48 heures après la disparition du Premier ministre Hamed Bakayoko, l’émotion est encore vive chez les Ivoiriens. Chez les acteurs des arts et de la Culture, elle l’est encore plus. Car, celui qu’on appelait de façon affectueuse Hambak leur était d’un grand soutien. A chaque fois qu’ils l’ont sollicité, il a répondu à leur appel. Depuis le mercredi dernier, c’est la tristesse chez les artistes, aussi bien en Côte d’Ivoire et ailleurs.
Homme de média et grand fan de musique
Avant de faire carrière dans la politique, Hamed Bakayoko a été journaliste. A 25 ans, il crée “Le Patriote”, quotidien d’informations générales. En 1993, il est porté à la tête de Radio Nostalgie Côte d'Ivoire. Ces activités dans l’univers des médias le rapprochent du milieu de la musique et du showbiz. Grand fan de musique congolaise, Hambak s’affichait avec les grands noms de ce genre musical. Son nom revient de façon récurrente dans les chansons de Koffi Olomide, Fally Ipupa, Ferré Gola, Werrason, Héritier Watanabé, pour ne citer que ceux-là. A l’avènement du Coupé-décalé, il se présente comme un soutien pour cette nouvelle vague de chanteurs. Malgré sa proximité avec Dj Arafat, dont il était considéré comme le parrain, toute la galaxie Coupé-décalé le considérait comme le grand frère sur qui on pouvait compter, un allié sûr. A la mort de DJ Arafat, en 2019, il était au premier plan pour offrir à celui qu’il appelait son fils des obsèques dignes.
Hamed Bakayoko, c’était aussi le grand frère des artistes Zouglou. « Avant de sortir notre album, “Héritage”, c’est lui que nous sommes allés voir en premier. Ils nous a donné sa bénédiction », nous avait confié Siro, le binôme de Yodé. Comme les anciens “Poussins chocs”, le désormais ancien Premier ministre a été d’un grand soutien pour de nombreux artistes Zouglou.
Hommages et témoignages
Sur les réseaux sociaux, les artistes d’ici et d’ailleurs ont réagi, à travers des témoignages et des publications en hommage à l’illustre disparu. « Les grands hommes ne naissent pas dans la grandeur, ils grandissent. Tonton tu as laissé une trace indélébile et bénéfique pour la jeunesse ivoirienne. Ton sourire et ta bonne humeur imperturbable ne laissaient personne indifférent. Tu étais le tonton, le papa, le grand frère que tout le monde aurait aimé avoir. Mes condoléances les plus sincères à la magnifique famille que tu as laissée. Merci d’avoir montré le chemin, nous appartenons à Allah et c’est vers lui que nous retournerons », a écrit le rappeur Gims sur Facebook. Le visage marqué par la tristesse, Koffi Olomide a réagi à la disparition de Hambak dans une vidéo sur le célèbre réseau social. « Peu importe la durée de notre deuil, peu importe l’étendue de notre souffrance surtout la mienne, l’icône est partie. L’étoile d’Etat de la Côte d’Ivoire est partie. Je pense à ses enfants, Karl et les autres. Je pense à son épouse, mon avocate, à qui j’adresse mes condoléances les plus sincères. J’adresse mes condoléances à tous les Ivoiriens. Même si les Ivoiriens aussi m’adressent leurs condoléances. Parce que cet ami, ce frère vivra à jamais dans mon cœur. » Pour Alpha Blondy, « Dieu a donné, Dieu a repris, toute la louange est à Dieu ». La méga star du reggae présente le défunt comme « le défenseur de la jeunesse, protecteur des minorités, bon vivant et ami des artistes. Un monument, une force, un torrent d’énergie », qui « savait comme personne, s’adresser aux foules et faire exploser l’applaudimètre. Mais au-delà de ces immenses qualités, il y avait le respect de son prochain, l'humilité de celui qui écoute, la sincérité et l'authenticité de l'homme fait de compassion et en qui on pouvait avoir confiance (…) », poursuit Alpha. A’Salfo, le leader de Magic System, n’est pas en reste. « L’icône d’une génération s’est couchée à jamais. Un baobab est tombé ce soir. La Côte d’Ivoire perd un digne fils. Que ton âme repose en paix, parrain ». Comme on le voit, le monde des arts et de la culture est aussi affecté par la disparition du Premier ministre.
