Le ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo, a présenté, le jeudi 26 novembre dernier, au 20ème étage de l’immeuble Sciam, à Abidjan-Plateau, des motivations de l’adoption de certaines mesures contenues dans le projet d’annexe fiscale 2021 aux organisations professionnelles et consulaires du secteur privé. Il a indiqué que l’annexe fiscale a été élaborée dans un contexte marqué par la pandémie à Coronavirus (Covid-19) dont les effets se ressentent encore au plan économique et social et entraîneront une décélération de la croissance.
Il a également rappelé que les objectifs du Gouvernement, à travers le projet d’annexe fiscale, sont axés sur le relèvement du niveau de mobilisation des recettes fiscales, afin de réduire le financement du développement de la Côte d’Ivoire par des ressources extérieures, tout en veillant à une répartition équilibrée de la pression fiscale. Concernant les mesures de politiques fiscales proposées, Moussa Sanogo a noté l’assujettissement du riz de luxe à la Taxe sur la valeur ajoutée (Tva) au taux de 9% ; l’assujettissement de la viande importée à la Tva au taux de 9% ; l’institution d’un droit d’assises sur les produits cosmétiques ; le relèvement du taux du droit d’enregistrement sur les exportations de cacao qui passe de 1,5% à 3%. La conséquence logique de la création ou l’augmentation de ces nouvelles taxes est que les prix du riz de luxe, de la viande importée et bien d’autres produits vont naturellement grimper. Etant donné que la TVA est payée par le consommateur final, c’est-à-dire la population. Le président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci), Jean-Marie Ackah, a salué l’occasion qui a été offerte au secteur privé d’exprimer ses préoccupations concernant le texte de l’annexe fiscale 2021 qui a été adopté par le parlement. Il a annoncé que d’autres rencontres sont projetées pour essayer d’accorder les différentes positions afin de trouver des solutions adaptées aux préoccupations du secteur privé.
FRANÇOIS BECANTHY
Il a également rappelé que les objectifs du Gouvernement, à travers le projet d’annexe fiscale, sont axés sur le relèvement du niveau de mobilisation des recettes fiscales, afin de réduire le financement du développement de la Côte d’Ivoire par des ressources extérieures, tout en veillant à une répartition équilibrée de la pression fiscale. Concernant les mesures de politiques fiscales proposées, Moussa Sanogo a noté l’assujettissement du riz de luxe à la Taxe sur la valeur ajoutée (Tva) au taux de 9% ; l’assujettissement de la viande importée à la Tva au taux de 9% ; l’institution d’un droit d’assises sur les produits cosmétiques ; le relèvement du taux du droit d’enregistrement sur les exportations de cacao qui passe de 1,5% à 3%. La conséquence logique de la création ou l’augmentation de ces nouvelles taxes est que les prix du riz de luxe, de la viande importée et bien d’autres produits vont naturellement grimper. Etant donné que la TVA est payée par le consommateur final, c’est-à-dire la population. Le président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci), Jean-Marie Ackah, a salué l’occasion qui a été offerte au secteur privé d’exprimer ses préoccupations concernant le texte de l’annexe fiscale 2021 qui a été adopté par le parlement. Il a annoncé que d’autres rencontres sont projetées pour essayer d’accorder les différentes positions afin de trouver des solutions adaptées aux préoccupations du secteur privé.
FRANÇOIS BECANTHY