''Le Worodougou sera toujours reconnaissant au président Alassane Ouattara''
Dr Méité Aboulaye, député de la circonscription de Worofla-Sifié-Kamalo s'est illustré de la plus belle manière à l'occasion des obsèques du Premier ministre, Hamed Bakayoko, en appelant les jeunes du Worodougou à la mobilisation et à la responsabilité. Après l'inhumation d’Hamed Bakayoko, il appelle les jeunes et les cadres à l'union et à la solidarité pour réaliser l'un des vœux du défunt : le développement de la région du Worodougou.
Monsieur le député, Dr Méité Aboulaye, le premier ministre Hamed Bakayoko, cadre de la région du Worodougou vient de tirer sa révérence. Il a été inhumé ce vendredi. En ce moment précis, quel est le sentiment qui vous anime ?
Je voudrais à travers vous remercier tous les journalistes qui ont communiqué positivement sur les obsèques de notre Premier ministre, Hamed Bakayoko, notre aîné, notre frère et notre fils. La mort tout comme la vie est divine. Et la séparation est toujours difficile au point où parfois, notre foi est mise à l'épreuve. Donc cette séparation a été très douloureuse pour les Ivoiriens dans leur ensemble, mais encore plus pour la jeunesse parce qu'il était un repère pour elle. Il était une référence. Lorsqu'on perd ses repères, on va dans tous les sens le temps de se stabiliser. Imaginez-vous l'ampleur et l'impact que cela a pu avoir sur la jeunesse ivoirienne en général et singulièrement sur celle du Woroba et du Worodougou. Comme je l'ai dit ailleurs, nous croyons en Dieu. Il ne pose aucun acte sans en apporter une solution, sans créer de nouvelles opportunités. Hamed n'est plus, mais il a ses jeunes frères qui sont là et qui aiment profondément leur pays, le président de la République et sont fortement engagés pour le Rhdp. Il y en a un bon nombre dans le Woroba.
A l'annonce du décès du Premier ministre, Hamed Bakayoko, on a vu des manifestations d'humeur à Séguéla et des images qui ont circulé sur les réseaux sociaux. Est-ce un sentiment réel partagé au sein de toute la jeunesse de la région ?
Laissez-moi rire ! Il faut dire que les gens ont voulu profiter de notre peine et notre désarroi pour mettre le Worodougou à sac et à sang. Ils ont voulu transformer notre région en théâtre d'affrontements entre les jeunes.
Vous n'êtes pas sans ignorer que le Worodougou est un symbole pour le Rhdp et pour le Président de la République, Alassane Ouattara. Et c'est à ce symbole que des gens voulaient toucher. C'est ce symbole qu'ils voulaient démystifier. Mais c'était sans compter sur l'engagement des jeunes qui s'intéressent à leur région et qui aiment vraiment leur région. Vous avez pu observer lors des obsèques que les jeunes se sont mobilisés comme un seul homme pour implorer le pardon du président de la République, Alassane Ouattara, du président de l'Assemblée nationale, Amadou Soumahoro, du président du Conseil régional du Worodougou, Bouaké Fofana, de l'ensemble des cadres et des populations. Cet acte, c'était surtout pour implorer le pardon du président de la République qui a fait de Hamed Bakayoko ce qu'il a été.
Hamed Bakayoko a beaucoup donné au Worodougou.
En outre, vous le savez mieux que moi, c'est un seul grain qui pourrit tout le sac. Mais rapidement, la jeunesse consciente et responsable du Worodougou a pris ses responsabilités face à l'histoire, face à son destin et face aux hommes.
Est-ce à dire que vous venez de déjouer une tentative de déstabilisation dans le Worodougou ?
Je ne vais pas dire que je l'ai fait tout seul. Ce serait un manque d'humilité et prétentieux de ma part. C'est plutôt une action concertée de tous les cadres. J'ai été simplement la partie visible de l'iceberg et de l'action. C'était plutôt une volonté de tous les cadres qui ont souhaité que nous puissions agir et qu'on ne devait pas laisser faire et laisser perdurer cette situation déshonorante plus longtemps. Puisqu'il s'agissait de quelques jeunes qui ont été manipulés, je ne citerai pas de nom encore moins de parti politique, pour mener ces actions. Vous avez vu que notre action a mis en déroute tous ceux qui, tapis dans l'ombre, voulaient voir le Worodougou à feu et à sang. Vous avez vu combien de fois cela a été relayé par les journaux de l'opposition et les cybers activistes de l'opposition comme étant une calamité. Donc comprenez que les cadres dans leur ensemble ont déjoué une tentative de déstabilisation de la région. Ces personnes ont commencé là où elles devaient terminer leur action de déstabilisation. Mais la riposte a été tellement forte que, déboutées, elles n'ont pas eu d'autres choix que de se résigner. Vous avez pu observer de vous-même la forte mobilisation de la population dans la discipline surtout des jeunes lors de ces funérailles. Il n'y a eu aucun incident majeur. Cela démontre le contraste de ce qui a été relayé par quelques personnes aux intentions lugubres. Ce qui a été donné d'observer c'est que la jeunesse du Worodougou aime, le président de la République, Alassane Ouattara et la Côte d'Ivoire avec. Elle démontre là leur attachement au Rhdp et à son président.
