Ils se sont organisés en collectif pour espérer faire porter plus haut leur voix. Eux, ce sont les dirigeants de 16 entreprises fournisseurs de l’Assemblée nationale. Ces dirigeants d’entreprises ont formé le Collectif des fournisseurs de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire (Cofanci). Une organisation créée en février dernier pour réclamer les créances à eux dus par l’institution dirigée aujourd’hui par le président Amadou Soumahoro.
Barthélémy Konan, porte-parole de ce collectif et ses camarades étaient face à la presse ce mardi 17 mars 2020, à la Maison de la presse d’Abidjan, pour plaider devant les plus hautes autorités de l’Etat en vue du recouvrement de leur dette au montant de 1.459.408.394 FCFA. Cette dette, a explique M. Konan, est consécutive à des travaux effectués, ainsi que des livraisons faites à l’Assemblée nationale par leurs entreprises. « Nous avons réalisé ces prestations, car pour nous les hommes passent mais l’État reste une continuité. Cette confiance en nos institutions nous a permis d’engloutir nos fonds dans l’accomplissement des tâches à nous confier ».
Ces tâches, Barthélémy Konan en donne des détails. Il s’agit de la réhabilitation de dortoirs pour les militaires, la réhabilitation de la grande salle d’attente de l’Hémicycle et de la bibliothèque, de la livraison d’équipements informatiques et électroniques, des splits, de la peinture, etc.
Les factures de ces travaux et de ces livraisons, poursuit le conférencier, ont été transmises par voie d’huissier au président de l’Assemblée nationale (Pan), Amadou Soumahoro. Mais, la réaction du chef du Parlement ivoirien reste attendue, en vain. Mieux, l’inquiétude et le désespoir commencent à gagner les opérateurs en attente de leurs créances, qui ont décidé de faire monter un cri du cœur aux tenants du pouvoir. « Nous sollicitons la doléance de nos autorités suprêmes, en l’occurrence le président de la République, SE M. Alassane Ouattara, et Madame la Première dame, Dominique Ouattara, ainsi que le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly et le PAN, M. Amadou Soumahoro, afin qu’une solution rapide soit trouvée comme un père réagirait pour ses enfants en détresse », plaide le porte-parole du Cofanci, qui souligne les difficultés que rencontrent les entreprises concernées, leurs dirigeants et leurs employés pour la plupart mis en chômage. « Nos familles payent le prix, nous sommes confrontés à des cas de maladies, d’achat de médicaments, et malheureusement à des cas de décès ».
M. Barthélémy Konan termine en indiquant qu’un audit a été ordonné pour prouver que les travaux facturés ont bel et bien été effectués.
F.D.B
Barthélémy Konan, porte-parole de ce collectif et ses camarades étaient face à la presse ce mardi 17 mars 2020, à la Maison de la presse d’Abidjan, pour plaider devant les plus hautes autorités de l’Etat en vue du recouvrement de leur dette au montant de 1.459.408.394 FCFA. Cette dette, a explique M. Konan, est consécutive à des travaux effectués, ainsi que des livraisons faites à l’Assemblée nationale par leurs entreprises. « Nous avons réalisé ces prestations, car pour nous les hommes passent mais l’État reste une continuité. Cette confiance en nos institutions nous a permis d’engloutir nos fonds dans l’accomplissement des tâches à nous confier ».
Ces tâches, Barthélémy Konan en donne des détails. Il s’agit de la réhabilitation de dortoirs pour les militaires, la réhabilitation de la grande salle d’attente de l’Hémicycle et de la bibliothèque, de la livraison d’équipements informatiques et électroniques, des splits, de la peinture, etc.
Les factures de ces travaux et de ces livraisons, poursuit le conférencier, ont été transmises par voie d’huissier au président de l’Assemblée nationale (Pan), Amadou Soumahoro. Mais, la réaction du chef du Parlement ivoirien reste attendue, en vain. Mieux, l’inquiétude et le désespoir commencent à gagner les opérateurs en attente de leurs créances, qui ont décidé de faire monter un cri du cœur aux tenants du pouvoir. « Nous sollicitons la doléance de nos autorités suprêmes, en l’occurrence le président de la République, SE M. Alassane Ouattara, et Madame la Première dame, Dominique Ouattara, ainsi que le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly et le PAN, M. Amadou Soumahoro, afin qu’une solution rapide soit trouvée comme un père réagirait pour ses enfants en détresse », plaide le porte-parole du Cofanci, qui souligne les difficultés que rencontrent les entreprises concernées, leurs dirigeants et leurs employés pour la plupart mis en chômage. « Nos familles payent le prix, nous sommes confrontés à des cas de maladies, d’achat de médicaments, et malheureusement à des cas de décès ».
M. Barthélémy Konan termine en indiquant qu’un audit a été ordonné pour prouver que les travaux facturés ont bel et bien été effectués.
F.D.B