Abengourou -Les populations de l’Indénié encore sous l’onde de choc qui a traversé la Côte d’Ivoire avec l’annonce du décès du Premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko ont exprimé vendredi 12 mars 2021 leur douleur et rendu hommage à leur « valeureux gendre » trop disparu à l’âge de 56 ans.
Les nouvelles les plus tristes et les plus inquiétantes relayées sur les réseaux sociaux relatives à l’état de santé du Premier ministre Hamed Bakayoko, étaient considérées par les populations d’Abengourou comme des spéculations. « On ne s’attendait pas à ça et vraiment ça été un choc en apprenant le mercredi 10 mars le décès du Premier ministre qui est aussi notre beau-fils », a fait savoir le chargé de communication de la Cour Royale d’Abengourou, Eugène Dié Kacou ancien journaliste à la RTI.
Il a expliqué qu’Hamed Bakayoko est marié à la fille de leur frère Me Tanoh qui est originaire de Yakassé dans le département d’Abengourou, précisant que «la maman de son épouse est de Niablé ».
Le Premier ministre est parti « brutalement » mais a laissé de beaux souvenirs à la population d’Abengourou qui apprécie son gendre surtout pour son esprit d’ouverture, sa popularité et sa générosité. « J’ai beaucoup apprécié sa façon de faire quand il devenu Premier ministre », a fait savoir Eugène Kacou.
Pour ce fils de l’Indénié, Hamed Bakayoko était en train de réussir le dialogue avec l’opposition ivoirienne pour restaurer la paix. « C’est pour ça que ça me choque parce qu’il n’a pas pu terminer ce qu’il avait commencé », a regretté, Eugène Kacou tout en saluant la mémoire du « bosseur et autodidacte » Hamed Bakayoko.
Dame Adou Affoua Léontine secrétaire au collège Amoikon Dihyé a coulé des larmes pour Hamed Bakayoko. « C’est notre beau au niveau de l’Indénié », a rappelé dame Adou Léontine. Elle dit n’avoir pas côtoyé son « gendre », « mais j’ai vu à la télévision qu’il faisait beaucoup de dons je sais donc que c’est une bonne personne », at-elle fait savoir.
Le curé de la Cathédrale d’Abengourou, le père Michel Kouao, qui espérait comme tout le monde que le Premier ministre Hamed Bakayoko reviendrait de son séjour de Paris pour prendre sa place et continuer sa mission, a appris avec surprise « la triste nouvelle qui nous est tombée dessus comme un coup massue.
« C’est la consternation nous sommes tristes », a affirmé le père curé. Il souligne que c’est une nouvelle regrettable pour la Côte d’Ivoire qui a perdu, il n’y a pas longtemps l’ex-Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly. « En si peu de temps perdre deux Premiers Ministres, ça nous laisse dans la méditation.
Le père Michel parlant du Premier ministre Hamed Bakayoko a dit que c’est un homme populaire qui a fait ses preuves dans la politique et qui inspire beaucoup de jeunes. « Il a fait valoir ses talents de grand médiateur. On nous le décrit comme un homme très généreux, un homme qui travaille beaucoup à la réconciliation, c’est vraiment une valeur que nous perdons », a fait remarquer le guide religieux avant de formuler des prières pour le repos de l’âme de l’illustre disparu.
L’imam adjoint de la grande Mosquée d’Abengourou Amadou Diallo retient l’image d’un personnage populaire et aimé de tous en particulier des jeunes. « Ce qui m’a marqué chez lui, c’est qu’il rassurait dans ses propos sur la stabilité et l’avenir du pays. L’imam Amadou Diallo a imploré Dieu pour qu’il continue de donner à la Côte d’Ivoire des hommes compétents pour conduire la nation.
Le président de la fédération nationale des acteurs de commerce de Côte d’Ivoire à Abengorou, Berté Lamine, estime que le décès du Premier ministre Hamed Bakayoko est arrivé à un moment où il ne fallait pas « parce que la Côte d’Ivoire n’avait pas besoin après tous les soubresauts de l’élection présidentielle », a-t-il justifié.
Il a déploré qu’après la perte d’un premier « grand homme » l’ex Premier ministre Amadou Gon il y a huit mois, le 08 juillet 2020 précisément, le malheur frappe à nouveau le pays avec la disparition d’Hamed Bakayoko, « c’est vraiment un coup dure » a-t-il fait remarquer préférant tout confier à Dieu « qui est au début et à la fin de toute chose ».
Seri Léticia, est vendeuse au grand marché d’Abengourou. Elle n’arrive pas à surmonter le choc avec la perte du « Golden Boy » autre surnom du Premier ministre Hamed Bakayoko pour qui elle adresse des prières pour le repos de son âme. «C’est un homme au grand cœur, j’ai entendu parler de ses œuvres à Abobo où j’étais », a confié Séri Léticia.
