La ministre annonce le démarrage des cours ce lundi alors qu’aucune modalité pratique d’un tel changement n’est réunie.
C’est une course contre la montre pour Kandia Camara qui ne veut pas d’année blanche malgré le coronavirus mais, surtout une course insensée alors que l’utilisation de la télévision visant à s’adapter à la pandémie demande un minimum d’outillage que tous les parents n’ont pas.
La ministre veut utiliser les SMS, la radio nationale, la télévision et les radios de proximité pour parvenir à ses fins. «L'année blanche n’est pas envisageable. Nous espérons que la crise va prendre fin dans les semaines à venir. Je prie tous les jours pour que la situation sanitaire s'améliore. Grâce aux SMS, à la radio et la télé et les radios de proximité nous pensons donner ces cours à l'ensemble de tous les élèves ivoiriens, » assure Kandia Camara, persuadée que son projet « Ecole fermée, mais cahier ouvert » est adapté à la situation du moment et qu’il va soulager les élèves des classes d'examen, CM2, 3ᵉ et Terminale, avant de s’étendre progressivement à tous les autres niveaux.
«Nous tenons à rappeler aux parents d’élèves et aux élèves que certes les écoles sont fermées, mais nos enfants ne sont pas en vacances. Aussi, afin d'accompagner les enfants qui doivent rester à la maison, et prolonger les cours à la maison, le ministère a entrepris de mettre en ligne chaque jour, des cours, dispensés par des enseignants du ministère de l'Education nationale, dans le cadre de la continuité pédagogique, du lundi au vendredi, pour leur permettre de réviser des notions fondamentales en mathématiques, en français, en langues (l'anglais, l’allemand, l’espagnol), l'histoire-géographie et les sciences (physique-chimie ou encore SVT..) Et de poursuivre les programmes », a-t-elle dit. Pour elle, ces cours sont « accessibles gratuitement en ligne, par SMS, à la télévision et à la radio » et concernent « dans un premier temps, les élèves des classes d’examen, CM2, Troisième et Terminale » avant «les autres niveaux dits classes intermédiaires (qui) seront pris en compte progressivement ». Ces cours disponibles, sur les sites, - www.ecole-ci.online,
www.maformationenligne.cpntic.ci etc, sont accessibles gratuitement entre 8 heures et 16 heures sur les différentes chaînes nationales, télévisions et radios ainsi que sur les réseaux sociaux.
Ce qui suppose que les élèves doivent disposer d’une connexion internet, d’une télévision ou d’une radio ; parfois de l’un des deux. Les problèmes n’en seraient pourtant que multipliés. D’une part, il faudra que l’internet soit disponible et qu’il n’y ait pas de perturbations, ce qui est plutôt courant. Surtout dans les zones de faible couverture. A plus forte raison dans les zones reculées de l’intérieur du pays. Il faudra, d’autre part, disposer d’un téléphone cellulaire de marque smartphone. Cela ne court pas les rues, vu son coût
Mais il faudra surtout que chaque élève vive dans une maison disposant d’une télévision ou d’une radio. Chose à la portée de main de tous ? C’est sans doute la preuve que le ministre ne connait pas les réalités que vivent ceux qu’elle veut forcer à recevoir des cours par SMS ou en ligne ou par radio ou par télé.
EDWIGE NANEGNON
C’est une course contre la montre pour Kandia Camara qui ne veut pas d’année blanche malgré le coronavirus mais, surtout une course insensée alors que l’utilisation de la télévision visant à s’adapter à la pandémie demande un minimum d’outillage que tous les parents n’ont pas.
La ministre veut utiliser les SMS, la radio nationale, la télévision et les radios de proximité pour parvenir à ses fins. «L'année blanche n’est pas envisageable. Nous espérons que la crise va prendre fin dans les semaines à venir. Je prie tous les jours pour que la situation sanitaire s'améliore. Grâce aux SMS, à la radio et la télé et les radios de proximité nous pensons donner ces cours à l'ensemble de tous les élèves ivoiriens, » assure Kandia Camara, persuadée que son projet « Ecole fermée, mais cahier ouvert » est adapté à la situation du moment et qu’il va soulager les élèves des classes d'examen, CM2, 3ᵉ et Terminale, avant de s’étendre progressivement à tous les autres niveaux.
«Nous tenons à rappeler aux parents d’élèves et aux élèves que certes les écoles sont fermées, mais nos enfants ne sont pas en vacances. Aussi, afin d'accompagner les enfants qui doivent rester à la maison, et prolonger les cours à la maison, le ministère a entrepris de mettre en ligne chaque jour, des cours, dispensés par des enseignants du ministère de l'Education nationale, dans le cadre de la continuité pédagogique, du lundi au vendredi, pour leur permettre de réviser des notions fondamentales en mathématiques, en français, en langues (l'anglais, l’allemand, l’espagnol), l'histoire-géographie et les sciences (physique-chimie ou encore SVT..) Et de poursuivre les programmes », a-t-elle dit. Pour elle, ces cours sont « accessibles gratuitement en ligne, par SMS, à la télévision et à la radio » et concernent « dans un premier temps, les élèves des classes d’examen, CM2, Troisième et Terminale » avant «les autres niveaux dits classes intermédiaires (qui) seront pris en compte progressivement ». Ces cours disponibles, sur les sites, - www.ecole-ci.online,
www.maformationenligne.cpntic.ci etc, sont accessibles gratuitement entre 8 heures et 16 heures sur les différentes chaînes nationales, télévisions et radios ainsi que sur les réseaux sociaux.
Ce qui suppose que les élèves doivent disposer d’une connexion internet, d’une télévision ou d’une radio ; parfois de l’un des deux. Les problèmes n’en seraient pourtant que multipliés. D’une part, il faudra que l’internet soit disponible et qu’il n’y ait pas de perturbations, ce qui est plutôt courant. Surtout dans les zones de faible couverture. A plus forte raison dans les zones reculées de l’intérieur du pays. Il faudra, d’autre part, disposer d’un téléphone cellulaire de marque smartphone. Cela ne court pas les rues, vu son coût
Mais il faudra surtout que chaque élève vive dans une maison disposant d’une télévision ou d’une radio. Chose à la portée de main de tous ? C’est sans doute la preuve que le ministre ne connait pas les réalités que vivent ceux qu’elle veut forcer à recevoir des cours par SMS ou en ligne ou par radio ou par télé.
EDWIGE NANEGNON