J’exprime ma plus grande satisfaction et ma joie profonde à l’annonce du jugement de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, rendue ce 25 septembre, qui ordonne à la République de Côte d’Ivoire de rétablir l’intégralité des droits civils et politiques du président Laurent Gbagbo.
La décision de la CADHP ne souffre aucune ambiguïté : l’Etat de Côte d’Ivoire doit réintégrer Laurent Gbagbo sur la liste électorale, d’où son nom a été indûment radié. Dans le même temps, sa pseudo condamnation pénale doit être expurgée de son casier judiciaire.
Dans sa décision, la CADHP évoque les conditions d’extrême gravité, d’urgence et de prévention de dommages irréparables liés à la proximité de l’élection présidentielle. Elle rappelle que sa décision s’applique à notre pays en dépit de sa volonté de se soustraire dans l’avenir à la compétence de la cour ; cette décision de retrait étant sans effet sur les affaires en instance.
Une fois encore, une fois de trop, notre pays est pointé du doigt pour son irrespect des droits fondamentaux de la personne. Les autorités du pays disposent désormais de quinze jours pour appliquer cette décision de droit international qui s’impose à elles.
Je demande en conséquence aux autorités ivoiriennes de rétablir séance tenante le président Laurent Gbagbo dans l’intégralité de ses droits dont il n’aurait jamais dû être spolié.
Fait à Abidjan le 25 septembre 2020
Pour la Direction Nationale de Campagne, le porte-parole du président Affi.
Jean Bonin kouadio.
La décision de la CADHP ne souffre aucune ambiguïté : l’Etat de Côte d’Ivoire doit réintégrer Laurent Gbagbo sur la liste électorale, d’où son nom a été indûment radié. Dans le même temps, sa pseudo condamnation pénale doit être expurgée de son casier judiciaire.
Dans sa décision, la CADHP évoque les conditions d’extrême gravité, d’urgence et de prévention de dommages irréparables liés à la proximité de l’élection présidentielle. Elle rappelle que sa décision s’applique à notre pays en dépit de sa volonté de se soustraire dans l’avenir à la compétence de la cour ; cette décision de retrait étant sans effet sur les affaires en instance.
Une fois encore, une fois de trop, notre pays est pointé du doigt pour son irrespect des droits fondamentaux de la personne. Les autorités du pays disposent désormais de quinze jours pour appliquer cette décision de droit international qui s’impose à elles.
Je demande en conséquence aux autorités ivoiriennes de rétablir séance tenante le président Laurent Gbagbo dans l’intégralité de ses droits dont il n’aurait jamais dû être spolié.
Fait à Abidjan le 25 septembre 2020
Pour la Direction Nationale de Campagne, le porte-parole du président Affi.
Jean Bonin kouadio.