Réunie en Assemblée générale extraordinaire, le mercredi 26 Août dernier, au Forum de l’Université Felix Houphouët-Boigny de Cocody, la Fesci a passé au peigne fin la situation de l’école tant au plan scolaire qu’universitaire. Après une analyse, le secrétaire général de la Fesci, Allah Saint Clair dit général Makélélé, et ses camarades du bureau exécutif ont pris des mesures pour, disent-ils, améliorer les conditions d’études et de vie des étudiants et élèves de Côte d’Ivoire. Et au nombre des mesures, il y a la situation qui prévaut à l’Ecole normale supérieure (Ens). La Fesci s’insurge et dénonce, entre autres a cette école, dirigée par Sidibé Valy, la vente obligatoire des tissus, vestes, chemises et cravates chez la femme du directeur de l'ENS, vente de macarons à 3000f chez la même personne, la femme de M VALY, le prelèvement obligatoire de la somme de 20.000f directement sur la bourse de chaque étudiant pour le bal de fin d'année, l’imposition des soi-disant délégués qui sont chargés de vendre les articles et dénoncer tous les étudiants qui osent grogner. Autant de choses que reproche la Fesci au directeur de l’Ens. Fort de cela, la Fesci a procédé à la fermeture de l'Ecole normale supérieure (ENS) « pour les décisions impopulaires et les pratiques mafieuses en son sein à savoir ». Elle entend mener des actions pour l'auto-logement des étudiants dans les cités universitaires de Williamsville, Abobo1 et Port Bouët 1 et 2. Le lancement effectif de la bourse de l'année académique 2019-2020, l'abandon systématique de l'augmentation des frais d'inscription de l'école doctorale. L'arrêt systématique des frais annexes dans les lycées et collèges. L'arrêt systématique des frais de Coges. Et enfin l’homologation des frais d'inscription dans les grandes écoles et universités privées, telles sont, entre autres, les décisions arrêtées par le général Makélélé et ses camarades.
Jean Prisca
Jean Prisca