Niakara - Des membres du personnel de l'administration scolaire et des enseignants ainsi que des élèves des établissements scolaires du primaire et du secondaire de Niakara et des parents d'élèves ont dit éprouver désormais une crainte à l'égard des acteurs du système éducatif, entrés récemment d'Abidjan, sous le prétexte de "l'enregistrement en cascade" à l'intérieur du pays dans leurs rangs.
"Je les évite parce qu'on ne sait vraiment pas parmi nos collègues et élèves venus récemment d'Abidjan, qui est sain ou qui ne l'est pas, et l'administration ne leur demande pas de rester chez eux jusqu'à quatorze jours au moins", s'est étonné, lundi, un enseignant du lycée municipal Henri Konan Bédié de Niakara.
D'autres membres des personnels administratifs et enseignants des établissements scolaires du primaire et du secondaire du département ont estimé que "les cas confirmés de personnes atteintes de la Covid-19, qu'enregistre le secteur éducatif à l'intérieur du pays, devait contraindre les responsables locaux à prendre une décision de circonstance".
Des administratifs, enseignants, élèves et parents d'élèves, restés dans le département de Niakara durant la période de fermeture des classes due à la crise sanitaire disent avoir peur "de tout contact" avec leurs collègues rentrés d'Abidjan.
" Identifier ceux qui rentrent d'Abidjan et surtout leur demander de rester chez eux sur un peu plus d'une dizaine de jours serait envisageable car cela éviterait d'exposer tout le monde et ramènerait la sérénité et la confiance", a suggéré un parent d'élève, Daouda Ouattara, 56 ans.
La région sanitaire du Hambol a enregistré son premier cas confirmé de Coronavirus le mercredi 20 mai. Il s'agit d'un fonctionnaire de l'administration scolaire de la ville de Katiola rentré d'Abidjan sans le résultat de son test de dépistage effectué, dans le cadre de la reprise des activités pédagogiques fixée au 18 mai, rappelle-t-on.
(AIP)
jbm/ask
"Je les évite parce qu'on ne sait vraiment pas parmi nos collègues et élèves venus récemment d'Abidjan, qui est sain ou qui ne l'est pas, et l'administration ne leur demande pas de rester chez eux jusqu'à quatorze jours au moins", s'est étonné, lundi, un enseignant du lycée municipal Henri Konan Bédié de Niakara.
D'autres membres des personnels administratifs et enseignants des établissements scolaires du primaire et du secondaire du département ont estimé que "les cas confirmés de personnes atteintes de la Covid-19, qu'enregistre le secteur éducatif à l'intérieur du pays, devait contraindre les responsables locaux à prendre une décision de circonstance".
Des administratifs, enseignants, élèves et parents d'élèves, restés dans le département de Niakara durant la période de fermeture des classes due à la crise sanitaire disent avoir peur "de tout contact" avec leurs collègues rentrés d'Abidjan.
" Identifier ceux qui rentrent d'Abidjan et surtout leur demander de rester chez eux sur un peu plus d'une dizaine de jours serait envisageable car cela éviterait d'exposer tout le monde et ramènerait la sérénité et la confiance", a suggéré un parent d'élève, Daouda Ouattara, 56 ans.
La région sanitaire du Hambol a enregistré son premier cas confirmé de Coronavirus le mercredi 20 mai. Il s'agit d'un fonctionnaire de l'administration scolaire de la ville de Katiola rentré d'Abidjan sans le résultat de son test de dépistage effectué, dans le cadre de la reprise des activités pédagogiques fixée au 18 mai, rappelle-t-on.
(AIP)
jbm/ask