Abidjan (Côte d’Ivoire) - Un atelier sous-régional pour la « planification opérationnelle » de la gestion des frontières en 2020 s’est ouvert, mardi à Abidjan, avec la participation des responsables de gestion des frontières du Burkina, de la Côte d’Ivoire, du Mali, de la Guinée et du Sénégal, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.
Cette rencontre initiée par le Programme frontière de l’Union africaine (PFUA) vise entre autres à faire l’état des lieux de la gestion des frontières de ces pays participants et à élaborer un plan opérationnel au titre de l’année 2020 en matière de coopération transfrontalière.
A l’ouverture des travaux, Félicien Ipou Amani, le directeur de cabinet du ministre ivoirien de l’Administration du territoire et de la décentralisation a salué le bien-fondé de ces assises qui arrivent « à point nommé» selon lui, car la Côte d’Ivoire s’apprête à élaborer son plan stratégique de gestion des frontières.
Auparavant, Gérôme Dakouo, le coordinateur régional du GIZ (Agence allemande de coopération internationale), a estimé que chaque pays doit « connaître ses frontières, les accepter et ensuite les effacer ».
« Tant qu’un pays ne connaît pas ses frontières, il ne peut pas assurer sa souveraineté», a-t-il affirmé, soulignant cependant que « cela ne veut pas dire qu’il faut créer des barrières ».
Pour M. Dakouo, il faut créer des passerelles et faire en sorte que ces barrières ne soient pas un frein à l’intégration sous-régionale et régionale.
« On ne délimite pas les frontières pour opposer les peuples. Bien entendu, c’est pour intégrer les peuples », a renchéri, le Secrétaire exécutif de la Commission nationale des frontières de Côte d’Ivoire, Diakalidia Konaté.
« Ces pays sont présents avec nous pour que nous puissions traiter l’ensemble des défis auxquels nous sommes confrontés. Le défi d’insécurité à nos frontières, le défi de la criminalité transfrontalière, le défi de la pauvreté de nos zones transfrontalières et le défi de la migration irrégulière», a par ailleurs expliqué M. Konaté ajoutant que les échanges aboutiront à l’élaboration d’un « plan d’actions opérationnel» pour l’année 2020.
Le Secrétariat exécutif de la Commission nationale des frontières a pour mission de procéder à la délimitation et à la démarcation des frontières de la Côte d’Ivoire avec les pays voisins.
C’est pourquoi, a expliqué M. Konaté, « ces pays voisins sont présents avec nous pour pouvoir mettre sur papier les différentes étapes de nos activités visant à délimiter et à démarquer nos frontières dans une ambiance de coexistence pacifique».
Cet atelier dénommé « rencontre de planification opérationnelle pour l’année 2020» sera sanctionné par l’élaboration des plans d’actions bilatéraux (entre pays voisins) et interne au titre de l’année 2020. Il s’achèvera jeudi prochain.
LB/ls
Cette rencontre initiée par le Programme frontière de l’Union africaine (PFUA) vise entre autres à faire l’état des lieux de la gestion des frontières de ces pays participants et à élaborer un plan opérationnel au titre de l’année 2020 en matière de coopération transfrontalière.
A l’ouverture des travaux, Félicien Ipou Amani, le directeur de cabinet du ministre ivoirien de l’Administration du territoire et de la décentralisation a salué le bien-fondé de ces assises qui arrivent « à point nommé» selon lui, car la Côte d’Ivoire s’apprête à élaborer son plan stratégique de gestion des frontières.
Auparavant, Gérôme Dakouo, le coordinateur régional du GIZ (Agence allemande de coopération internationale), a estimé que chaque pays doit « connaître ses frontières, les accepter et ensuite les effacer ».
« Tant qu’un pays ne connaît pas ses frontières, il ne peut pas assurer sa souveraineté», a-t-il affirmé, soulignant cependant que « cela ne veut pas dire qu’il faut créer des barrières ».
Pour M. Dakouo, il faut créer des passerelles et faire en sorte que ces barrières ne soient pas un frein à l’intégration sous-régionale et régionale.
« On ne délimite pas les frontières pour opposer les peuples. Bien entendu, c’est pour intégrer les peuples », a renchéri, le Secrétaire exécutif de la Commission nationale des frontières de Côte d’Ivoire, Diakalidia Konaté.
« Ces pays sont présents avec nous pour que nous puissions traiter l’ensemble des défis auxquels nous sommes confrontés. Le défi d’insécurité à nos frontières, le défi de la criminalité transfrontalière, le défi de la pauvreté de nos zones transfrontalières et le défi de la migration irrégulière», a par ailleurs expliqué M. Konaté ajoutant que les échanges aboutiront à l’élaboration d’un « plan d’actions opérationnel» pour l’année 2020.
Le Secrétariat exécutif de la Commission nationale des frontières a pour mission de procéder à la délimitation et à la démarcation des frontières de la Côte d’Ivoire avec les pays voisins.
C’est pourquoi, a expliqué M. Konaté, « ces pays voisins sont présents avec nous pour pouvoir mettre sur papier les différentes étapes de nos activités visant à délimiter et à démarquer nos frontières dans une ambiance de coexistence pacifique».
Cet atelier dénommé « rencontre de planification opérationnelle pour l’année 2020» sera sanctionné par l’élaboration des plans d’actions bilatéraux (entre pays voisins) et interne au titre de l’année 2020. Il s’achèvera jeudi prochain.
LB/ls