Le nouveau coordonnateur du Système des Nations-Unies en Côte d’Ivoire, Philippe Poinsot, a effectué mercredi une visite au siège du Conseil national des Droits de l’Homme (CNDH), à Abidjan, où il a échangé avec les membres de l’institution, rassurant que les Nations-Unies soutiendront la Côte d’Ivoire en matière des Droits de l’Homme.
M. Poinsot, précédemment en poste à Rabat, au Maroc, remplace Babacar Cissé, ex-coordinateur résident des activités opérationnelles du Système des Nations-Unies en Côte d’Ivoire. Il entreprend cette visite en prélude d’un programme de coopération de cinq ans devant être finalisé avec le pays d’ici à juin.
Il a félicité l’équipe du Conseil national des Droits de l’Homme, dirigée par Mme Namizata Sangaré, pour le travail accompli, tout en assurant accompagner l’institution sur les questions concernant les droits de l’Homme.
Mme Namizata Sangaré a fait un état de la situation des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire, évoquant entre autres, le domaine politique marqué par un processus électoral devant aboutir au scrutin présidentiel d’octobre 2020, l’éducation, les violences faites aux femmes, la santé et les personnes en détention.
La présidente du CNDH, Mme Namizata Sangaré, a demandé un soutien du Système des Nations-Unies afin que la Côte d’Ivoire accède au statut A, un standard international issu des principes de Paris, pour bénéficier d’appuis de l’ONU, ainsi que du matériel roulant et de bureau.
Le nouveau chef du Système des Nations-Unies en Côte d’Ivoire, a indiqué que son institution allait également accompagner le CNDH dans cette graduation afin qu’il puisse davantage asseoir la crédibilité de l’institution qui a des représentations dans les différentes régions du pays.
Le fonds de soutien actuel en faveur de l’Etat ivoirien provient du Fonds de la consolidation de la paix, une fenêtre de financement qui risque de se refermer puisque la Côte d’Ivoire estime qu’il n’est plus nécessaire qu’elle se retrouve sur l’agenda pour la Commission pour la consolidation de la paix.
M. Philippe Poinsot a laissé entendre qu’il allait solliciter auprès des partenaires financiers et au développement des ressources pour soutenir les efforts de la Côte d’Ivoire en matière de Droits de l’Homme, ce qui devrait permettre au pays d’avoir des joutes électorales apaisées.
La Côte d’Ivoire a connu une grave crise post-électorale en 2010/2011 ayant occasionné plus de 3 000 morts selon des enquêtes officielles. Pour garantir le respect des droits de l’Homme lors des joutes à venir, le CNDH a initié une rencontre avec les points focaux « Droits de l’Homme » des partis politiques.
Ce dispositif se veut « un mécanisme de travail pour éviter que 2020 accouche de 2010 », avait déclaré Mme Namizata Sangaré, la présidente du CNDH, lors d’une rencontre avec des représentants de partis et groupements politiques, au siège de l’institution à Abidjan.
Après une réforme des Nations-Unies, le coordonnateur a désormais « une fonction en temps plein et indépendante sur la coordination de tout le système des Nations-Unies pour le développement ». M. Poinsot devra coordonner les 17 agences du système des Nations-Unies en Côte d’Ivoire.
Il dispose d’un bureau renforcé. Il avait à ses côtés, lors de la visite, la cheffe de Bureau de Coordination du système des Nations-Unies. Un séminaire évoqué par M. Poinsot est en vue afin de mieux identifier les besoins du pays en matière des droits de l’Homme et l’accompagner sur ses priorités.
AP/ls
M. Poinsot, précédemment en poste à Rabat, au Maroc, remplace Babacar Cissé, ex-coordinateur résident des activités opérationnelles du Système des Nations-Unies en Côte d’Ivoire. Il entreprend cette visite en prélude d’un programme de coopération de cinq ans devant être finalisé avec le pays d’ici à juin.
Il a félicité l’équipe du Conseil national des Droits de l’Homme, dirigée par Mme Namizata Sangaré, pour le travail accompli, tout en assurant accompagner l’institution sur les questions concernant les droits de l’Homme.
Mme Namizata Sangaré a fait un état de la situation des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire, évoquant entre autres, le domaine politique marqué par un processus électoral devant aboutir au scrutin présidentiel d’octobre 2020, l’éducation, les violences faites aux femmes, la santé et les personnes en détention.
La présidente du CNDH, Mme Namizata Sangaré, a demandé un soutien du Système des Nations-Unies afin que la Côte d’Ivoire accède au statut A, un standard international issu des principes de Paris, pour bénéficier d’appuis de l’ONU, ainsi que du matériel roulant et de bureau.
Le nouveau chef du Système des Nations-Unies en Côte d’Ivoire, a indiqué que son institution allait également accompagner le CNDH dans cette graduation afin qu’il puisse davantage asseoir la crédibilité de l’institution qui a des représentations dans les différentes régions du pays.
Le fonds de soutien actuel en faveur de l’Etat ivoirien provient du Fonds de la consolidation de la paix, une fenêtre de financement qui risque de se refermer puisque la Côte d’Ivoire estime qu’il n’est plus nécessaire qu’elle se retrouve sur l’agenda pour la Commission pour la consolidation de la paix.
M. Philippe Poinsot a laissé entendre qu’il allait solliciter auprès des partenaires financiers et au développement des ressources pour soutenir les efforts de la Côte d’Ivoire en matière de Droits de l’Homme, ce qui devrait permettre au pays d’avoir des joutes électorales apaisées.
La Côte d’Ivoire a connu une grave crise post-électorale en 2010/2011 ayant occasionné plus de 3 000 morts selon des enquêtes officielles. Pour garantir le respect des droits de l’Homme lors des joutes à venir, le CNDH a initié une rencontre avec les points focaux « Droits de l’Homme » des partis politiques.
Ce dispositif se veut « un mécanisme de travail pour éviter que 2020 accouche de 2010 », avait déclaré Mme Namizata Sangaré, la présidente du CNDH, lors d’une rencontre avec des représentants de partis et groupements politiques, au siège de l’institution à Abidjan.
Après une réforme des Nations-Unies, le coordonnateur a désormais « une fonction en temps plein et indépendante sur la coordination de tout le système des Nations-Unies pour le développement ». M. Poinsot devra coordonner les 17 agences du système des Nations-Unies en Côte d’Ivoire.
Il dispose d’un bureau renforcé. Il avait à ses côtés, lors de la visite, la cheffe de Bureau de Coordination du système des Nations-Unies. Un séminaire évoqué par M. Poinsot est en vue afin de mieux identifier les besoins du pays en matière des droits de l’Homme et l’accompagner sur ses priorités.
AP/ls