Monsieur le Président,
Je voudrais, au nom du Gouvernement ivoirien, féliciter Monsieur le Directeur Général du Bureau International du Travail (BIT) pour la qualité du rapport intitulé « Vers plus de justice sociale : façonner l’avenir du travail en Afrique ».
Cet important document fait le point des avancées réalisées depuis les engagements pris à travers la déclaration d’Addis-Abeba et donne des orientations pour construire un avenir du travail centré sur l’humain et qui place les droits et les aspirations des personnes au cœur des politiques économiques, sociales et environnementales.
La Côte d’Ivoire partage cette vision dans laquelle elle s’est déjà investie et pour laquelle elle va produire ses efforts.
Monsieur le Président,
Pour parvenir à un avenir du travail fondé sur l’épanouissement de l’humain, une croissance forte et stable, préalable à l’instauration durable du travail décent, l’Afrique devrait pouvoir s’appuyer sur sa richesse en ressources naturelles, l’évolution de sa démographie et la jeunesse de sa population qui représente 65% de la population du continent. Cependant, force est de constater que le continent se heurte à bien des difficultés qui ralentissent son progrès.
Pour sa part, le Gouvernement Ivoirien voudrait relever les avancées notables enregistrées dans le monde du travail en Côte d’Ivoire et les défis que nous avons à cœur de relever pour le bien-être de nos populations.
En effet, à travers les Programmes Nationaux de Développement 2012-2015 et 2016 – 2020, la Côte d’Ivoire s’est engagée dans un vaste chantier de réformes et d’actions, en s’appuyant sur les Objectifs de Développement Durable, afin de consolider sa croissance et d’améliorer la qualité de vie de ses populations.
Ainsi, de nombreuses politiques et des programmes dont Le Programme social du Gouvernement (PS-Gouv), la Politique Nationale de l’Emploi (PNE), la Politique Nationale de la Jeunesse (PNJ) et sa Stratégie Nationale d’Insertion et d’Emploi Jeunes (SNIEJ), la Politique Nationale du Travail (PNT), la Stratégie Nationale de Protection Sociale (SNPS), la Politique spécifique de sécurité et santé au travail (PSSST) et le programme de sécurité et santé au travail ont été élaborés et sont en cours de mise en œuvre.
Le Programme Pays de Travail Décent 2017-2020, élaboré par les mandants tripartites, articule de façon cohérente et efficace toutes les politiques, programmes et actions à mener dans le cadre de la mise en œuvre de l’Agenda du Travail décent.
La création d’emplois productifs et accessibles aux jeunes, aux femmes et aux personnes en situation de handicap est également au cœur de notre action avec l’introduction de divers dispositifs dans le Code du Travail, la mise en place d’un guichet unique emploi, l’institution de mesures et de fonds pour l’autonomisation des femmes, l’insertion des personnes en situation de handicap et le recrutement dérogatoire de ces derniers.
La mise en place d’une Stratégie Nationale Intégrée pour la transition de l’Economie informelle vers l’économie formelle, en cours d’élaboration, devrait permettre de structurer l’économie informelle qui représente 93% des emplois en Côte d’Ivoire.
Ces efforts destinés à faciliter l’accès à l’emploi et à le rendre plus productif sont complétés par l’instauration d’une couverture universelle contre le risque maladie, à moindre coût, de la mise en œuvre d’un projet filets sociaux productifs pour l’inclusion des ménages les plus vulnérables en milieu rural et l’institution d’un régime de prévoyance sociale pour les travailleurs indépendants.
Par ailleurs, la lutte contre le travail des enfants reste une priorité absolue. En Côte d’Ivoire, la Première Dame, Madame Dominique OUATTARA, qui s’y est investie, supervise le dispositif mis en place pour parvenir à l’éradication totale de ce phénomène. A cet effet, un cadre juridique renforçant les droits et la protection de l’enfant a été mis en place.
Le dialogue social n’est pas resté en marge des efforts entrepris depuis 2015. Un cadre national de dialogue social plus structuré a été mis en place, à savoir le Conseil National du Dialogue Social et les autres organes, aussi bien bipartites que tripartites fonctionnent régulièrement, permettant aux mandants tripartites de construire ensemble tout le dispositif cité plus haut.
Malgré toutes ces démarches entreprises par le gouvernement ivoirien, de nombreux défis restent à relever.
Ainsi, pour les dix (10) prochaines années, nos actions futures devraient être focalisées sur des initiatives visant à :
renforcer l’intégration régionale africaine en vue d’accroître les échanges communautaires et favoriser la création de richesses et d’emplois décents ;
améliorer l’environnement des affaires et renforcer les Institutions du marché du travail ;
fournir des outils et conseils stratégiques pour lutter contre l’exclusion et la marginalisation dans des domaines de la sécurité sociale, de l’urbanisation durable et des politiques budgétaires ;
mettre en place des systèmes d’évaluation et de suivi de la pauvreté pour générer des données concrètes et ciblées ;
assurer l’accès pour tous aux services publics de base ;
encourager des modèles de production et de consommation durable ;
promouvoir l’investissement dans le Travail décent et durable ; et
consolider le dialogue social dans nos états ;
Pour l’atteinte de ces objectifs, nous savons pouvoir nous appuyer sur l’OIT, à qui nous réaffirmons notre volonté commune de parvenir à une démocratisation de la composition de l’Organisation, afin qu’ensemble, africains et non africains nous puissions construire un avenir juste et égalitaire pour tous.
Je vous remercie de votre aimable attention.
