Séguéla – Les obsèques du Premier ministre, Hamed Bakayoko, sont une véritable opportunité économique pour certains secteurs d’activités à Séguéla (Centre-ouest, région du Worodougou) qui profitent allègrement de la subite et forte augmentation de la population, a relevé l’AIP, mercredi 17 mars 2021.
Les hôteliers ont vu leurs réceptifs ‘’réquisitionnés’’ par la présidence de la République. « Il n’y a plus de chambres. Ils ont tout pris pour plusieurs jours », a déclaré Koné Issouf, gérant d’un hôtel d’une vingtaine de chambres.
Avec l’affluence et face à la demande, un business s’est développé pour des particuliers qui font louer soit leurs maisons, soit des chambres à des prix assez élevés. « J’ai pu faire louer ma trois chambres salon à 150 000 francs, la semaine », s’est exprimé Diallo Hamed qui dit ainsi avoir fait une ‘’très bonne affaire’’.
Quant aux maquis et restaurants, ils sont pris d’assaut par les policiers, militaires et gendarmes venus en mission à qui il faut adjoindre les autres individus qui ont déferlé sur la ville.
« On a commandé 150 chaises en plus mais ça n’a pas suffi », a affirmé la propriétaire du maquis ‘’Le repos du forestier’’ qui ajoute que des hordes de personnes se sont succédé, tard la nuit, dans son restaurant pour demander de la nourriture qui était finie depuis bien longtemps.
Au maquis-restau ‘’Le triangle’’, plusieurs bâches ont été montées pour recevoir les clients qui ne cessent de défiler.
Les commerçants de matelas et autres ventilateurs se frottent, eux aussi, les mains au vu des bonnes affaires qu’ils réalisent avec leurs marchandises qui s’arrachent comme des petits pains.
« Pour les matelas, une grande partie est déjà vendue, mais ce qui reste-là, son prix a augmenté un peu », a confié Issoufou Mahamadou, l’un des plus grands commerçants de la ville.
Le Premier ministre, Hamed Bakayoko, sera inhumé vendredi à Séguéla, sa ville d’origine dont il est le député de la commune, en présence du chef de l’Etat, Alassane Ouattara.
kkp/fmo
Les hôteliers ont vu leurs réceptifs ‘’réquisitionnés’’ par la présidence de la République. « Il n’y a plus de chambres. Ils ont tout pris pour plusieurs jours », a déclaré Koné Issouf, gérant d’un hôtel d’une vingtaine de chambres.
Avec l’affluence et face à la demande, un business s’est développé pour des particuliers qui font louer soit leurs maisons, soit des chambres à des prix assez élevés. « J’ai pu faire louer ma trois chambres salon à 150 000 francs, la semaine », s’est exprimé Diallo Hamed qui dit ainsi avoir fait une ‘’très bonne affaire’’.
Quant aux maquis et restaurants, ils sont pris d’assaut par les policiers, militaires et gendarmes venus en mission à qui il faut adjoindre les autres individus qui ont déferlé sur la ville.
« On a commandé 150 chaises en plus mais ça n’a pas suffi », a affirmé la propriétaire du maquis ‘’Le repos du forestier’’ qui ajoute que des hordes de personnes se sont succédé, tard la nuit, dans son restaurant pour demander de la nourriture qui était finie depuis bien longtemps.
Au maquis-restau ‘’Le triangle’’, plusieurs bâches ont été montées pour recevoir les clients qui ne cessent de défiler.
Les commerçants de matelas et autres ventilateurs se frottent, eux aussi, les mains au vu des bonnes affaires qu’ils réalisent avec leurs marchandises qui s’arrachent comme des petits pains.
« Pour les matelas, une grande partie est déjà vendue, mais ce qui reste-là, son prix a augmenté un peu », a confié Issoufou Mahamadou, l’un des plus grands commerçants de la ville.
Le Premier ministre, Hamed Bakayoko, sera inhumé vendredi à Séguéla, sa ville d’origine dont il est le député de la commune, en présence du chef de l’Etat, Alassane Ouattara.
kkp/fmo