Tiassalé, 07 mai ( AIP )- Dame Kouamé Adjoua Pélagie et son cadet Kouamé Brou Wilfried ont écopé, mercredi, d'une peine de 12 mois de prison dont un ferme, pour des faits de violences, voies de faits et destruction de bien d'utilité publique suite à un refus de lavage des mains.
Les deux accusés ont été poursuivis par le ministère public qui leur reprochait d'avoir détruit, le 28 avril, à Ahouakro, sous préfecture de Pacobo, la pompe centrale de l'hydraulique villageoise améliorée à coups de haches.
L'instruction de l'affaire a révélé que la veille des faits, Dame Pélagie Kouamé qui a refusé de laver les mains avant d'accéder à la bonne fontaine s'est vue refouler par le Sieur Kouakou "Commandant", en charge de la gestion de la fontaine. Il s'en est suivi une rixe au cours de laquelle Pélagie Kouamé avoue voir perdu sa bassine qui a été cassée.
Le lendemain, la même scène se reproduit. Mécontente de cette autre humiliation, elle retourne à la maison et revient avec son cadet pour se venger. Ainsi, munis de haches, ils détruisent la pompe pour, disent-ils, empêcher le village d'avoir l'eau.
Le tribunal leur a accordé des circonstances atténuantes. A leur sortie, ils devront payer 250.000 francs CFA à la communauté villageoise à titre de dommage pour les frais de réparation de la pompe.
(AIP )
kd/tad/fmo
Les deux accusés ont été poursuivis par le ministère public qui leur reprochait d'avoir détruit, le 28 avril, à Ahouakro, sous préfecture de Pacobo, la pompe centrale de l'hydraulique villageoise améliorée à coups de haches.
L'instruction de l'affaire a révélé que la veille des faits, Dame Pélagie Kouamé qui a refusé de laver les mains avant d'accéder à la bonne fontaine s'est vue refouler par le Sieur Kouakou "Commandant", en charge de la gestion de la fontaine. Il s'en est suivi une rixe au cours de laquelle Pélagie Kouamé avoue voir perdu sa bassine qui a été cassée.
Le lendemain, la même scène se reproduit. Mécontente de cette autre humiliation, elle retourne à la maison et revient avec son cadet pour se venger. Ainsi, munis de haches, ils détruisent la pompe pour, disent-ils, empêcher le village d'avoir l'eau.
Le tribunal leur a accordé des circonstances atténuantes. A leur sortie, ils devront payer 250.000 francs CFA à la communauté villageoise à titre de dommage pour les frais de réparation de la pompe.
(AIP )
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