Abidjan - Le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) a célébré, mercredi 21 octobre 2020 à son siège à Abidjan, la Journée africaine des droits de l’Homme (JADH), sur le thème « Faire taire les armes et renforcer la culture des droits de l’homme et des peuples : les opportunités et les défis de la Covid-19 en Afrique".
Pour la présidente du CNDH, Namizata Sangaré, cette commémoration offre à l’Afrique, l’occasion de réfléchir et de renouveler l’engagement solennel des dirigeants et des peuples africains à promouvoir et protéger les droits de l’homme sur le continent. Elle estime que cette célébration doit être une occasion pour vulgariser la charte africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP).
Namizata Sangaré a expliqué qu’à à travers le thème commémoratif de la journée cette année, l’Union africaine (UA) demande aux Etats parties de lui prêter main forte. « Les armes malheureusement continue de crépiter en Afrique. Il s’agit de faire un bilan des efforts de l’UA afin de faire taire les armes », a-t-elle déclaré.
Pour le représentant du ministre de l’Intégration africaine et des ivoiriens de l’Extérieur, Sylla Kalilou, la résurgence des conflits en Afrique, commande que des efforts soient fait par les Etats à ce niveau. Il a indiqué que 24% des morts au niveau mondial dus à des conflits, sont imputables à l’Afrique. Il a ajouté que 13 sur les 15 pays de la CEDEAO ont expérimenté la guerre civile.
« La guerre fragilise les Etats et ils ne sont plus capables de faire en sorte que les droits de l’homme puissent être défendus avec efficacité. La covid en fragilisant les Etats ne permet pas aussi aux Etats de faire face à leurs urgence de droit de l’homme, notamment offrir des besoins de base aux populations », a indiqué le directeur de cabinet, Sylla Kalilou.
Le 21 octobre de chaque année marque la commémoration des JADH. La charte africaine des droits de l’homme et des peuples, adoptée le 27 juin 1981 à Nairobi, Kenya, lors de la 18ème conférence de l’organisation de l’unité africaine, est entrée en vigueur le 21 octobre 1986, après ratification de la charte par 25 Etats.
gak/tm
Pour la présidente du CNDH, Namizata Sangaré, cette commémoration offre à l’Afrique, l’occasion de réfléchir et de renouveler l’engagement solennel des dirigeants et des peuples africains à promouvoir et protéger les droits de l’homme sur le continent. Elle estime que cette célébration doit être une occasion pour vulgariser la charte africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP).
Namizata Sangaré a expliqué qu’à à travers le thème commémoratif de la journée cette année, l’Union africaine (UA) demande aux Etats parties de lui prêter main forte. « Les armes malheureusement continue de crépiter en Afrique. Il s’agit de faire un bilan des efforts de l’UA afin de faire taire les armes », a-t-elle déclaré.
Pour le représentant du ministre de l’Intégration africaine et des ivoiriens de l’Extérieur, Sylla Kalilou, la résurgence des conflits en Afrique, commande que des efforts soient fait par les Etats à ce niveau. Il a indiqué que 24% des morts au niveau mondial dus à des conflits, sont imputables à l’Afrique. Il a ajouté que 13 sur les 15 pays de la CEDEAO ont expérimenté la guerre civile.
« La guerre fragilise les Etats et ils ne sont plus capables de faire en sorte que les droits de l’homme puissent être défendus avec efficacité. La covid en fragilisant les Etats ne permet pas aussi aux Etats de faire face à leurs urgence de droit de l’homme, notamment offrir des besoins de base aux populations », a indiqué le directeur de cabinet, Sylla Kalilou.
Le 21 octobre de chaque année marque la commémoration des JADH. La charte africaine des droits de l’homme et des peuples, adoptée le 27 juin 1981 à Nairobi, Kenya, lors de la 18ème conférence de l’organisation de l’unité africaine, est entrée en vigueur le 21 octobre 1986, après ratification de la charte par 25 Etats.
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