Quatre organisations ivoiriennes des droits de l'homme dont Actions pour la protection des droits de l'homme (APDH) ont appelé lundi, le gouvernement ivoirien à surseoir à l'exécution du mandat d'arrêt contre Guillaume Soro, l'ex-président de l'Assemblée nationale ivoirienne comme demandé par la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples (CADHP).
« (...) En attendant que la Cour se prononce sur sa compétence, sa recevabilité et le fond de la requête introductive d’instance, les organisations signataires de la présente déclaration appellent l’Etat de Côte d’Ivoire, à remplir ses obligations de coopération en exécutant la décision rendue», rapporte ces organisations dans une déclaration transmise à APA.
Ces quatre ONG que sont l'APDH, le Mouvement ivoirien des droits de l'homme ( MIDH), la Ligue ivoirienne des droits de l'homme (LIDHO) et CIVIS-CI ( Citoyens et participation », estiment qu'il pèse sur la Côte d'Ivoire qui est État-partie au protocole de Ouagadougou portant création de la Cour africaine, une « obligation juridique » de respecter la décision rendue en l'exécutant.
La semaine dernière, la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples ( CADHP) a ordonné à l'Etat de Côte d'Ivoire de surseoir à l’exécution du mandat d’arrêt contre M. Guillaume Soro, de surseoir à l’exécution du mandat de dépôt contre les autres requérants ( des proches de M. Soro emprisonnés) et de les mettre en liberté provisoire.
Selon les avocats de l'État de Côte d'Ivoire, l'ex-président de l'hémicycle ivoirien qui est en exil en Europe et qui est poursuivi pour atteinte à l'autorité de l'État, sera jugé par contumace mardi à Abidjan.
LB/ls/APA
« (...) En attendant que la Cour se prononce sur sa compétence, sa recevabilité et le fond de la requête introductive d’instance, les organisations signataires de la présente déclaration appellent l’Etat de Côte d’Ivoire, à remplir ses obligations de coopération en exécutant la décision rendue», rapporte ces organisations dans une déclaration transmise à APA.
Ces quatre ONG que sont l'APDH, le Mouvement ivoirien des droits de l'homme ( MIDH), la Ligue ivoirienne des droits de l'homme (LIDHO) et CIVIS-CI ( Citoyens et participation », estiment qu'il pèse sur la Côte d'Ivoire qui est État-partie au protocole de Ouagadougou portant création de la Cour africaine, une « obligation juridique » de respecter la décision rendue en l'exécutant.
La semaine dernière, la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples ( CADHP) a ordonné à l'Etat de Côte d'Ivoire de surseoir à l’exécution du mandat d’arrêt contre M. Guillaume Soro, de surseoir à l’exécution du mandat de dépôt contre les autres requérants ( des proches de M. Soro emprisonnés) et de les mettre en liberté provisoire.
Selon les avocats de l'État de Côte d'Ivoire, l'ex-président de l'hémicycle ivoirien qui est en exil en Europe et qui est poursuivi pour atteinte à l'autorité de l'État, sera jugé par contumace mardi à Abidjan.
LB/ls/APA