Séguéla, La viande de bœuf destinée à la consommation des ménages est, depuis quelques jours, de plus en plus rare sur les marchés de la région du Worodougou (Centre-ouest), a constaté l’AIP, lundi 25 janvier 2021.
« Les bœufs sont devenus chers maintenant. Quand on paie, on perd. C’est ce qui fait qu’il n’y a pas trop de viande sur le marché », a justifié le président des bouchers de Séguéla, Sidibé Toumani Lamine.
Selon lui, la hausse des prix des bêtes est consécutive à la ruée des acheteurs de bœufs venant d’autres villes de l’intérieur du pays, entre autres, Vavoua, Daloa, Gagnoa, Man, Issia et San Pedro.
Pour des bœufs habituellement vendus aux bouchers locaux à 150 000 francs, ceux-ci viennent les acquérir à 180 000 francs, voire 200 000 francs qu’ils vont revendre à 2 200 francs au minimum, tandis que le kilogramme à Séguéla et à Kani est de 1 700 francs CFA.
« La viande de bœuf est rare ces jours-ci. C’est bien dommage », s’est exprimée Dame Kouassi Hortense, une habitante de Kani jointe au téléphone. Elle confie que, face à la pénurie, les ménages se sont presque tous tournés vers le poisson qui connaît, lui aussi, une flambée des prix.
La hausse des prix des bœufs serait liée à la campagne de commercialisation du binôme café-cacao au cours de laquelle la demande de viande de bœuf serait assez forte chez les producteurs durant les récoltes.
(AIP)
Kkp/ask
« Les bœufs sont devenus chers maintenant. Quand on paie, on perd. C’est ce qui fait qu’il n’y a pas trop de viande sur le marché », a justifié le président des bouchers de Séguéla, Sidibé Toumani Lamine.
Selon lui, la hausse des prix des bêtes est consécutive à la ruée des acheteurs de bœufs venant d’autres villes de l’intérieur du pays, entre autres, Vavoua, Daloa, Gagnoa, Man, Issia et San Pedro.
Pour des bœufs habituellement vendus aux bouchers locaux à 150 000 francs, ceux-ci viennent les acquérir à 180 000 francs, voire 200 000 francs qu’ils vont revendre à 2 200 francs au minimum, tandis que le kilogramme à Séguéla et à Kani est de 1 700 francs CFA.
« La viande de bœuf est rare ces jours-ci. C’est bien dommage », s’est exprimée Dame Kouassi Hortense, une habitante de Kani jointe au téléphone. Elle confie que, face à la pénurie, les ménages se sont presque tous tournés vers le poisson qui connaît, lui aussi, une flambée des prix.
La hausse des prix des bœufs serait liée à la campagne de commercialisation du binôme café-cacao au cours de laquelle la demande de viande de bœuf serait assez forte chez les producteurs durant les récoltes.
(AIP)
Kkp/ask