Abidjan (Côte d'Ivoire) - Le Bureau de l'Assemblée nationale ivoirienne a rejeté à l'unanimité à l'issue d'un vote au scrutin secret, la requête de l'opposition parlementaire demandant la suspension des poursuites contre des députés accusés d'atteinte à l'autorité de l'État, annonçant que cette décision sera soumise à une prochaine plénière pour délibération, a appris APA mardi de source officielle.
« Par la présente, je vous informe qu'en raison de la clôture des travaux de la session parlementaire intervenue le 27 décembre dernier et conformément aux dispositions de l'article 47 alinéa 2 du règlement intérieur de l'Assemblée nationale, j'ai donc soumis l'examen de votre requête au bureau de notre institution parlementaire convoqué spécialement à cette fin le lundi 06 janvier 2020. Après examen de votre requête, celle-ci a été rejetée à l'issue du vote au scrutin secret à l'unanimité des membres du bureau présents», rapporte un courrier d'Amadou Soumahoro, le président du parlement ivoirien adressé aux groupes parlementaires Vox Populi, Parti démocratique de Côte d'Ivoire ( PDCI) et Rassemblement.
«Les conclusions du bureau de l'Assemblée nationale seront soumises à une prochaine plénière pour délibération conformément aux dispositions de l'article 92 alinéa 3 précité», a-t-il ajouté. Selon M. Soumahoro, la requête de l'opposition parlementaire a été réceptionnée par son cabinet le 27 décembre 2019, « toute chose qui a rendu impossible l'examen en session ordinaire de la demande présentée ».
Par ailleurs, il a justifié que constituer une commission pour l'examen du dossier, lui donner le temps de se réunir pour recevoir et analyser votre rapport circonstancié et présenter ses conclusions en séance publique « était irréalisable ».
Depuis le 23 décembre dernier, des proches de Guillaume Soro, l'ex-président de l'Assemblée nationale ivoirienne dont cinq députés, sont en prison pour « atteinte à l'autorité de l'État et trouble à l'ordre public ».
Il s'agit de MM. Alain Lobognon, Yao Soumaïla, Soro Kanigui, Camara Loukimane et Kando Soumahoro. Le 20 janvier dernier, le bureau de l'Assemblée nationale ivoirienne a levé l'immunité parlementaire de Guillaume Soro et de cinq autres députés accusés d'atteinte à l'autorité de l'État. L'opposition parlementaire s'était insurgée contre cette décision l'estimant « nulle parce que mal fondée et illégale ».
LB/ls
« Par la présente, je vous informe qu'en raison de la clôture des travaux de la session parlementaire intervenue le 27 décembre dernier et conformément aux dispositions de l'article 47 alinéa 2 du règlement intérieur de l'Assemblée nationale, j'ai donc soumis l'examen de votre requête au bureau de notre institution parlementaire convoqué spécialement à cette fin le lundi 06 janvier 2020. Après examen de votre requête, celle-ci a été rejetée à l'issue du vote au scrutin secret à l'unanimité des membres du bureau présents», rapporte un courrier d'Amadou Soumahoro, le président du parlement ivoirien adressé aux groupes parlementaires Vox Populi, Parti démocratique de Côte d'Ivoire ( PDCI) et Rassemblement.
«Les conclusions du bureau de l'Assemblée nationale seront soumises à une prochaine plénière pour délibération conformément aux dispositions de l'article 92 alinéa 3 précité», a-t-il ajouté. Selon M. Soumahoro, la requête de l'opposition parlementaire a été réceptionnée par son cabinet le 27 décembre 2019, « toute chose qui a rendu impossible l'examen en session ordinaire de la demande présentée ».
Par ailleurs, il a justifié que constituer une commission pour l'examen du dossier, lui donner le temps de se réunir pour recevoir et analyser votre rapport circonstancié et présenter ses conclusions en séance publique « était irréalisable ».
Depuis le 23 décembre dernier, des proches de Guillaume Soro, l'ex-président de l'Assemblée nationale ivoirienne dont cinq députés, sont en prison pour « atteinte à l'autorité de l'État et trouble à l'ordre public ».
Il s'agit de MM. Alain Lobognon, Yao Soumaïla, Soro Kanigui, Camara Loukimane et Kando Soumahoro. Le 20 janvier dernier, le bureau de l'Assemblée nationale ivoirienne a levé l'immunité parlementaire de Guillaume Soro et de cinq autres députés accusés d'atteinte à l'autorité de l'État. L'opposition parlementaire s'était insurgée contre cette décision l'estimant « nulle parce que mal fondée et illégale ».
LB/ls