Bouaké- Le procès en appel du président du conseil régional de Gbêkê et vice-président du PDCI-RDA, Jacques Mangoua, prévu pour se tenir ce mardi, a été reporté au 24 mars pour non comparution du prévenu.
Ce dernier n’a pu être transféré de la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA) où il est en détention à Bouaké pour comparaître devant la cour d’Appel. Une situation que déplore le conseil de M. Mangoua. « Nous sommes venus démontrer à la Cour d’Appel que les éléments qui ont permis de condamner M. Mangoua Jacques ne sont pas réunis. Malheureusement, il n’a pas été extrait », a déclaré à la presse, Me Adjé Luc, membre du collège d’avocats en charge de la défense du premier responsable du conseil régional de Gbêkê.
Selon ce dernier, il était du devoir du parquet général près la Cour d’Appel de Bouaké de prendre « toutes les dispositions pour faire comparaître » leur client. « Deux policiers et un véhicule suffisent pour le transférer, d’autant plus que ce n’est pas un délinquant comme on a voulu le faire croire, encore moins un terroriste comme on l’a laissé supposer », fait-il observer.
A en croire l'ancien bâtonnier de l'ordre des avocats, « c’est volontairement » que ces dispositions n’ont pas été prises par le parquet général pour transférer leur client à Bouaké tout simplement pour « faire entrer le procès dans une « phase d’usure » qu’il juge inadmissible.
Accusé de détention de munitions d'armes de guerre sans autorisation administrative, Jacques Mangoua avait été condamné le 03 octobre 2019 à 5 ans d’emprisonnement ferme et 5 ans de privation des droits civiques. Il avait également écopé d’une amende de 5 millions FCFA, rappelle-ton.
rkk.
Ce dernier n’a pu être transféré de la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA) où il est en détention à Bouaké pour comparaître devant la cour d’Appel. Une situation que déplore le conseil de M. Mangoua. « Nous sommes venus démontrer à la Cour d’Appel que les éléments qui ont permis de condamner M. Mangoua Jacques ne sont pas réunis. Malheureusement, il n’a pas été extrait », a déclaré à la presse, Me Adjé Luc, membre du collège d’avocats en charge de la défense du premier responsable du conseil régional de Gbêkê.
Selon ce dernier, il était du devoir du parquet général près la Cour d’Appel de Bouaké de prendre « toutes les dispositions pour faire comparaître » leur client. « Deux policiers et un véhicule suffisent pour le transférer, d’autant plus que ce n’est pas un délinquant comme on a voulu le faire croire, encore moins un terroriste comme on l’a laissé supposer », fait-il observer.
A en croire l'ancien bâtonnier de l'ordre des avocats, « c’est volontairement » que ces dispositions n’ont pas été prises par le parquet général pour transférer leur client à Bouaké tout simplement pour « faire entrer le procès dans une « phase d’usure » qu’il juge inadmissible.
Accusé de détention de munitions d'armes de guerre sans autorisation administrative, Jacques Mangoua avait été condamné le 03 octobre 2019 à 5 ans d’emprisonnement ferme et 5 ans de privation des droits civiques. Il avait également écopé d’une amende de 5 millions FCFA, rappelle-ton.
rkk.