La Commission Nationale des Frontières de Côte d’Ivoire démarre ses activités avec une rencontre de haut niveau à échelle régionale, portée sur la planification opérationnelle de gestion des frontières pour l’année 2020.
Ouverte ce mardi 18 février à Abidjan, cette session permettra, à travers le partage d’expériences, de renforcer la lutte contre l’insécurité, la criminalité transfrontalière, la migration irrégulière et la pauvreté dans la zone transfrontalière. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre de l’appui de la GIZ, programme du ministère Allemand des affaires étrangères.
Pour Diakalidia Konaté, Secrétaire Exécutif de la Commission nationale des frontières, la gestion de frontière nécessite une parfaite collaboration avec les voisins. C’est ainsi que les pays qui partagent les mêmes défis que la Côte d’Ivoire que sont la Guinée, le Mali et le Burkina Faso sont représentés à cette activité.
« Cette rencontre nous permettra de mettre sur papier les différentes étapes de nos activités de délimitations des frontières dans une ambiance de coexistence pacifique. On ne délimite pas les frontières pour opposer les peuples, mais plutôt pour les intégrer », a t-il soutenu.
Gérôme Dakouo, Coordinateur Régional du programme GIZ/PFUA, a, pour sa part, asserté que les frontières ne doivent pas créer des barrières mais plutôt des passerelles pour renforcer l’intégration des peuples. « Il est important que chaque pays connaisse ses frontières, les accepte et les efface comme l’a fait l’Union Européenne (UE) », a t-il prôné.
Sur l’état actuel des frontières, il a décrié le fait que les règles de vivre ensemble de la CEDEAO ne soient pas respectées du fait des nombreuses tracasseries sur les routes. Selon lui, ces désagréments seront abordés au cours de ladite rencontre qui s’étend sur trois (3) jours.
A l’en croire, « la guerre au sahel ne trouvera pas de solution par les armes, mais plutôt par la collaboration des peuples, car c’est eux les premiers soldats sur le terrain».
Dans son intervention, Félicien Amani, Directeur de Cabinet du ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, a souligné que cette session arrive à point nommé au moment où la Côte d’Ivoire s’apprête à entamer le processus d’élaboration de son document de politique de stratégies nationales des frontières. Il a garanti aux participants l’engagement de la Côte d’Ivoire à jouer son rôle dans ce processus.
Rappelons que le programme frontière de l’Union Africaine (PFUA) a été adopté le 7 juin 2007 par les ministres en charge de la gestion des frontières.
JOB
Ouverte ce mardi 18 février à Abidjan, cette session permettra, à travers le partage d’expériences, de renforcer la lutte contre l’insécurité, la criminalité transfrontalière, la migration irrégulière et la pauvreté dans la zone transfrontalière. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre de l’appui de la GIZ, programme du ministère Allemand des affaires étrangères.
Pour Diakalidia Konaté, Secrétaire Exécutif de la Commission nationale des frontières, la gestion de frontière nécessite une parfaite collaboration avec les voisins. C’est ainsi que les pays qui partagent les mêmes défis que la Côte d’Ivoire que sont la Guinée, le Mali et le Burkina Faso sont représentés à cette activité.
« Cette rencontre nous permettra de mettre sur papier les différentes étapes de nos activités de délimitations des frontières dans une ambiance de coexistence pacifique. On ne délimite pas les frontières pour opposer les peuples, mais plutôt pour les intégrer », a t-il soutenu.
Gérôme Dakouo, Coordinateur Régional du programme GIZ/PFUA, a, pour sa part, asserté que les frontières ne doivent pas créer des barrières mais plutôt des passerelles pour renforcer l’intégration des peuples. « Il est important que chaque pays connaisse ses frontières, les accepte et les efface comme l’a fait l’Union Européenne (UE) », a t-il prôné.
Sur l’état actuel des frontières, il a décrié le fait que les règles de vivre ensemble de la CEDEAO ne soient pas respectées du fait des nombreuses tracasseries sur les routes. Selon lui, ces désagréments seront abordés au cours de ladite rencontre qui s’étend sur trois (3) jours.
A l’en croire, « la guerre au sahel ne trouvera pas de solution par les armes, mais plutôt par la collaboration des peuples, car c’est eux les premiers soldats sur le terrain».
Dans son intervention, Félicien Amani, Directeur de Cabinet du ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, a souligné que cette session arrive à point nommé au moment où la Côte d’Ivoire s’apprête à entamer le processus d’élaboration de son document de politique de stratégies nationales des frontières. Il a garanti aux participants l’engagement de la Côte d’Ivoire à jouer son rôle dans ce processus.
Rappelons que le programme frontière de l’Union Africaine (PFUA) a été adopté le 7 juin 2007 par les ministres en charge de la gestion des frontières.
JOB