Bien que programmée, l’audition de dame Pulchérie Edith Gbalet n’a pu avoir lieu, hier, au Parquet du Plateau. La présidente d’Alternatives citoyennes ivoiriennes (Aci) ne figurait pas sur la liste des personnes qui devraient être entendues. Dès 8h, tout son staff s’était déporté sur les lieux. Bien avant, les forces de l’ordre avaient déjà bouclé le périmètre du Palais de la justice. Plusieurs unités de la police ont été déployées pour faire barrage à toute velléité de manifestation. Depuis le weekend, les réactions des internautes sur les réseaux sociaux ne rassuraient pas les autorités. Quelque chose pourrait se passer. Est-ce la raison pour laquelle l’audience n’a pu se tenir ? Ayant fait le constat, le staff de Pulchérie Gbalet s’est dirigé à Cocody pour une déclaration. « Aujourd’hui lundi 16 novembre 2020, la présidente d’Alternatives citoyennes ivoiriennes, Mme Pulchérie Edith Gbalet, devrait être auditionnée, au Palais de justice, au Plateau. Nous y sommes rendus, depuis 08h. Depuis le 15 août 2020, cette dame a été arrêtée pour avoir dit non au 3ème mandat du président Alassane Ouattara.
Depuis ce jour, on ne l’a pas encore entendue. Elle est en détention préventive. Malgré cet état de fait, elle a été licenciée au Bnetd où elle travaille. On a eu l’information faisant état de ce qu’elle serait auditionnée, ce matin (Ndlr, hier). A notre grande surprise, nous constatons qu’elle ne fait pas partie des personnes qui devraient être entendues. Comme beaucoup d’Ivoiriens, tous ceux qui suivent l’actualité politique en Côte d’Ivoire ont eu l’information de cette audition. Il était donc important de vous informer et dire que nous ne savons pas pourquoi elle ne fait pas partie des gens à auditionner » s’est indigné Donald Gahé, porte-parole. Qui avait, à ses côtés, Julien Bah et Mme Téhé Aimée, respectivement secrétaire général et vice-présidente de Aci. Après dénonciation du fait, ceux-ci ont exigé la libération de leur présidente qu’ils estiment blanchie de toutes les accusations. « Nous voulons profiter de l’occasion pour demander aux autorités de ce pays de libérer cette dame qui n’a pas sa place à la Maca. Comme nous sommes dans un pays démocratique, l’article 20 de la Constitution autorise tout Ivoirien de manifester, quand on n’est pas d’accord avec quelque chose, et de façon pacifique. C’est ce que dame Gbalet a demandé aux Ivoiriens de faire. Cela fait 92 jours qu’elle est à la Maca. Nous exigeons qu’elle soit libérée pour regagner sa famille et son travail. Nous pensons qu’il est temps qu’on la libère maintenant. Elle n’a fait de tort à personne. Son avocat nous a dit que bien qu’elle ait reçu une convocation, elle n’est pas sur la liste des gens à auditionner » a protesté le porte-parole de Aci. Il a, toutefois, rassuré les uns et les autres de l’état d’esprit de la présidente Gbalet. « Son état d’esprit est au beau fixe. Elle se porte bien, physiquement, mentalement et moralement. Une chose est sûre, c’est qu’en prison, on ne peut pas être à l’aise comme quand on est en liberté. Elle va bien et elle est pressée de nous retrouver » a-t-il informé.
JB KOUADIO
Depuis ce jour, on ne l’a pas encore entendue. Elle est en détention préventive. Malgré cet état de fait, elle a été licenciée au Bnetd où elle travaille. On a eu l’information faisant état de ce qu’elle serait auditionnée, ce matin (Ndlr, hier). A notre grande surprise, nous constatons qu’elle ne fait pas partie des personnes qui devraient être entendues. Comme beaucoup d’Ivoiriens, tous ceux qui suivent l’actualité politique en Côte d’Ivoire ont eu l’information de cette audition. Il était donc important de vous informer et dire que nous ne savons pas pourquoi elle ne fait pas partie des gens à auditionner » s’est indigné Donald Gahé, porte-parole. Qui avait, à ses côtés, Julien Bah et Mme Téhé Aimée, respectivement secrétaire général et vice-présidente de Aci. Après dénonciation du fait, ceux-ci ont exigé la libération de leur présidente qu’ils estiment blanchie de toutes les accusations. « Nous voulons profiter de l’occasion pour demander aux autorités de ce pays de libérer cette dame qui n’a pas sa place à la Maca. Comme nous sommes dans un pays démocratique, l’article 20 de la Constitution autorise tout Ivoirien de manifester, quand on n’est pas d’accord avec quelque chose, et de façon pacifique. C’est ce que dame Gbalet a demandé aux Ivoiriens de faire. Cela fait 92 jours qu’elle est à la Maca. Nous exigeons qu’elle soit libérée pour regagner sa famille et son travail. Nous pensons qu’il est temps qu’on la libère maintenant. Elle n’a fait de tort à personne. Son avocat nous a dit que bien qu’elle ait reçu une convocation, elle n’est pas sur la liste des gens à auditionner » a protesté le porte-parole de Aci. Il a, toutefois, rassuré les uns et les autres de l’état d’esprit de la présidente Gbalet. « Son état d’esprit est au beau fixe. Elle se porte bien, physiquement, mentalement et moralement. Une chose est sûre, c’est qu’en prison, on ne peut pas être à l’aise comme quand on est en liberté. Elle va bien et elle est pressée de nous retrouver » a-t-il informé.
JB KOUADIO