APA - La condamnation à 20 ans de prison ferme de Guillaume Soro, l'ancien président de l'Assemblée nationale ivoirienne pour recel de deniers publics et blanchiment de capitaux « n'est pas une chasse aux sorcières », a soutenu jeudi à Abidjan, Sidi Tiémoko Touré, le ministre ivoirien de la Communication et des médias, par ailleurs, porte-parole du gouvernement.
« (...) Donc, vraiment il n'y a pas de chasse aux sorcières. Il y a juste des gens qui refusent d'assumer, qui disent qu'ils ont la télécommande. Des gens qui avouent avoir tenté un coup d'État en Côte d'Ivoire. Après il ne faut pas nous accuser de chasse aux sorcières», a affirmé M. Touré dans une «conférence de presse en ligne» organisée par l'Association de la presse étrangère en Côte d'Ivoire (APECI) sur sa plateforme Whatsapp.
sous le coup d'un mandat d'arrêt international, M. Soro est également poursuivi pour atteinte à l'autorité de l'État.
« Est-ce parce que M. Guillaume Soro savait les casseroles qu'il traînait, qu'il a précipitamment annoncé sa candidature à la présidence de la République? En tout état de cause en tant que citoyen ivoirien, nous sommes tous justiciables», a estimé M. Touré invitant l'ancien chef de l'hémicycle ivoirien « à venir plutôt s'expliquer ».
Mardi dernier, le Tribunal correctionnel d'Abidjan a condamné M. Soro par contumace à 20 ans de prison ferme,7 ans de privation de droits civiques, 4,5 milliards de FCFA d'amende et 2 milliards de FCFA de dommages et intérêts à l'État de Côte d'Ivoire pour recel de deniers publics portant sur la somme de 1,5 milliard FCFA et de blanchiment de capitaux.
LB/ls/APA
« (...) Donc, vraiment il n'y a pas de chasse aux sorcières. Il y a juste des gens qui refusent d'assumer, qui disent qu'ils ont la télécommande. Des gens qui avouent avoir tenté un coup d'État en Côte d'Ivoire. Après il ne faut pas nous accuser de chasse aux sorcières», a affirmé M. Touré dans une «conférence de presse en ligne» organisée par l'Association de la presse étrangère en Côte d'Ivoire (APECI) sur sa plateforme Whatsapp.
sous le coup d'un mandat d'arrêt international, M. Soro est également poursuivi pour atteinte à l'autorité de l'État.
« Est-ce parce que M. Guillaume Soro savait les casseroles qu'il traînait, qu'il a précipitamment annoncé sa candidature à la présidence de la République? En tout état de cause en tant que citoyen ivoirien, nous sommes tous justiciables», a estimé M. Touré invitant l'ancien chef de l'hémicycle ivoirien « à venir plutôt s'expliquer ».
Mardi dernier, le Tribunal correctionnel d'Abidjan a condamné M. Soro par contumace à 20 ans de prison ferme,7 ans de privation de droits civiques, 4,5 milliards de FCFA d'amende et 2 milliards de FCFA de dommages et intérêts à l'État de Côte d'Ivoire pour recel de deniers publics portant sur la somme de 1,5 milliard FCFA et de blanchiment de capitaux.
LB/ls/APA