La 5e réunion annuelle du consortium Afrique One-ASPIRE s’est tenue exclusivement en ligne du 27 au 29 janvier 2021 en raison de la pandémie de la COVID-19. " Impact de la recherche One Health sur les zoonoses en Afrique " c’est autour de cette thématique que les participants ont travaillé au cours travaux. Les boursiers ont au cours de cette 5e réunion annuelle du consortium Afrique One-ASPIRE présenté leurs résultats de recherches sur le One Health. Ces recherches ont été menées au cours des 4 dernières années (2016-2020).
Le Directeur du consortium Afrique One-Aspire, le Professeur Bassirou Bonfoh, a fait le point sur la contribution d’Afrique One au renforcement des capacités des jeunes chercheurs africains et a souligné les réalisations remarquables en science. Les efforts de renforcement des capacités. Ainsi, 72 boursiers de troisième cycle sont formés, encadrés et supervisés par le programme. En outre, le programme a touché près de 7 600 externes (étudiants, praticiens) travaillant dans les institutions académiques partenaires. En effet, la recherche a donné lieu à 126 publications, dont 45 % émanent des boursiers et 55% des co-investigateurs.
Grâce à la l’impact sur la recherche, des progrès significatifs ont été réalisés dans la lutte contre certaines zoonoses sur le continent. Les initiatives à fort impact sont la lutte contre la rage, la brucellose et le traitement des plaies, ainsi que les efforts visant à améliorer la nutrition et la surveillance des maladies. En Tanzanie, par exemple, un outil peu coûteux pour le stockage du vaccin antirabique à température ambiante a été mis au point, rendant ainsi possible la conservation sans l’électricité. Cette initiative a été utilisée dans les campagnes de vaccination avec une nouvelle stratégie de distribution de vaccins dans les zones difficiles d’accès. Une collaboration étroite entre les praticiens de la santé animale et humaine a été consolidée. Dans la lutte contre la brucellose, les rats renifleurs se révèlent prometteurs pour détecter la bactérie Brucella dans les échantillons (sang, lait). Au Tchad, de nouveaux outils pour un système communautaire intégré de surveillance et de réaction au syndrome de santé unique sont conçus et en cours de validation. Ces systèmes seront reliés au système d’information sanitaire de district existant dans le pays. En Côte d’Ivoire, il a été établi un lien entre la consommation combinée de patates douces à chair orange et de soja et la réduction de la durée de cicatrisation des plaies chroniques et d’Ulcère de Buruli. En marge de la réunion annuelle, les boursiers ont reçu une formation en ligne de 4 jours sur l’évaluation de l’impact de la science. Cette formation a été couplée d’hackathon de trois jours, une méthode en ligne de travail d’équipe devant aboutir à une intervention innovante dans la lutte contre les zoonoses en utilisant l’approche "One Health".
Le programme Afrique One-ASPIRE est financé par l’Académie Africaine des Sciences, basée au Kenya, dans le cadre du programme de recherche et de formation DELTAS Africa. Le Partenariat Scientifique Africain pour l’Excellence de la Recherche en Intervention (ASPIRE) est un consortium de renforcement de capacité de la recherche panafricaine sur le concept « Une Seule Santé ». Il est établi à partir de la recherche sur la santé des écosystèmes et de la population en élargissant les frontières disciplinaire, sectorielle, linguistique, culturelle et géographique.
DA et Sercom
Le Directeur du consortium Afrique One-Aspire, le Professeur Bassirou Bonfoh, a fait le point sur la contribution d’Afrique One au renforcement des capacités des jeunes chercheurs africains et a souligné les réalisations remarquables en science. Les efforts de renforcement des capacités. Ainsi, 72 boursiers de troisième cycle sont formés, encadrés et supervisés par le programme. En outre, le programme a touché près de 7 600 externes (étudiants, praticiens) travaillant dans les institutions académiques partenaires. En effet, la recherche a donné lieu à 126 publications, dont 45 % émanent des boursiers et 55% des co-investigateurs.
Grâce à la l’impact sur la recherche, des progrès significatifs ont été réalisés dans la lutte contre certaines zoonoses sur le continent. Les initiatives à fort impact sont la lutte contre la rage, la brucellose et le traitement des plaies, ainsi que les efforts visant à améliorer la nutrition et la surveillance des maladies. En Tanzanie, par exemple, un outil peu coûteux pour le stockage du vaccin antirabique à température ambiante a été mis au point, rendant ainsi possible la conservation sans l’électricité. Cette initiative a été utilisée dans les campagnes de vaccination avec une nouvelle stratégie de distribution de vaccins dans les zones difficiles d’accès. Une collaboration étroite entre les praticiens de la santé animale et humaine a été consolidée. Dans la lutte contre la brucellose, les rats renifleurs se révèlent prometteurs pour détecter la bactérie Brucella dans les échantillons (sang, lait). Au Tchad, de nouveaux outils pour un système communautaire intégré de surveillance et de réaction au syndrome de santé unique sont conçus et en cours de validation. Ces systèmes seront reliés au système d’information sanitaire de district existant dans le pays. En Côte d’Ivoire, il a été établi un lien entre la consommation combinée de patates douces à chair orange et de soja et la réduction de la durée de cicatrisation des plaies chroniques et d’Ulcère de Buruli. En marge de la réunion annuelle, les boursiers ont reçu une formation en ligne de 4 jours sur l’évaluation de l’impact de la science. Cette formation a été couplée d’hackathon de trois jours, une méthode en ligne de travail d’équipe devant aboutir à une intervention innovante dans la lutte contre les zoonoses en utilisant l’approche "One Health".
Le programme Afrique One-ASPIRE est financé par l’Académie Africaine des Sciences, basée au Kenya, dans le cadre du programme de recherche et de formation DELTAS Africa. Le Partenariat Scientifique Africain pour l’Excellence de la Recherche en Intervention (ASPIRE) est un consortium de renforcement de capacité de la recherche panafricaine sur le concept « Une Seule Santé ». Il est établi à partir de la recherche sur la santé des écosystèmes et de la population en élargissant les frontières disciplinaire, sectorielle, linguistique, culturelle et géographique.
DA et Sercom