Abidjan- Le cancer chez l’enfant est la deuxième cause de mortalité dans les pays développés, a indiqué lundi 15 février 2021, la présidente de la Ligue contre le cancer, Pr Jacqueline Godet, à l’occasion de la Journée internationale du cancer de l’enfant.
Près de 80 % des enfants atteints de cancer vivent dans des pays à faible ou moyen revenu, où le taux de survie n’est que de 10 %. Dans les pays à revenu élevé comme le Canada, le Japon et les États-Unis, le taux de survie est de 80 %, a indiqué l’an dernier, l’initiative Global HOPE (Hematology-Oncology Pediatric Excellence), qui œuvre pour l’amélioration de la qualité des soins de santé des enfants atteints de cancer.
Selon Global HOPE, la bonne nouvelle est qu’aujourd’hui, nous savons mieux combattre le cancer de l’enfant. Cependant, il reste encore beaucoup à faire pour élargir l'accès aux traitements, former les prestataires de santé, rénover les équipements, et lutter contre certaines barrières socioculturelles afin d'améliorer le taux de survie dans le monde.
Cette journée internationale de lutte contre les cancers infantiles vise à mieux faire connaître cette maladie et promouvoir les actions de prévention, les soins et la recherche.
En France, 1 700 nouveaux cas sont dénombrés chaque année
« Les cancers chez l’enfant restent, encore aujourd’hui, souvent synonymes d’isolement et de rupture du lien social et scolaire. Si, la Ligue contre le cancer soutient les orientations prises dans le cadre du Plan cancer 2014-2019, il est de notre devoir d’exiger la mise en œuvre de solutions concrètes pour aider les enfants et leurs familles, avant, pendant et après la maladie », a déclaré Pr Jacqueline Godet.
Au Sénégal, on estime à 600 le nombre de nouveaux cas de cancer survenant chez des enfants chaque année. Seulement 150 d’entre eux arrivent dans l’unité de cancérologie pédiatrique de l’Hôpital Le Dantec et la moitié d’entre eux ne peuvent recevoir les traitements proposés du fait d’un cancer trop avancé. II est pourtant possible de guérir une grande majorité de ces enfants (environ 80% de taux de survie) si le diagnostic de cancer est posé suffisamment tôt et qu’il est suivi d’une prise en charge adaptée.
L’Institut africain de formation en oncologie pédiatrique (IAFOP) a de ce fait, élaboré des outils de formation pour une détection rapide des premiers symptômes et le diagnostic précoce des cancers des enfants.
eaa/tm
Près de 80 % des enfants atteints de cancer vivent dans des pays à faible ou moyen revenu, où le taux de survie n’est que de 10 %. Dans les pays à revenu élevé comme le Canada, le Japon et les États-Unis, le taux de survie est de 80 %, a indiqué l’an dernier, l’initiative Global HOPE (Hematology-Oncology Pediatric Excellence), qui œuvre pour l’amélioration de la qualité des soins de santé des enfants atteints de cancer.
Selon Global HOPE, la bonne nouvelle est qu’aujourd’hui, nous savons mieux combattre le cancer de l’enfant. Cependant, il reste encore beaucoup à faire pour élargir l'accès aux traitements, former les prestataires de santé, rénover les équipements, et lutter contre certaines barrières socioculturelles afin d'améliorer le taux de survie dans le monde.
Cette journée internationale de lutte contre les cancers infantiles vise à mieux faire connaître cette maladie et promouvoir les actions de prévention, les soins et la recherche.
En France, 1 700 nouveaux cas sont dénombrés chaque année
« Les cancers chez l’enfant restent, encore aujourd’hui, souvent synonymes d’isolement et de rupture du lien social et scolaire. Si, la Ligue contre le cancer soutient les orientations prises dans le cadre du Plan cancer 2014-2019, il est de notre devoir d’exiger la mise en œuvre de solutions concrètes pour aider les enfants et leurs familles, avant, pendant et après la maladie », a déclaré Pr Jacqueline Godet.
Au Sénégal, on estime à 600 le nombre de nouveaux cas de cancer survenant chez des enfants chaque année. Seulement 150 d’entre eux arrivent dans l’unité de cancérologie pédiatrique de l’Hôpital Le Dantec et la moitié d’entre eux ne peuvent recevoir les traitements proposés du fait d’un cancer trop avancé. II est pourtant possible de guérir une grande majorité de ces enfants (environ 80% de taux de survie) si le diagnostic de cancer est posé suffisamment tôt et qu’il est suivi d’une prise en charge adaptée.
L’Institut africain de formation en oncologie pédiatrique (IAFOP) a de ce fait, élaboré des outils de formation pour une détection rapide des premiers symptômes et le diagnostic précoce des cancers des enfants.
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