Conakry, Les ministres de la Santé de Guinée – qui lutte contre une nouvelle épidémie d’Ebola – et des pays voisins se sont accordés sur un front uni pour combattre le virus qui a resurgi il y a environ trois semaines.
La réunion a été ouverte à Conakry le 2 mars 2021, par le Premier ministre Dr Ibrahima Kassory Fofana. Les ministres et les représentants des gouvernements de Côte d’ivoire, de Guinée-Bissau, du Liberia, du Mali, du Sénégal et de la Sierra Leone étaient également présents à la réunion interministérielle.
« Si, en 2014, la Guinée et les pays voisins étaient victimes d’Ebola, cette fois-ci la Guinée et la région font résolument face à Ebola », a déclaré S.E. le Premier ministre.
Les ministres se sont accordés dans une déclaration finale sur la mise en place d’un mécanisme de coordination et le renforcement de la collaboration transfrontalière, y compris concernant le travail avec les communautés, afin de soutenir les efforts pour endiguer la propagation du virus. Ils se sont aussi entendus sur la facilitation de la réglementation des importations pour les vaccins et les médicaments, ainsi que sur la promotion des mesures qui se sont avérées efficaces pour contrôler l’épidémie d’Ebola en 2014-2016 en Afrique de l’Ouest.
L’épidémie a été déclaré en Guinée, le 14 février 2021, après la confirmation des cas positifs au virus d’Ebola dans une communauté rurale de la préfecture de N’Zérékoré, située non loin de la frontière avec la Côte d’Ivoire et le Liberia. A compter du 2 mars, 17 cas (13 confirmés, 4 probables) ont été enregistrés.
« Nous trouvons particulièrement encourageant le front commun décidé par les voisins de la Guinée pour s’attaquer à cette épidémie. Nous savons combien ceci est déterminant dans la lutte contre Ebola », a déclaré Dr Abdou Salam Gueye, Directeur des urgences au Bureau régional de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique. « Avec des liens commerciaux et sociaux transfrontaliers étroits, nous ne pouvons pas ignorer l’importance des approches régionales contre les crises sanitaires ».
Soutenant les autorités sanitaires guinéennes, l’OMS et les organisations partenaires ont intensifié la riposte à l’épidémie. Les vaccinations contre Ebola ont été lancées tout juste neuf jours après que l’épidémie a été déclarée. A ce jour, 1317 personnes ont été vaccinées et 32 000 doses de vaccins sont livrées.
Les six pays limitrophes de la Guinée intensifient leur préparation. La surveillance et le contrôle s’intensifient aux points de passage des frontières et au sein des communautés à haut risque. Des équipes d’intervention rapide sont déployées dans les zones frontalières pour soutenir les plans de préparation des districts sanitaires. Les structures de diagnostic et de traitement sont agrandies et s’attèlent à s’assurer que les communautés s’approprient et se rallient aux réponses de santé publique en cours.
La réunion a été ouverte à Conakry le 2 mars 2021, par le Premier ministre Dr Ibrahima Kassory Fofana. Les ministres et les représentants des gouvernements de Côte d’ivoire, de Guinée-Bissau, du Liberia, du Mali, du Sénégal et de la Sierra Leone étaient également présents à la réunion interministérielle.
« Si, en 2014, la Guinée et les pays voisins étaient victimes d’Ebola, cette fois-ci la Guinée et la région font résolument face à Ebola », a déclaré S.E. le Premier ministre.
Les ministres se sont accordés dans une déclaration finale sur la mise en place d’un mécanisme de coordination et le renforcement de la collaboration transfrontalière, y compris concernant le travail avec les communautés, afin de soutenir les efforts pour endiguer la propagation du virus. Ils se sont aussi entendus sur la facilitation de la réglementation des importations pour les vaccins et les médicaments, ainsi que sur la promotion des mesures qui se sont avérées efficaces pour contrôler l’épidémie d’Ebola en 2014-2016 en Afrique de l’Ouest.
L’épidémie a été déclaré en Guinée, le 14 février 2021, après la confirmation des cas positifs au virus d’Ebola dans une communauté rurale de la préfecture de N’Zérékoré, située non loin de la frontière avec la Côte d’Ivoire et le Liberia. A compter du 2 mars, 17 cas (13 confirmés, 4 probables) ont été enregistrés.
« Nous trouvons particulièrement encourageant le front commun décidé par les voisins de la Guinée pour s’attaquer à cette épidémie. Nous savons combien ceci est déterminant dans la lutte contre Ebola », a déclaré Dr Abdou Salam Gueye, Directeur des urgences au Bureau régional de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique. « Avec des liens commerciaux et sociaux transfrontaliers étroits, nous ne pouvons pas ignorer l’importance des approches régionales contre les crises sanitaires ».
Soutenant les autorités sanitaires guinéennes, l’OMS et les organisations partenaires ont intensifié la riposte à l’épidémie. Les vaccinations contre Ebola ont été lancées tout juste neuf jours après que l’épidémie a été déclarée. A ce jour, 1317 personnes ont été vaccinées et 32 000 doses de vaccins sont livrées.
Les six pays limitrophes de la Guinée intensifient leur préparation. La surveillance et le contrôle s’intensifient aux points de passage des frontières et au sein des communautés à haut risque. Des équipes d’intervention rapide sont déployées dans les zones frontalières pour soutenir les plans de préparation des districts sanitaires. Les structures de diagnostic et de traitement sont agrandies et s’attèlent à s’assurer que les communautés s’approprient et se rallient aux réponses de santé publique en cours.