Elle souhaite que la mort du Premier ministre Hamed Bakayoko ne soit pas une mort vaine « il faut que sa mort puisse interpeller la conscience de tout un chacun, la population, les hommes politiques pour que tous prennent conscience et se donnent véritablement la main pour une Côte d’Ivoire réconciliée ».
nam/kam
Les nouvelles les plus tristes et les plus inquiétantes relayées sur les réseaux sociaux relatives à l’état de santé du Premier ministre Hamed Bakayoko, étaient considérées par les populations d’Abengourou comme des spéculations. « On ne s’attendait pas à ça et vraiment ça été un choc en apprenant le mercredi 10 mars le décès du Premier ministre qui est aussi notre beau-fils », a fait savoir le chargé de communication de la Cour Royale d’Abengourou, Eugène Dié Kacou ancien journaliste à la RTI.
Il a expliqué qu’Hamed Bakayoko est marié à la fille de leur frère Me Tanoh qui est originaire de Yakassé dans le département d’Abengourou, précisant que «la maman de son épouse est de Niablé ».
Le Premier ministre est parti « brutalement » mais a laissé de beaux souvenirs à la population d’Abengourou qui apprécie son gendre surtout pour son esprit d’ouverture, sa popularité et sa générosité. « J’ai beaucoup apprécié sa façon de faire quand il devenu Premier ministre », a fait savoir Eugène Kacou.
Pour ce fils de l’Indénié, Hamed Bakayoko était en train de réussir le dialogue avec l’opposition ivoirienne pour restaurer la paix. « C’est pour ça que ça me choque parce qu’il n’a pas pu terminer ce qu’il avait commencé », a regretté, Eugène Kacou tout en saluant la mémoire du « bosseur et autodidacte » Hamed Bakayoko.
Dame Adou Affoua Léontine secrétaire au collège Amoikon Dihyé a coulé des larmes pour Hamed Bakayoko. « C’est notre beau au niveau de l’Indénié », a rappelé dame Adou Léontine. Elle dit n’avoir pas côtoyé son « gendre », « mais j’ai vu à la télévision qu’il faisait beaucoup de dons je sais donc que c’est une bonne personne », at-elle fait savoir.
Le curé de la Cathédrale d’Abengourou, le père Michel Kouao, qui espérait comme tout le monde que le Premier ministre Hamed Bakayoko reviendrait de son séjour de Paris pour prendre sa place et continuer sa mission, a appris avec surprise « la triste nouvelle qui nous est tombée dessus comme un coup massue.
« C’est la consternation nous sommes tristes », a affirmé le père curé. Il souligne que c’est une nouvelle regrettable pour la Côte d’Ivoire qui a perdu, il n’y a pas longtemps l’ex-Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly. « En si peu de temps perdre deux Premiers Ministres, ça nous laisse dans la méditation.
Le père Michel parlant du Premier ministre Hamed Bakayoko a dit que c’est un homme populaire qui a fait ses preuves dans la politique et qui inspire beaucoup de jeunes. « Il a fait valoir ses talents de grand médiateur. On nous le décrit comme un homme très généreux, un homme qui travaille beaucoup à la réconciliation, c’est vraiment une valeur que nous perdons », a fait remarquer le guide religieux avant de formuler des prières pour le repos de l’âme de l’illustre disparu.
L’imam adjoint de la grande Mosquée d’Abengourou Amadou Diallo retient l’image d’un personnage populaire et aimé de tous en particulier des jeunes. « Ce qui m’a marqué chez lui, c’est qu’il rassurait dans ses propos sur la stabilité et l’avenir du pays. L’imam Amadou Diallo a imploré Dieu pour qu’il continue de donner à la Côte d’Ivoire des hommes compétents pour conduire la nation.
Le président de la fédération nationale des acteurs de commerce de Côte d’Ivoire à Abengorou, Berté Lamine, estime que le décès du Premier ministre Hamed Bakayoko est arrivé à un moment où il ne fallait pas « parce que la Côte d’Ivoire n’avait pas besoin après tous les soubresauts de l’élection présidentielle », a-t-il justifié.
Il a déploré qu’après la perte d’un premier « grand homme » l’ex Premier ministre Amadou Gon il y a huit mois, le 08 juillet 2020 précisément, le malheur frappe à nouveau le pays avec la disparition d’Hamed Bakayoko, « c’est vraiment un coup dure » a-t-il fait remarquer préférant tout confier à Dieu « qui est au début et à la fin de toute chose ».
Seri Léticia, est vendeuse au grand marché d’Abengourou. Elle n’arrive pas à surmonter le choc avec la perte du « Golden Boy » autre surnom du Premier ministre Hamed Bakayoko pour qui elle adresse des prières pour le repos de son âme. «C’est un homme au grand cœur, j’ai entendu parler de ses œuvres à Abobo où j’étais », a confié Séri Léticia.
Elle souhaite que la mort du Premier ministre Hamed Bakayoko ne soit pas une mort vaine « il faut que sa mort puisse interpeller la conscience de tout un chacun, la population, les hommes politiques pour que tous prennent conscience et se donnent véritablement la main pour une Côte d’Ivoire réconciliée ».
nam/kam