EUSTACHE GNABA
Homme de média et grand fan de musique
Avant de faire carrière dans la politique, Hamed Bakayoko a été journaliste. A 25 ans, il crée “Le Patriote”, quotidien d’informations générales. En 1993, il est porté à la tête de Radio Nostalgie Côte d'Ivoire. Ces activités dans l’univers des médias le rapprochent du milieu de la musique et du showbiz. Grand fan de musique congolaise, Hambak s’affichait avec les grands noms de ce genre musical. Son nom revient de façon récurrente dans les chansons de Koffi Olomide, Fally Ipupa, Ferré Gola, Werrason, Héritier Watanabé, pour ne citer que ceux-là. A l’avènement du Coupé-décalé, il se présente comme un soutien pour cette nouvelle vague de chanteurs. Malgré sa proximité avec Dj Arafat, dont il était considéré comme le parrain, toute la galaxie Coupé-décalé le considérait comme le grand frère sur qui on pouvait compter, un allié sûr. A la mort de DJ Arafat, en 2019, il était au premier plan pour offrir à celui qu’il appelait son fils des obsèques dignes.
Hamed Bakayoko, c’était aussi le grand frère des artistes Zouglou. « Avant de sortir notre album, “Héritage”, c’est lui que nous sommes allés voir en premier. Ils nous a donné sa bénédiction », nous avait confié Siro, le binôme de Yodé. Comme les anciens “Poussins chocs”, le désormais ancien Premier ministre a été d’un grand soutien pour de nombreux artistes Zouglou.
Hommages et témoignages
Sur les réseaux sociaux, les artistes d’ici et d’ailleurs ont réagi, à travers des témoignages et des publications en hommage à l’illustre disparu. « Les grands hommes ne naissent pas dans la grandeur, ils grandissent. Tonton tu as laissé une trace indélébile et bénéfique pour la jeunesse ivoirienne. Ton sourire et ta bonne humeur imperturbable ne laissaient personne indifférent. Tu étais le tonton, le papa, le grand frère que tout le monde aurait aimé avoir. Mes condoléances les plus sincères à la magnifique famille que tu as laissée. Merci d’avoir montré le chemin, nous appartenons à Allah et c’est vers lui que nous retournerons », a écrit le rappeur Gims sur Facebook. Le visage marqué par la tristesse, Koffi Olomide a réagi à la disparition de Hambak dans une vidéo sur le célèbre réseau social. « Peu importe la durée de notre deuil, peu importe l’étendue de notre souffrance surtout la mienne, l’icône est partie. L’étoile d’Etat de la Côte d’Ivoire est partie. Je pense à ses enfants, Karl et les autres. Je pense à son épouse, mon avocate, à qui j’adresse mes condoléances les plus sincères. J’adresse mes condoléances à tous les Ivoiriens. Même si les Ivoiriens aussi m’adressent leurs condoléances. Parce que cet ami, ce frère vivra à jamais dans mon cœur. » Pour Alpha Blondy, « Dieu a donné, Dieu a repris, toute la louange est à Dieu ». La méga star du reggae présente le défunt comme « le défenseur de la jeunesse, protecteur des minorités, bon vivant et ami des artistes. Un monument, une force, un torrent d’énergie », qui « savait comme personne, s’adresser aux foules et faire exploser l’applaudimètre. Mais au-delà de ces immenses qualités, il y avait le respect de son prochain, l'humilité de celui qui écoute, la sincérité et l'authenticité de l'homme fait de compassion et en qui on pouvait avoir confiance (…) », poursuit Alpha. A’Salfo, le leader de Magic System, n’est pas en reste. « L’icône d’une génération s’est couchée à jamais. Un baobab est tombé ce soir. La Côte d’Ivoire perd un digne fils. Que ton âme repose en paix, parrain ». Comme on le voit, le monde des arts et de la culture est aussi affecté par la disparition du Premier ministre.
EUSTACHE GNABA