Amnesty International a appris aujourd’hui que l’État ivoirien a retiré aux individus et aux organisations non gouvernementales (ONG) le droit de saisir directement la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples siégeant à Arusha. Les autorités ivoiriennes l’ont annoncé aujourd'hui dans un communiqué de presse. La Côte d'Ivoire devient ainsi le quatrième pays africain, et le deuxième en Afrique de l'Ouest, à retirer le droit des individus et des ONGs de déposer des plaintes auprès de la Cour africaine.
A la suite de cette annonce, Madame Alice Banens, conseillère juridique pour l’Afrique à Amnesty International a déclaré que “la décision de retirer aux individus et organisations non gouvernementales le droit de soumettre directement des plaintes à la Cour africaine des droits de l'Homme et des peuples marque un recul pour les droits humains en Côte d’Ivoire.
“Ce retrait privera les particuliers et les ONGs ivoiriens d’un recours judiciaire précieux, lorsque leurs droits sont bafoués et qu’ils n’ont pas réussi à obtenir justice devant les tribunaux de leur propre pays. Ce retrait est également une énième attaque de front au système régional de protection des droits humains.
“Cette décision, qui prendra effet dans un an, intervient dans un contexte pré-électoral où le gouvernement ivoirien a multiplié les attaques contre des opposants politiques et voix dissidentes.
A la suite de cette annonce, Madame Alice Banens, conseillère juridique pour l’Afrique à Amnesty International a déclaré que “la décision de retirer aux individus et organisations non gouvernementales le droit de soumettre directement des plaintes à la Cour africaine des droits de l'Homme et des peuples marque un recul pour les droits humains en Côte d’Ivoire.
“Ce retrait privera les particuliers et les ONGs ivoiriens d’un recours judiciaire précieux, lorsque leurs droits sont bafoués et qu’ils n’ont pas réussi à obtenir justice devant les tribunaux de leur propre pays. Ce retrait est également une énième attaque de front au système régional de protection des droits humains.
“Cette décision, qui prendra effet dans un an, intervient dans un contexte pré-électoral où le gouvernement ivoirien a multiplié les attaques contre des opposants politiques et voix dissidentes.