La justice ivoirienne a condamné mardi Guillaume Soro à 20 ans de prison ferme, sept ans de privation de droits civiques, 4,5 milliards Fcfa d’amende et 2 milliards Fcfa de dommages et intérêts à l’Etat de Côte d'Ivoire pour recel de deniers publics et blanchiment de capitaux.
Cette décision du tribunal correctionnel d’Abidjan-Plateau, selon Me Abdoulaye Méïté, l’un des avocats du collège des avocats de l’Etat de Côte d'Ivoire, est l’amorce d’une nouvelle ère dans le pays, car il faut traquer les corrompus partout où ils se trouvent.
Les avocats de M. Soro étaient absents à l’audience. Selon Me Abdoulaye Meité, ils ont été avisés de l’audience, mais ils ont choisi délibérément de ne pas déférer à cette convocation de même que leur client. Il s’est dit « satisfait » car ce n’est que justice et on ne peut pas continuer à encourager la corruption dans un Etat de droit.
Joint par APA lors du procès, Me Emile Suy Bi, l’un des avocats du collectif, a expliqué qu'ils n’étaient pas au procès parce qu’ils n’ont « pas été associés à la procédure d’instruction », ensuite leur client à leur connaissance « n’a jamais reçu un acte l’informant qu' il y aurait une audience ».
En outre, dira-t-il, l’arrêt de la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples a clairement demandé à l’Etat de Côte d'Ivoire de surseoir à l'exécution du mandat d’arrêt contre M. Soro et surtout d’attendre la position de la Cour sur le fond de l’affaire.
« Cette procédure aurait due être gelée. Pour nous, à partir de l’arrêt de la Cour africaine, tout ce qui se fait actuellement se fait en violation de l’arrêt et notamment des droits fondamentaux de notre client », a soutenu Me Suy Bi.
M. Guillaume Soro, ancien président de l’Assemblée nationale, qui se trouve actuellement en France, est poursuivi pour des faits de recel de détournement de deniers publics portant sur la somme de 1,5 milliard de F CFA et blanchiment de capitaux.
La Cour africaine des droits de l'Homme et des peuples a ordonné à l’Etat de Côte d’Ivoire de surseoir à l’exécution du mandat contre Guillaume Soro et les mandats de dépôt décernés à ses proches ainsi que leur mise en liberté provisoire, dans un arrêt rendu le 22 avril 2020.
AP/ls/APA
Cette décision du tribunal correctionnel d’Abidjan-Plateau, selon Me Abdoulaye Méïté, l’un des avocats du collège des avocats de l’Etat de Côte d'Ivoire, est l’amorce d’une nouvelle ère dans le pays, car il faut traquer les corrompus partout où ils se trouvent.
Les avocats de M. Soro étaient absents à l’audience. Selon Me Abdoulaye Meité, ils ont été avisés de l’audience, mais ils ont choisi délibérément de ne pas déférer à cette convocation de même que leur client. Il s’est dit « satisfait » car ce n’est que justice et on ne peut pas continuer à encourager la corruption dans un Etat de droit.
Joint par APA lors du procès, Me Emile Suy Bi, l’un des avocats du collectif, a expliqué qu'ils n’étaient pas au procès parce qu’ils n’ont « pas été associés à la procédure d’instruction », ensuite leur client à leur connaissance « n’a jamais reçu un acte l’informant qu' il y aurait une audience ».
En outre, dira-t-il, l’arrêt de la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples a clairement demandé à l’Etat de Côte d'Ivoire de surseoir à l'exécution du mandat d’arrêt contre M. Soro et surtout d’attendre la position de la Cour sur le fond de l’affaire.
« Cette procédure aurait due être gelée. Pour nous, à partir de l’arrêt de la Cour africaine, tout ce qui se fait actuellement se fait en violation de l’arrêt et notamment des droits fondamentaux de notre client », a soutenu Me Suy Bi.
M. Guillaume Soro, ancien président de l’Assemblée nationale, qui se trouve actuellement en France, est poursuivi pour des faits de recel de détournement de deniers publics portant sur la somme de 1,5 milliard de F CFA et blanchiment de capitaux.
La Cour africaine des droits de l'Homme et des peuples a ordonné à l’Etat de Côte d’Ivoire de surseoir à l’exécution du mandat contre Guillaume Soro et les mandats de dépôt décernés à ses proches ainsi que leur mise en liberté provisoire, dans un arrêt rendu le 22 avril 2020.
AP/ls/APA