Bouna-L'absence d'un centre culturel polyvalent à Bouna demeure l'une des difficultés qu'éprouvent des promoteurs de spectacles et bien d'autres acteurs du monde des arts.
Le foyer de jeunes, quoique exigu, demeure actuellement le principal lieu de rencontres, de formations et de spectacles de la ville de Bouna. Cette salle qui ne peut contenir que 110 personnes, est décriée par les populations qui estiment qu'elle n'est plus adaptée pour un chef-lieu de région.
La même remarque avait été faite par le commissaire général du festival des danses traditionnelles du Bounkani (FESTIBO), Dah Germain, qui avait plaidé, lors de l'ouverture de cet événement culturel en décembre 2020, pour la construction d'un centre culturel pouvant abriter des activités de forte audience à Bouna.
''Bouna n'a pas de salle digne de ce nom et cela entrave l'effectivité de nombreux spectacles et rendez-vous culturels qui nécessitent une interaction avec le public dans un cadre sécurisé et adéquat. Nous lançons donc l'appel aux opérateurs économiques et bonnes volontés d'agir dans ce sens pour doter la ville d'un centre culturel polyvalent'', avait-il lancé.
Depuis 1995, la ville de Bouna dispose d'un centre culturel contenant une grande salle, des loges et des bureaux. Mais le paradoxe, c’est qu’après sa finition, cette infrastructure n'a jamais été inaugurée en raison de sa situation géographique. Elle se trouve dans une zone marécageuse. En saison de pluies, le bâtiment est totalement inondé.
''On était très content de l'ouvrage, mais avant la cérémonie d’inauguration, le passage d'une forte pluie a inondé tout le bâtiment. L'eau stagne toujours à cet endroit et cela continue de l’être jusqu’au aujourd’hui. C’est pourquoi, l’inauguration tant attendue n’a jamais eu lieu", a expliqué un riverain, Ouattara Hassane.
Aujourd'hui ce bâtiment sombre dans une léthargie indescriptible, abandonné dans une étouffante broussaille. Selon les services de la mairie de Bouna, la réhabilitation de cet édifice et de sa zone géographique n’est pas à l’ordre du jour, en raison du coût très élevé des travaux. "Ça sera certes réhabilité un jour, mais pour l’heure, la mairie a d’autres priorités, le temps pour nous de mobiliser des fonds", a affirmé le secrétaire général de la mairie, Coulibaly Seydou, qui a reconnu le caractère exigu du foyer des jeunes de Bouna où ont lieu aujourd'hui toutes les activités de la ville.
L'indisponibilité du foyer des jeunes, du fait de la fréquence des manifestations qui s'y déroulent au quotidien, contraint certains promoteurs à opter pour des lieux publics, à savoir la gare routière, la place de la paix ou encore le complexe sportif de Bouna où ils organisent quelques spectacles isolés.
Mais les questions sécuritaires à ces endroits les amènent très souvent à raccourcir la durée de l'ambiance, déplorant des casses et autres débordements.
on/kp
Le foyer de jeunes, quoique exigu, demeure actuellement le principal lieu de rencontres, de formations et de spectacles de la ville de Bouna. Cette salle qui ne peut contenir que 110 personnes, est décriée par les populations qui estiment qu'elle n'est plus adaptée pour un chef-lieu de région.
La même remarque avait été faite par le commissaire général du festival des danses traditionnelles du Bounkani (FESTIBO), Dah Germain, qui avait plaidé, lors de l'ouverture de cet événement culturel en décembre 2020, pour la construction d'un centre culturel pouvant abriter des activités de forte audience à Bouna.
''Bouna n'a pas de salle digne de ce nom et cela entrave l'effectivité de nombreux spectacles et rendez-vous culturels qui nécessitent une interaction avec le public dans un cadre sécurisé et adéquat. Nous lançons donc l'appel aux opérateurs économiques et bonnes volontés d'agir dans ce sens pour doter la ville d'un centre culturel polyvalent'', avait-il lancé.
Depuis 1995, la ville de Bouna dispose d'un centre culturel contenant une grande salle, des loges et des bureaux. Mais le paradoxe, c’est qu’après sa finition, cette infrastructure n'a jamais été inaugurée en raison de sa situation géographique. Elle se trouve dans une zone marécageuse. En saison de pluies, le bâtiment est totalement inondé.
''On était très content de l'ouvrage, mais avant la cérémonie d’inauguration, le passage d'une forte pluie a inondé tout le bâtiment. L'eau stagne toujours à cet endroit et cela continue de l’être jusqu’au aujourd’hui. C’est pourquoi, l’inauguration tant attendue n’a jamais eu lieu", a expliqué un riverain, Ouattara Hassane.
Aujourd'hui ce bâtiment sombre dans une léthargie indescriptible, abandonné dans une étouffante broussaille. Selon les services de la mairie de Bouna, la réhabilitation de cet édifice et de sa zone géographique n’est pas à l’ordre du jour, en raison du coût très élevé des travaux. "Ça sera certes réhabilité un jour, mais pour l’heure, la mairie a d’autres priorités, le temps pour nous de mobiliser des fonds", a affirmé le secrétaire général de la mairie, Coulibaly Seydou, qui a reconnu le caractère exigu du foyer des jeunes de Bouna où ont lieu aujourd'hui toutes les activités de la ville.
L'indisponibilité du foyer des jeunes, du fait de la fréquence des manifestations qui s'y déroulent au quotidien, contraint certains promoteurs à opter pour des lieux publics, à savoir la gare routière, la place de la paix ou encore le complexe sportif de Bouna où ils organisent quelques spectacles isolés.
Mais les questions sécuritaires à ces endroits les amènent très souvent à raccourcir la durée de l'ambiance, déplorant des casses et autres débordements.
on/kp