Il n’est jamais plus certain que les fournisseurs de l’Assemblée nationale regroupés au sein d’un collectif dénommé Cofanci puissent rentrer en possession de la somme de presqu’un milliard 500 millions de f Cfa qu’ils réclament. Ces fournisseurs devront attendre d’orienter leurs espoirs vers le palais présidentiel d’Abidjan où le dossier est censé atterrir. C’est ce qui ressort, en tout cas, de la rencontre qui a eu lieu entre lesdits prestataires de service et les services du président de l’Assemblée nationale, Amadou Soumahoro, le jeudi 02 mars dernier.
Selon un rapport de cette réunion relaté par un des participants, Touré Vammé, directeur de cabinet du président Soumahoro, et Diomandé Mamadou, directeur des affaires financières, n’ont pas fait de mystère sur la volonté de l’institution de s’acquitter de la dette de tous ses fournisseurs estimée à 2.994.000.000 FCFA y compris celle du Cofanci. Les collaborateurs du chef du Parlement auront même rassuré leurs interlocuteurs qu’il est du devoir de l’Etat de faire face à ses obligations, l’administration étant une continuité.
Toutefois, ils ont formellement remis en cause les montants de dette présentés par les 16 fournisseurs du Cofanci qui s’élèvent en tout à la somme de 1.459 408.394 FCFA. « Nous avons commandité un audit pour faire l’état des lieux. Le rapport de l’audit présente assez d’insuffisances dans les dossiers présentés par les fournisseurs. Le budget actuel de l’Assemblée Nationale n’a pas reçu de dotation pour l’apurement de la dette de 2.994.000.000 FCFA », a fait savoir le directeur de cabinet avant d’annoncer que l’Assemblée nationale entend « transférer le dossier et le rapport de l’audit au Président de la République qui représente l’Etat de Côte d’Ivoire pour que les fournisseurs soient payés ».
Le mardi 17 mars dernier, les dirigeants de ces 16 entreprises sollicitaient la bienveillance du président Soumahoro espérant trouver une suite favorable à leurs doléances. Mais, ils devront encore attendre, car leur dossier n’a pas encore fini son parcours.
Ces prestataires, faut-il le rappeler, avaient exécuté des travaux allant de la réhabilitation du dortoir des militaires et de la grande salle d’attente, de la rénovation de la bibliothèque à la livraison d’équipements informatiques et électroniques, ainsi qu’à l’équipement des salles en climatiseurs.
F.D.B
Selon un rapport de cette réunion relaté par un des participants, Touré Vammé, directeur de cabinet du président Soumahoro, et Diomandé Mamadou, directeur des affaires financières, n’ont pas fait de mystère sur la volonté de l’institution de s’acquitter de la dette de tous ses fournisseurs estimée à 2.994.000.000 FCFA y compris celle du Cofanci. Les collaborateurs du chef du Parlement auront même rassuré leurs interlocuteurs qu’il est du devoir de l’Etat de faire face à ses obligations, l’administration étant une continuité.
Toutefois, ils ont formellement remis en cause les montants de dette présentés par les 16 fournisseurs du Cofanci qui s’élèvent en tout à la somme de 1.459 408.394 FCFA. « Nous avons commandité un audit pour faire l’état des lieux. Le rapport de l’audit présente assez d’insuffisances dans les dossiers présentés par les fournisseurs. Le budget actuel de l’Assemblée Nationale n’a pas reçu de dotation pour l’apurement de la dette de 2.994.000.000 FCFA », a fait savoir le directeur de cabinet avant d’annoncer que l’Assemblée nationale entend « transférer le dossier et le rapport de l’audit au Président de la République qui représente l’Etat de Côte d’Ivoire pour que les fournisseurs soient payés ».
Le mardi 17 mars dernier, les dirigeants de ces 16 entreprises sollicitaient la bienveillance du président Soumahoro espérant trouver une suite favorable à leurs doléances. Mais, ils devront encore attendre, car leur dossier n’a pas encore fini son parcours.
Ces prestataires, faut-il le rappeler, avaient exécuté des travaux allant de la réhabilitation du dortoir des militaires et de la grande salle d’attente, de la rénovation de la bibliothèque à la livraison d’équipements informatiques et électroniques, ainsi qu’à l’équipement des salles en climatiseurs.
F.D.B