé une injustice faite aux directeurs d’écoles. « Ce n’est pas juste, ce n’est pas normal et en présence du Directeur juridique du ministère de l’Education nationale, cette préoccupation a été posée. Il nous a répondus qu’il n’était pas informé de l’existence d’un tel arrêté et que nous avons 4 mois pour attaquer cet arrêté ». Pour le général Andjou, « Un directeur d’école est un instituteur, dès lors qu’il tient une salle de classe. Nous sommes en train de discuter avec madame le ministre pour qu’elle retire cet arrêté 0041 et nous espérons qu’elle va le faire le plus rapidement » a-t-il fait savoir. Abordant les cours de mercredi, il a indiqué que cette préoccupation qui figurait au titre des revendications l’an dernier n’a pu avoir gain de cause et qu’elle sera reconduite cette année. « Nous ne voulons pas de cours de mercredi et cela va figurer en bonne et due place dans nos revendications ».
Revenant sur le thème retenu par la ministre Kandia Camara, cette année scolaire, le Sneppci y a trouvé des failles, voire des contrevérités avec la réalité « Enseignants compétents, performants et engagés, assurance d’une école de qualité. Quand on prend ce thème et on scrute notre ministère, il y a des incongruités. Recrutement de 5.000 instituteurs contractuels formés en 2 mois. Avec cela, peut-on parler de qualité ? Nous sommes contre ce temps de formation » a-t-il dénoncé. Et de poursuivre pour dire « En plus de cela, ils vont percevoir 100.000francs par mois. Mais le comble, c’est qu’ils vont tenir les mêmes classes que les anciens, c’est une bombe à retardement, c’est injuste, c’est du deux poids deux mesures. Après 2 ans de formation dont un an en situation de responsabilités, c’est après 4 ans que les instituteurs formés au Cafop perçoivent leur premier amendement, leur premier salaire. Là où les contractuels ont deux mois de formation et les enseignants ont 4 ans pour recevoir leur salaire, ce n’est pas normal, c’est livrer nos enseignants à toutes sortes de maux. Trop d’incongruités, cela doit sûrement cacher quelque chose » s’est-il indigné. Sur l’arrimage de la Mugefci à la Caisse nationale d’assurance maladie, le Sneppci dit niet et ce, au regard des difficultés que présente déjà cette assurance pour les fonctionnaires. « Avec la Mugefci, on pouvait se soigner sans souci et les bons passaient, mais avec la procédure de la Cnma, ce n’est pas fait pour nous aider, bien au contraire. Vraiment, nous n’en voulons pas. Laissez la Mugfci faire ce qu’elle a toujours fait ».
JEAN PRISCA
De l’Arrêté du ministère de l’Education nationale interdisant aux directeurs d’écoles d’exercer leur droit syndical, le secrétaire général du Sneppci a dénoncé une injustice faite aux directeurs d’écoles. « Ce n’est pas juste, ce n’est pas normal et en présence du Directeur juridique du ministère de l’Education nationale, cette préoccupation a été posée. Il nous a répondus qu’il n’était pas informé de l’existence d’un tel arrêté et que nous avons 4 mois pour attaquer cet arrêté ». Pour le général Andjou, « Un directeur d’école est un instituteur, dès lors qu’il tient une salle de classe. Nous sommes en train de discuter avec madame le ministre pour qu’elle retire cet arrêté 0041 et nous espérons qu’elle va le faire le plus rapidement » a-t-il fait savoir. Abordant les cours de mercredi, il a indiqué que cette préoccupation qui figurait au titre des revendications l’an dernier n’a pu avoir gain de cause et qu’elle sera reconduite cette année. « Nous ne voulons pas de cours de mercredi et cela va figurer en bonne et due place dans nos revendications ».
Revenant sur le thème retenu par la ministre Kandia Camara, cette année scolaire, le Sneppci y a trouvé des failles, voire des contrevérités avec la réalité « Enseignants compétents, performants et engagés, assurance d’une école de qualité. Quand on prend ce thème et on scrute notre ministère, il y a des incongruités. Recrutement de 5.000 instituteurs contractuels formés en 2 mois. Avec cela, peut-on parler de qualité ? Nous sommes contre ce temps de formation » a-t-il dénoncé. Et de poursuivre pour dire « En plus de cela, ils vont percevoir 100.000francs par mois. Mais le comble, c’est qu’ils vont tenir les mêmes classes que les anciens, c’est une bombe à retardement, c’est injuste, c’est du deux poids deux mesures. Après 2 ans de formation dont un an en situation de responsabilités, c’est après 4 ans que les instituteurs formés au Cafop perçoivent leur premier amendement, leur premier salaire. Là où les contractuels ont deux mois de formation et les enseignants ont 4 ans pour recevoir leur salaire, ce n’est pas normal, c’est livrer nos enseignants à toutes sortes de maux. Trop d’incongruités, cela doit sûrement cacher quelque chose » s’est-il indigné. Sur l’arrimage de la Mugefci à la Caisse nationale d’assurance maladie, le Sneppci dit niet et ce, au regard des difficultés que présente déjà cette assurance pour les fonctionnaires. « Avec la Mugefci, on pouvait se soigner sans souci et les bons passaient, mais avec la procédure de la Cnma, ce n’est pas fait pour nous aider, bien au contraire. Vraiment, nous n’en voulons pas. Laissez la Mugfci faire ce qu’elle a toujours fait ».
JEAN PRISCA