Abidjan- Le ministère de l’Environnement et du développement durable a interpellé les entreprises de la zone industrielle de Bonoua qui contribuent à la pollution de l’environnement, au détriment des populations et des infrastructures économiques.
Une inspection conduite par le directeur général de l’environnement, Lavry Grah Nazaire, accompagné des représentants de l’agence nationale de l’environnement (ANDE) et du centre ivoirien antipollution (CIAPOL), s’est rendue mardi 19 janvier 2021 dans la zone industrielle, pour s’enquérir de la situation de pollution issue des eaux usées déversées par les entreprises qui y sont installées.
En présence du 4ème adjoint au maire de Bonoua, chargé de l’environnement, Ayemou Michel, une visite de terrain a été effectuée. Le constat est que, les eaux provenant des usines ruissèlent le long de la voie principale et dans la ville. Des recommandations ont été faites aux industriels indexés qui ont promis s’atteler à remédier à la situation en veillant au respect scrupuleux des mesures arrêtées.
Le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Joseph Séka Séka, œuvre à renforcer les inspections de suivi et d’évaluation des installations des entreprises et à vérifier la mise en œuvre de leurs études d’impact environnemental et social, de leur plan de gestion environnemental et audit, tant au niveau du Grand Abidjan que de toutes les villes de l’intérieur.
L’objectif visé est d’accompagner les projets de développement et de protéger les investissements dans le respect de l’environnement et pour le bien-être de la population. « L’environnement accompagne le développement », avait-il déclaré à l’endroit des opérateurs économiques en Côte d’Ivoire, lors d’une visite d’inspection effectuée à la baie du Banco le 7 janvier 2021.
Certaines entreprises installées dans la zone industrielle de Bonoua déversent leurs eaux usées, sans traitement, dans les canalisations en dépit des nombreuses injonctions des autorités municipales, coutumières et administratives, avait constaté l’AIP.
Les eaux usées rejetées par des usines, à grand débit, s’écoulent sur environ quatre kilomètres et stagnent au niveau de l’hôpital général. Dans leur coulée, elles dégradent certaines artères dont la route internationale reliant Abidjan et Accra, la capitale du Ghana.
Pour le maire, Jean-Paul Amethier, la municipalité n’hésitera pas, s’il faut aller à la fermeture provisoire des pollueurs, révélant qu’entre 2019 et 2020, il y a eu de nombreuses réunions avec les usiniers.
gak/fmo
Une inspection conduite par le directeur général de l’environnement, Lavry Grah Nazaire, accompagné des représentants de l’agence nationale de l’environnement (ANDE) et du centre ivoirien antipollution (CIAPOL), s’est rendue mardi 19 janvier 2021 dans la zone industrielle, pour s’enquérir de la situation de pollution issue des eaux usées déversées par les entreprises qui y sont installées.
En présence du 4ème adjoint au maire de Bonoua, chargé de l’environnement, Ayemou Michel, une visite de terrain a été effectuée. Le constat est que, les eaux provenant des usines ruissèlent le long de la voie principale et dans la ville. Des recommandations ont été faites aux industriels indexés qui ont promis s’atteler à remédier à la situation en veillant au respect scrupuleux des mesures arrêtées.
Le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Joseph Séka Séka, œuvre à renforcer les inspections de suivi et d’évaluation des installations des entreprises et à vérifier la mise en œuvre de leurs études d’impact environnemental et social, de leur plan de gestion environnemental et audit, tant au niveau du Grand Abidjan que de toutes les villes de l’intérieur.
L’objectif visé est d’accompagner les projets de développement et de protéger les investissements dans le respect de l’environnement et pour le bien-être de la population. « L’environnement accompagne le développement », avait-il déclaré à l’endroit des opérateurs économiques en Côte d’Ivoire, lors d’une visite d’inspection effectuée à la baie du Banco le 7 janvier 2021.
Certaines entreprises installées dans la zone industrielle de Bonoua déversent leurs eaux usées, sans traitement, dans les canalisations en dépit des nombreuses injonctions des autorités municipales, coutumières et administratives, avait constaté l’AIP.
Les eaux usées rejetées par des usines, à grand débit, s’écoulent sur environ quatre kilomètres et stagnent au niveau de l’hôpital général. Dans leur coulée, elles dégradent certaines artères dont la route internationale reliant Abidjan et Accra, la capitale du Ghana.
Pour le maire, Jean-Paul Amethier, la municipalité n’hésitera pas, s’il faut aller à la fermeture provisoire des pollueurs, révélant qu’entre 2019 et 2020, il y a eu de nombreuses réunions avec les usiniers.
gak/fmo