Abidjan - Les membres de la Commission des affaires économiques et financière (CAEF) de l’Assemblée nationale ont adopté le mardi 16 juin 2020 à l’unanimité, le projet de loi portant prorogation du prélèvement compensatoire sur les importations en Côte d’Ivoire de volailles mortes de basse-cour et leurs abats comestibles frais réfrigérés ou congelés d’un montant de 1.000 FCFA par kilogramme.
Présentant le projet devant les parlementaires, le ministre des Ressources animales et halieutiques, Moussa Dosso a précisé cette mesure qui prenait fin le 31 décembre 2019 a été prorogé de 10 ans à compter du 1er janvier 2020. Et ce, dans le but de consolider le développement de la filière avicole nationale auquel les produits de ce prélèvement contribuent pour une large part, à travers le Fonds d’aide à la production avicole nationale.
«Il y a cette protection contre les importations qui ont été longtemps un perturbateur pour la filière. Ce prélèvement va permettre d’accroître la production locale, donner la chance à cette filière, permettre la réduction de 20%, une modernisation de l’outil de protection pour que tous les ivoiriens puissent consommer du poulet à bon prix », a expliqué Moussa Dosso.
Le ministre a rappelé que le prélèvement compensatoire sur les produits animaux importés destinés à la consommation humaine a été instauré en 1991 par la loi n°90-442 du 29 mai 1990. Malgré ce prélèvement, les importations ont augmenté et ont constitué plus de 24% de l’offre sur le marché local en 2000.
A la faveur de la crise de 2002, cette tendance s’est accentuée et les importations de produits avicoles congelés hors Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont atteint à 15.391 tonnes en 2003, soit près de 64% de l’offre nationale. Alors que de 1998 jusqu’à 2004, la production avicole nationale a connu une baisse moyenne annuelle de 10% pour la production de poulets de chair et de 6% pour les œufs de consommation.
Face à cette situation, l’Etat a décidé de rehausser le montant du prélèvement sur la viande de volaille (PSV) en passant de 400 FCFA à 1000 FCFA par kilogramme de produits importés hors CEDEAO. Cet impact s’est traduit particulièrement par l’augmentation spectaculaire des productions nationales et surtout la réalisation d’importants investissements de plus de 100 milliards FCFA sur la dernière décennie.
Après les explications détaillées du premier responsable des Ressources animales et halieutiques en Côte d’Ivoire, les députés ont adopté à l’unanimité le projet de loi.
(AIP)
bsp/cmas
Présentant le projet devant les parlementaires, le ministre des Ressources animales et halieutiques, Moussa Dosso a précisé cette mesure qui prenait fin le 31 décembre 2019 a été prorogé de 10 ans à compter du 1er janvier 2020. Et ce, dans le but de consolider le développement de la filière avicole nationale auquel les produits de ce prélèvement contribuent pour une large part, à travers le Fonds d’aide à la production avicole nationale.
«Il y a cette protection contre les importations qui ont été longtemps un perturbateur pour la filière. Ce prélèvement va permettre d’accroître la production locale, donner la chance à cette filière, permettre la réduction de 20%, une modernisation de l’outil de protection pour que tous les ivoiriens puissent consommer du poulet à bon prix », a expliqué Moussa Dosso.
Le ministre a rappelé que le prélèvement compensatoire sur les produits animaux importés destinés à la consommation humaine a été instauré en 1991 par la loi n°90-442 du 29 mai 1990. Malgré ce prélèvement, les importations ont augmenté et ont constitué plus de 24% de l’offre sur le marché local en 2000.
A la faveur de la crise de 2002, cette tendance s’est accentuée et les importations de produits avicoles congelés hors Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont atteint à 15.391 tonnes en 2003, soit près de 64% de l’offre nationale. Alors que de 1998 jusqu’à 2004, la production avicole nationale a connu une baisse moyenne annuelle de 10% pour la production de poulets de chair et de 6% pour les œufs de consommation.
Face à cette situation, l’Etat a décidé de rehausser le montant du prélèvement sur la viande de volaille (PSV) en passant de 400 FCFA à 1000 FCFA par kilogramme de produits importés hors CEDEAO. Cet impact s’est traduit particulièrement par l’augmentation spectaculaire des productions nationales et surtout la réalisation d’importants investissements de plus de 100 milliards FCFA sur la dernière décennie.
Après les explications détaillées du premier responsable des Ressources animales et halieutiques en Côte d’Ivoire, les députés ont adopté à l’unanimité le projet de loi.
(AIP)
bsp/cmas