Abidjan, Au total, 1027 plaintes ont été portées au Conseil national des droits de l’homme (CNDH) du début de l'année au 29 juillet 2020, a relevé, le jeudi 30 juillet 2020, à son siège à Abidjan, sa présidente Namizata Sangaré, lors de sa 4ème session du mécanisme conjoint avec les points focaux « Droits de l’Homme » des partis et groupements politiques.
« Ces dossiers, nous les traitons au maximum quand nous sommes saisis, pour aider les plaignants à voir leurs droits restaurés », a indiqué Mme Sangaré. Elle a assuré que sa structure, chaque jour, œuvre en toute impartialité, pour que la Côte d'Ivoire demeure toujours un état de droit.
La présidente du CNDH a décrié les propos haineux observés dans les médias, au détriment de la cohésion sociale et de la paix. « Notre pays n'a pas besoin de cela. Il nous faut éviter tout ce qui peut nous tirer vers le bas », a-t-elle déclaré.
En tant que représentant de son parti à cette session, Me Suy Bi s'est félicité du suivi fait par le CNDH quant à l'accès des partis politiques aux médias publics. Toutefois, il a estimé que l’écart du temps d’antenne entre l'opposition et la coalition au pouvoir est disproportionné. « Les partis politiques sont pratiquement absents des médias et cette question doit être réglée », a-t-il indiqué.
Mme Sangaré a expliqué que son conseil est saisi de l’évolution des activités et travail à la décrispation. « S’il n’y a pas de stabilité politique, il ne peut pas avoir de stabilité sociale (…), tout ce que nous faisons participe à la décrispation », a-t-elle déclaré, estimant que les partis politiques doivent davantage être mis à contribution pour renforcer le respect des droits de l’Homme, la stabilité et la paix en Côte d’Ivoire.
(AIP)
gak/fmo
« Ces dossiers, nous les traitons au maximum quand nous sommes saisis, pour aider les plaignants à voir leurs droits restaurés », a indiqué Mme Sangaré. Elle a assuré que sa structure, chaque jour, œuvre en toute impartialité, pour que la Côte d'Ivoire demeure toujours un état de droit.
La présidente du CNDH a décrié les propos haineux observés dans les médias, au détriment de la cohésion sociale et de la paix. « Notre pays n'a pas besoin de cela. Il nous faut éviter tout ce qui peut nous tirer vers le bas », a-t-elle déclaré.
En tant que représentant de son parti à cette session, Me Suy Bi s'est félicité du suivi fait par le CNDH quant à l'accès des partis politiques aux médias publics. Toutefois, il a estimé que l’écart du temps d’antenne entre l'opposition et la coalition au pouvoir est disproportionné. « Les partis politiques sont pratiquement absents des médias et cette question doit être réglée », a-t-il indiqué.
Mme Sangaré a expliqué que son conseil est saisi de l’évolution des activités et travail à la décrispation. « S’il n’y a pas de stabilité politique, il ne peut pas avoir de stabilité sociale (…), tout ce que nous faisons participe à la décrispation », a-t-elle déclaré, estimant que les partis politiques doivent davantage être mis à contribution pour renforcer le respect des droits de l’Homme, la stabilité et la paix en Côte d’Ivoire.
(AIP)
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