Dans le cadre de la politique d’augmenter les ressources fiscales de l’État, comme le suggèrent le FMI et la Banque mondiale, le gouvernement a pris la décision d’imposer une TVA de 9% sur les produits alimentaires de luxe importés hors zone CEDEAO. Cependant, force est de reconnaître que dans l’application, les choses ne sont pas faites pour arranger le consommateur qui risque de voir augmenter les prix des produits de première nécessité tels que les abats de viande (pieds de bœuf ou porc, rognons de veau, de mouton) vendus dans les marchés populaires et qui subissent de l’administration fiscale la nouvelle imposition TVA au même titre que la viande de luxe importée et vendue en supermarché. Fait inquiétant, 80% des abats de viande consommés en Côte d’Ivoire sont importés hors CEDEAO et sont déjà taxés à 37% de frais de douanes.
Afin d’éviter une augmentation des prix au consommateur ivoirien, les importateurs d’abats ont débuté des discussions avec le ministre du Budget pour exclure les abats de viande, un produit de première nécessité, de TVA sur les produits alimentaires de luxe importés hors CEDEAO.
O.C
Afin d’éviter une augmentation des prix au consommateur ivoirien, les importateurs d’abats ont débuté des discussions avec le ministre du Budget pour exclure les abats de viande, un produit de première nécessité, de TVA sur les produits alimentaires de luxe importés hors CEDEAO.
O.C