Bouaké- Une cinquantaine d’élèves du lycée moderne de jeunes filles de Bouaké (grand Bayou) ont été instruites sur les voies de recours en cas de violences basées sur le genre (VBG) vendredi 27 novembre 2020 à l’initiative de la commission régionale des droits de l’homme de Gbêkê (CRDH-GBÊKÊ).
« En dépit du cadre légal favorisant la protection des droits des femmes et malgré l’existence de différentes voies de recours, les violences continuent d’être perpétrées sur les femmes. Malheureusement, les victimes, en majorité, restent silencieuses soit du fait des pesanteurs socioculturelles, soit du fait de la méconnaissance de ces voies de recours tant juridictionnelles que non juridictionnelles », a indiqué la responsable de la CRDH-GBÊKÊ, Kourouma Fanta, pour justifier l’organisation de cette session de renforcement des capacités au profit des élèves du lycée des jeunes filles et de plusieurs autres établissements secondaires de la ville de Bouaké.
L’objectif visé était donc de renforcer les capacités de ces élèves (filles) sur ces voies de recours afin de les utiliser pour dénoncer les VBG si éventuellement elles ou leurs proches en sont victimes. Ces voies de recours sont, entre autres, la justice, la police, la gendarmerie, les ONG de promotion et de défense des droits de l’hommage, telles que, le CNDH, la LIDHO et le MIDH.
Cette initiative du CRDH-GBÊKÊ s’inscrit dans le cadre des 16 jours d’activisme (25 novembre au 10 décembre 2020) pour mettre fin aux violences faites aux femmes. Une campagne initiée par l’ONU-Femme sur le thème « Tous unis d’ici à 2030 pour mettre fin à la violence à l’égard de la femme ».
Cette campagne, que soutient le conseil national des droits de l’homme (CNDH) à travers la CRDH-GBÊKÊ, se justifie par la persistance des violences physiques, morales et sexuelles à l’égard des femmes, notamment, en Afrique.
Selon un rapport du ministère ivoirien de la justice et des droits de l’homme cité à titre d’exemple, le pays a enregistré 455 cas de viol de 2017 à 2018. La crise sanitaire qui sévit dans le monde, a favorisé en Côte d’Ivoire une hausse inquiétante des actes d’inceste, de viol, de maltraitance à l’encontre des femmes et des jeunes filles, précise le même rapport.
Ces violences peuvent malheureusement affecter gravement non seulement la santé mentale, le bien-être des femmes, mais aussi leurs conditions économiques et sociales de diverses manières.
rkk
« En dépit du cadre légal favorisant la protection des droits des femmes et malgré l’existence de différentes voies de recours, les violences continuent d’être perpétrées sur les femmes. Malheureusement, les victimes, en majorité, restent silencieuses soit du fait des pesanteurs socioculturelles, soit du fait de la méconnaissance de ces voies de recours tant juridictionnelles que non juridictionnelles », a indiqué la responsable de la CRDH-GBÊKÊ, Kourouma Fanta, pour justifier l’organisation de cette session de renforcement des capacités au profit des élèves du lycée des jeunes filles et de plusieurs autres établissements secondaires de la ville de Bouaké.
L’objectif visé était donc de renforcer les capacités de ces élèves (filles) sur ces voies de recours afin de les utiliser pour dénoncer les VBG si éventuellement elles ou leurs proches en sont victimes. Ces voies de recours sont, entre autres, la justice, la police, la gendarmerie, les ONG de promotion et de défense des droits de l’hommage, telles que, le CNDH, la LIDHO et le MIDH.
Cette initiative du CRDH-GBÊKÊ s’inscrit dans le cadre des 16 jours d’activisme (25 novembre au 10 décembre 2020) pour mettre fin aux violences faites aux femmes. Une campagne initiée par l’ONU-Femme sur le thème « Tous unis d’ici à 2030 pour mettre fin à la violence à l’égard de la femme ».
Cette campagne, que soutient le conseil national des droits de l’homme (CNDH) à travers la CRDH-GBÊKÊ, se justifie par la persistance des violences physiques, morales et sexuelles à l’égard des femmes, notamment, en Afrique.
Selon un rapport du ministère ivoirien de la justice et des droits de l’homme cité à titre d’exemple, le pays a enregistré 455 cas de viol de 2017 à 2018. La crise sanitaire qui sévit dans le monde, a favorisé en Côte d’Ivoire une hausse inquiétante des actes d’inceste, de viol, de maltraitance à l’encontre des femmes et des jeunes filles, précise le même rapport.
Ces violences peuvent malheureusement affecter gravement non seulement la santé mentale, le bien-être des femmes, mais aussi leurs conditions économiques et sociales de diverses manières.
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