Abidjan, 20 jan 2021 (AIP) – Dans la perspective de la mise en place d’un cadre réglementaire dédié à la finance islamique au sein du marché régional de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA), un atelier d’échanges se déroule mercredi 20 janvier 2021 à Abidjan Plateau.
Organisé à Seen Hôtel par le Conseil régional de l’épargne publique et des marchés financiers (CREPMF), en partenariat avec les cabinets IFAAS et Kramer Levin, cet atelier se justifie par l’engouement des huit Etats de l’UMOA et des investisseurs pour la finance islamique, selon le secrétaire général du CREPMF, Ripert Bossoukpé.
En effet, plus de 864 milliards FCFA ont été levés sur le marché financier régional de l’Union à travers des Sukuk par le biais du cadre réglementaire des Fonds communs de titrisation de créances (FCTC) mis en place en mars 2010, a rappelé le SG. Toutefois, dans cet espace communautaire qui a une population estimée à 110 millions d’habitants dont environ 60% de confession musulmane, la finance islamique reste peu développée alors qu’elle connaît une progression fulgurante dans d’autres régions du monde.
Ainsi, ce cadre devra non seulement permettre au marché financier régional de diversifier les sources de financement et d’investissement mais surtout d’explorer les opportunités offertes par la finance islamique. Il devra aussi permettre la naissance de nouveaux types d’acteurs spécialisées dans le segment de la finance islamique ainsi que de nouveaux types de produits, notamment les Sukuk, les OPCVM islamiques et la mise en place d’indices sur le marché financier régional relatifs aux produits financiers islamiques,.
“Il devra également contribuer à l’élargissement de la base des investisseurs, surtout ceux qui souhaitent investir dans des produits répondant au principe du droit musulman ou qui sont sensibles aux critères d’investissement éthique et responsable”, a ajouté M. Bossoukpé.
Le chantier de mise en place d’un cadre réglementaire, qui devra aboutir au cours de l’année 2021, sera conduit en trois phases principales, à savoir le diagnostic (qui se traduit par le présent atelier), l’élaboration d’un projet de cadre réglementaire adapté et spécifique au marché financier régional, et la promotion du marché de capitaux islamiques.
D’après le rapport Islamic Financial Services Industry Stability 2020, le montant total d’actifs financiers islamiques des trois principaux segments (banque, marchés financiers et assurance) est ressorti à 2 440 milliards de dollars US en 2019 contre $ 2 190 milliards en 2018, avec une croissance importante des segments banques et marchés financiers.
Dans l’espace UMOA, plus de 12 234 milliards FCFA ont été levés depuis 1998 dont 864 milliards sous forme de Sukuk. En 2020, on enregistre près de 2 018 milliards levés malgré la crise de COVID-19, après un record de 1 620 milliards enregistré en 2019; 8 428 milliards FCFA d’actifs sous conservation; 129 titres cotés à la BRVM pour une capitalisation boursière totale de 10 419 milliards FCFA; 233 acteurs agréés pour des actifs sous gestion évalués à plus de 664 milliards FCFA.
(AIP)
cmas
Organisé à Seen Hôtel par le Conseil régional de l’épargne publique et des marchés financiers (CREPMF), en partenariat avec les cabinets IFAAS et Kramer Levin, cet atelier se justifie par l’engouement des huit Etats de l’UMOA et des investisseurs pour la finance islamique, selon le secrétaire général du CREPMF, Ripert Bossoukpé.
En effet, plus de 864 milliards FCFA ont été levés sur le marché financier régional de l’Union à travers des Sukuk par le biais du cadre réglementaire des Fonds communs de titrisation de créances (FCTC) mis en place en mars 2010, a rappelé le SG. Toutefois, dans cet espace communautaire qui a une population estimée à 110 millions d’habitants dont environ 60% de confession musulmane, la finance islamique reste peu développée alors qu’elle connaît une progression fulgurante dans d’autres régions du monde.
Ainsi, ce cadre devra non seulement permettre au marché financier régional de diversifier les sources de financement et d’investissement mais surtout d’explorer les opportunités offertes par la finance islamique. Il devra aussi permettre la naissance de nouveaux types d’acteurs spécialisées dans le segment de la finance islamique ainsi que de nouveaux types de produits, notamment les Sukuk, les OPCVM islamiques et la mise en place d’indices sur le marché financier régional relatifs aux produits financiers islamiques,.
“Il devra également contribuer à l’élargissement de la base des investisseurs, surtout ceux qui souhaitent investir dans des produits répondant au principe du droit musulman ou qui sont sensibles aux critères d’investissement éthique et responsable”, a ajouté M. Bossoukpé.
Le chantier de mise en place d’un cadre réglementaire, qui devra aboutir au cours de l’année 2021, sera conduit en trois phases principales, à savoir le diagnostic (qui se traduit par le présent atelier), l’élaboration d’un projet de cadre réglementaire adapté et spécifique au marché financier régional, et la promotion du marché de capitaux islamiques.
D’après le rapport Islamic Financial Services Industry Stability 2020, le montant total d’actifs financiers islamiques des trois principaux segments (banque, marchés financiers et assurance) est ressorti à 2 440 milliards de dollars US en 2019 contre $ 2 190 milliards en 2018, avec une croissance importante des segments banques et marchés financiers.
Dans l’espace UMOA, plus de 12 234 milliards FCFA ont été levés depuis 1998 dont 864 milliards sous forme de Sukuk. En 2020, on enregistre près de 2 018 milliards levés malgré la crise de COVID-19, après un record de 1 620 milliards enregistré en 2019; 8 428 milliards FCFA d’actifs sous conservation; 129 titres cotés à la BRVM pour une capitalisation boursière totale de 10 419 milliards FCFA; 233 acteurs agréés pour des actifs sous gestion évalués à plus de 664 milliards FCFA.
(AIP)
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