Man, Le CHR de Man dispose désormais d’une unité de soin mère-kangourou inaugurée, jeudi 04 mars 2021, par le préfet de région, préfet du département de Man, Jean Cyrille Atri.
Cet ouvrage, équipé par le Fonds des Nations unies pour l'enfance (’Unicef ) ainsi que les fonds français Muskoka, va faciliter la prise en charge des enfants prématurés et de petits poids à la naissance de la région du Tonkpi.
M. Atri a exprimé ses encouragements à l’ensemble du corps médical et traduit sa conviction que cette nouvelle méthode, bien appliquée, pourrait contribuer à réduire la mortalité des enfants. « Je voudrais demander au personnel de la santé d’appliquer de façon rigoureuse cette méthode, afin que les résultats positifs puissent se faire sentir sur le terrain », a-t-il insisté.
Il a également exprimé ses remerciements à l’Unicef qui accompagne l’Etat de Côte d’Ivoire dans la mise en œuvre de ce projet.
Le chef du bureau régional Unicef Man, Ouattara Pégabila Gervais, a souligné lors de son allocution que la mortalité des enfants de zéro à 28 jours, reste élevée avec un taux de 33 enfants sur 1000 naissances vivantes, selon l’enquête mixte de 2016.
Il a attesté que la prématurité est la première cause de décès des nouveaux nés (31,6%). Ainsi en 2020 en Côte d’Ivoire, quelque 421 prématurés sur 428 ont été sauvés, soit 98,36% de survie, grâce aux six premières unités ouvertes.
L’unité de Man étant la septième du genre après celle du CHR d’Odienné. Le premier a été ouvert au CHU de Treichville.
« Face à ce niveau de mortalité néonatale, dans nos structures de santé et dans nos communautés, alors que des solutions simples et prouvées efficaces sont disponibles pour y remédier », a fait savoir M. Ouattara, l’Unicef, après avoir financé la participation d’une équipe de cliniciens ivoiriens pour une formation en soin mère-kangourou dans un hôpital de référence internationale en Afrique du Sud en juin 2018, s’est engagé à apporter un appui au ministère de la Santé et de l’Hygiène publique pour créer des unités de soins mère-kangourou.
Pour sa part, le directeur coordonnateur de la santé maternelle et infantile, Dr Tano Gnou, a exhorté les populations à fréquenter les centres de santé. Il a demandé au personnel médical de réserver un accueil chaleureux aux usagers et à prendre bien soin de cette nouvelle unité mise à leur disposition.
Les soins mère-Kangourou, rappelle-t-on, est une méthode développée en Colombie en 1978 comme une alternative au manque de couveuses appropriées pour des nourrissons nés avant terme. Cette méthode constitue une opportunité pour sauver la vie de plusieurs bébés prématurés et de faibles poids à la naissance.
(AIP)
amak/tm
Cet ouvrage, équipé par le Fonds des Nations unies pour l'enfance (’Unicef ) ainsi que les fonds français Muskoka, va faciliter la prise en charge des enfants prématurés et de petits poids à la naissance de la région du Tonkpi.
M. Atri a exprimé ses encouragements à l’ensemble du corps médical et traduit sa conviction que cette nouvelle méthode, bien appliquée, pourrait contribuer à réduire la mortalité des enfants. « Je voudrais demander au personnel de la santé d’appliquer de façon rigoureuse cette méthode, afin que les résultats positifs puissent se faire sentir sur le terrain », a-t-il insisté.
Il a également exprimé ses remerciements à l’Unicef qui accompagne l’Etat de Côte d’Ivoire dans la mise en œuvre de ce projet.
Le chef du bureau régional Unicef Man, Ouattara Pégabila Gervais, a souligné lors de son allocution que la mortalité des enfants de zéro à 28 jours, reste élevée avec un taux de 33 enfants sur 1000 naissances vivantes, selon l’enquête mixte de 2016.
Il a attesté que la prématurité est la première cause de décès des nouveaux nés (31,6%). Ainsi en 2020 en Côte d’Ivoire, quelque 421 prématurés sur 428 ont été sauvés, soit 98,36% de survie, grâce aux six premières unités ouvertes.
L’unité de Man étant la septième du genre après celle du CHR d’Odienné. Le premier a été ouvert au CHU de Treichville.
« Face à ce niveau de mortalité néonatale, dans nos structures de santé et dans nos communautés, alors que des solutions simples et prouvées efficaces sont disponibles pour y remédier », a fait savoir M. Ouattara, l’Unicef, après avoir financé la participation d’une équipe de cliniciens ivoiriens pour une formation en soin mère-kangourou dans un hôpital de référence internationale en Afrique du Sud en juin 2018, s’est engagé à apporter un appui au ministère de la Santé et de l’Hygiène publique pour créer des unités de soins mère-kangourou.
Pour sa part, le directeur coordonnateur de la santé maternelle et infantile, Dr Tano Gnou, a exhorté les populations à fréquenter les centres de santé. Il a demandé au personnel médical de réserver un accueil chaleureux aux usagers et à prendre bien soin de cette nouvelle unité mise à leur disposition.
Les soins mère-Kangourou, rappelle-t-on, est une méthode développée en Colombie en 1978 comme une alternative au manque de couveuses appropriées pour des nourrissons nés avant terme. Cette méthode constitue une opportunité pour sauver la vie de plusieurs bébés prématurés et de faibles poids à la naissance.
(AIP)
amak/tm