L'occasion était toute trouvée pour les propriétaires terriens de l'espace sur lequel a été construit ce nouveau fleuron des établissements d'excellence en Côte d'Ivoire, pour réclamer les purges coutumières à eux dues pour la réalisation de cet édifice. Profitant de la cérémonie de libation, ouvrant véritablement la voie à la cérémonie d'inauguration, le chef de famille du Village Abobo-Té, Amoha Adro Julien, a fait savoir à Mme la Première dame et au chef de l'État présents que les droits coutumiers n'ont pas été purgés. " Cette terre est celle de nos ancêtres et nous nous réjouissons de ce qu'elle serve à la construction de ce bel établissement. De là-haut, nos ancêtres savent que nous ne l’avons pas bradé. Mais nous attendons que nous soyons pris en compte. Et attendons d'être reçus. Nous avons tous les dossiers et n'attendons plus qu'à être reçus pour en discuter " a-t-il déclaré en substance. Il faut noter que sur l'ensemble de l'espace, un Centre hospitalier universitaire sera construit ainsi que d'autres édifices. La communauté villageoise attend véritablement que les droits coutumiers y afférents soient purgés afin que tout le village bénéficie des retombées...
JP
In Le Nouveau Réveil - Vendredi 09 octobre 2020 - N°5584 // www.lereveil.net
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