Le projet de loi ratifiant l'ordonnance n° 2019-1047 du 11 décembre 2019 portant prorogation du prélèvement compensatoire sur les importations en Côte d'Ivoire de volailles de basse-cour et leurs abats comestibles frais, réfrigérés où congelés a été adopté à l'unanimité par les députés de la Commission des Affaires Économique et Financières de l'Assemblée Nationale ce mardi 16 juin.
Selon le Ministre des Ressources Animales et Halieutiques, Moussa Dosso, porteur de ce projet de loi, cette disposition permettra d'atteindre l'autosuffisance au niveau de la production locale de poulet.
«Pendant longtemps, les importations ont été un perturbateur de la filière car tout ce qui venait de l'étranger n'était pas forcément des produits frais. Cette loi portant prorogation de 10 ans du prélèvement compensatoire sur les importations de volailles va accroître la production locale, faciliter la pénétration à travers des coûts réduits. Ainsi la consommation de poulet sera à la portée de tous » a-t-il expliqué.
Faut-il le relever, depuis les années 80, cette filière était dominée par les produits importés soit, près de 64% de l'offre nationale. Cette loi qui fait la part belle à la production nationale plus adaptée au goût des consommateurs va contribuer à la création de 500 milles emplois directs et indirects dans le secteur avicole, une baisse des prix des produits avicoles sur le marché de l'ordre de 20% et une création de richesse de plus de 600 milliards de francs CFA.
Cyprien K.
Selon le Ministre des Ressources Animales et Halieutiques, Moussa Dosso, porteur de ce projet de loi, cette disposition permettra d'atteindre l'autosuffisance au niveau de la production locale de poulet.
«Pendant longtemps, les importations ont été un perturbateur de la filière car tout ce qui venait de l'étranger n'était pas forcément des produits frais. Cette loi portant prorogation de 10 ans du prélèvement compensatoire sur les importations de volailles va accroître la production locale, faciliter la pénétration à travers des coûts réduits. Ainsi la consommation de poulet sera à la portée de tous » a-t-il expliqué.
Faut-il le relever, depuis les années 80, cette filière était dominée par les produits importés soit, près de 64% de l'offre nationale. Cette loi qui fait la part belle à la production nationale plus adaptée au goût des consommateurs va contribuer à la création de 500 milles emplois directs et indirects dans le secteur avicole, une baisse des prix des produits avicoles sur le marché de l'ordre de 20% et une création de richesse de plus de 600 milliards de francs CFA.
Cyprien K.