Je voudrais, au nom du Gouvernement ivoirien, féliciter Monsieur le Directeur Général du Bureau International du Travail (BIT) pour la qualité du rapport intitulé « Vers plus de justice sociale : façonner l’avenir du travail en Afrique ».
Cet important document fait le point des avancées réalisées depuis les engagements pris à travers la déclaration d’Addis-Abeba et donne des orientations pour construire un avenir du travail centré sur l’humain et qui place les droits et les aspirations des personnes au cœur des politiques économiques, sociales et environnementales.
La Côte d’Ivoire partage cette vision dans laquelle elle s’est déjà investie et pour laquelle elle va produire ses efforts.
Monsieur le Président,
Pour parvenir à un avenir du travail fondé sur l’épanouissement de l’humain, une croissance forte et stable, préalable à l’instauration durable du travail décent, l’Afrique devrait pouvoir s’appuyer sur sa richesse en ressources naturelles, l’évolution de sa démographie et la jeunesse de sa population qui représente 65% de la population du continent. Cependant, force est de constater que le continent se heurte à bien des difficultés qui ralentissent son progrès.
Pour sa part, le Gouvernement Ivoirien voudrait relever les avancées notables enregistrées dans le monde du travail en Côte d’Ivoire et les défis que nous avons à cœur de relever pour le bien-être de nos populations.
En effet, à travers les Programmes Nationaux de Développement 2012-2015 et 2016 – 2020, la Côte d’Ivoire s’est engagée dans un vaste chantier de réformes et d’actions, en s’appuyant sur les Objectifs de Développement Durable, afin de consolider sa croissance et d’améliorer la qualité de vie de ses populations.
Ainsi, de nombreuses politiques et des programmes dont Le Programme social du Gouvernement (PS-Gouv), la Politique Nationale de l’Emploi (PNE), la Politique Nationale de la Jeunesse (PNJ) et sa Stratégie Nationale d’Insertion et d’Emploi Jeunes (SNIEJ), la Politique Nationale du Travail (PNT), la Stratégie Nationale de Protection Sociale (SNPS), la Politique spécifique de sécurité et santé au travail (PSSST) et le programme de sécurité et santé au travail ont été élaborés et sont en cours de mise en œuvre.
Le Programme Pays de Travail Décent 2017-2020, élaboré par les mandants tripartites, articule de façon cohérente et efficace toutes les politiques, programmes et actions à mener dans le cadre de la mise en œuvre de l’Agenda du Travail décent.
La création d’emplois productifs et accessibles aux jeunes, aux femmes et aux personnes en situation de handicap est également au cœur de notre action avec l’introduction de divers dispositifs dans le Code du Travail, la mise en place d’un guichet unique emploi, l’institution de mesures et de fonds pour l’autonomisation des femmes, l’insertion des personnes en situation de handicap et le recrutement dérogatoire de ces derniers.
La mise en place d’une Stratégie Nationale Intégrée pour la transition de l’Economie informelle vers l’économie formelle, en cours d’élaboration, devrait permettre de structurer l’économie informelle qui représente 93% des emplois en Côte d’Ivoire.
Ces efforts destinés à faciliter l’accès à l’emploi et à le rendre plus productif sont complétés par l’instauration d’une couverture universelle contre le risque maladie, à moindre coût, de la mise en œuvre d’un projet filets sociaux productifs pour l’inclusion des ménages les plus vulnérables en milieu rural et l’institution d’un régime de prévoyance sociale pour les travailleurs indépendants.
Par ailleurs, la lutte contre le travail des enfants reste une priorité absolue. En Côte d’Ivoire, la Première Dame, Madame Dominique OUATTARA, qui s’y est investie, supervise le dispositif mis en place pour parvenir à l’éradication totale de ce phénomène. A cet effet, un cadre juridique renforçant les droits et la protection de l’enfant a été mis en place.
Le dialogue social n’est pas resté en marge des efforts entrepris depuis 2015. Un cadre national de dialogue social plus structuré a été mis en place, à savoir le Conseil National du Dialogue Social et les autres organes, aussi bien bipartites que tripartites fonctionnent régulièrement, permettant aux mandants tripartites de construire ensemble tout le dispositif cité plus haut.
Malgré toutes ces démarches entreprises par le gouvernement ivoirien, de nombreux défis restent à relever.
Ainsi, pour les dix (10) prochaines années, nos actions futures devraient être focalisées sur des initiatives visant à :
renforcer l’intégration régionale africaine en vue d’accroître les échanges communautaires et favoriser la création de richesses et d’emplois décents ;
améliorer l’environnement des affaires et renforcer les Institutions du marché du travail ;
fournir des outils et conseils stratégiques pour lutter contre l’exclusion et la marginalisation dans des domaines de la sécurité sociale, de l’urbanisation durable et des politiques budgétaires ;
mettre en place des systèmes d’évaluation et de suivi de la pauvreté pour générer des données concrètes et ciblées ;
assurer l’accès pour tous aux services publics de base ;
encourager des modèles de production et de consommation durable ;
promouvoir l’investissement dans le Travail décent et durable ; et
consolider le dialogue social dans nos états ;
Pour l’atteinte de ces objectifs, nous savons pouvoir nous appuyer sur l’OIT, à qui nous réaffirmons notre volonté commune de parvenir à une démocratisation de la composition de l’Organisation, afin qu’ensemble, africains et non africains nous puissions construire un avenir juste et égalitaire pour tous.
Je vous remercie de votre aimable attention.