Donc nous voulons rassurer le Président Ouattara pour lui dire que le Worodougou lui appartient. Comme feu le Premier ministre Hamed Bakayoko disait : ''L'air que nous respirons dans le Worodougou appartient au président Alassane Ouattara''. Nous disons que le cœur du Worodougou appartient au président Alassane Ouattara et qu'il peut en disposer comme il l'entend.
Des journaux proches de l'opposition affirment que les jeunes du Worodougou ont été contraints à s'agenouiller pour demander pardon au Président Alassane Ouattara. Certains vont jusqu'à affirmer que ce n'était pas les jeunes du Worodougou. Que répondez-vous ?
(Rire), qu'est-ce qu'ils ne diront pas pour se donner bonne conscience après leur échec de déstabilisation de notre région ?
En effet, je pense qu'ils ont été désaxés, ils n'avaient plus rien à dire sur cette situation tellement elle a été maîtrisé et contrôlé par les jeunes eux-mêmes. Il faut dire que c'est une réaction qui est normale quand on a tout tenté et échoué. Pour cela, il faut chercher d'autres argumentaires pour justifier cet échec. Le Worodougou est pour Alassane Ouattara et rien ne pourra reprendre à Ado ce que Dieu lui a donné. Nous sommes aujourd'hui dans la posture de relever tous les défis de notre aîné, le Premier ministre, Hamed Bakayoko, qu'il s'était assignés auprès de son père. Cela, nous ne pouvons le faire qu'avec l'encadrement et les conseils du président Amadou Soumahoro et de tous les autres cadres de la région du Worodougou et du district du Woroba.
Hamed Bakayoko n'était pas seulement premier ministre, mais il était aussi député réélu à Séguéla. Les élections vont être certainement reprises, pensez-vous que le Rhdp pourra conserver ce poste ?
Je suis confiant. Certainement, il y aura une concertation entre les cadres du Rhdp pour désigner la liste qui va défendre les couleurs du parti. Croyez-moi, nous nous battrons aux côtés du parti, aux côtés du candidat pour traduire en acte ce que nous disons maintenant. Donc je ne suis pas inquiet pour cela. A l'instar de tous les autres cadres, je prie pour le repos de l'âme du Premier ministre Hamed Bakayoko, le Golden boy.
Quelles sont les relations entre les cadres de la région ?
Dans l'ensemble, je pense que les relations sont au beau fixe. Comprenez qu'après un tel choc, tout le monde soit un peu désorienté, encore sous le choc. Il faut donc laisser un peu de temps pour digérer tout ça. Vous devez comprendre qu'on n'a pas tous les mêmes façons de réagir face à la mort. Personnellement, je suis très pragmatique et le peu que je sais de feu notre Premier ministre, c'est qu'il était aussi pragmatique. C'était quelqu'un qui était guidé par l'action, action qui permet de tirer tout le monde vers le haut et d'aller de l'avant. C'est dans ce rôle que tous les cadres veulent s'inscrire pour faire avancer le Worodougou. Le souhait du Premier ministre c'était de nous voir aller de l'avant. Donc je pense que le plus bel hommage qu'on puisse lui rende, c'est d'être solidaires entre nous pour faire avancer le Worodougou, sa jeunesse avec.
Les jeunes sont aujourd'hui sans repère avec le décès du Premier ministre Hamed Bakayoko. Comment comptez-vous encadrer ces jeunes, les remobiliser et leur redonner de l'espoir ?
Je pense que ce n'est pas une charge qui m'incombe à moi seul. Je l'ai dit plus haut, je ne veux pas avoir la prétention de dire qu'à moi seul, je peux rassembler tous ces jeunes. C'est au travers d’efforts concertés, dans une synergie d'actions qu'on pourra arriver à mettre la jeunesse au cœur du développement. Je pense que des personnes plus autorisées nous aiderons à réussir cette mission. Je suis certes jeune, mais pas le plus jeune de la région (rire), mais je pense sincèrement qu'on a un défi commun à relever. Pour cela, on doit se concentrer sur l'essentiel. Et l'essentiel c'est d'apporter le soutien, le réconfort nécessaire au président de la République. C'est de lui apporter tout le réconfort nécessaire et de le rassurer qu'il n'a pas perdu un seul millimètre carré du Worodougou et que la région est avec lui. Il a pu l'observer lors des obsèques. Malgré cette grande mobilisation, les populations sont restées disciplinées parce qu'entre nous, nous nous sommes parlés et compris. Gérer une foule est très difficile mais vous avez vu qu'elle a fait preuve de discipline. Je voudrais au passage saluer et remercier tous les leaders de jeunesse qui ont contribué activement à cela. Je voudrais saluer tous les cadres qui nous ont soutenu de près ou de loin dans l'organisation de ces funérailles.
Le premier ministre, Hamed Bakayoko était également le pont entre la jeunesse et les aînés. Comment comptez-vous reconstruire ce pont qui vient de s'effondrer ?
Je l'ai dit plus haut, c'est dans une synergie d'actions qu'on pourra reconstruire ce pont. Vous savez, Hamed Bakayoko à lui seul valait plusieurs cadres compétents. Donc comprenez que ça pourrait prendre du temps pour reconstruire ce pont. Hamed Bakayoko reste irremplaçable, il ne faut même pas rêver à le remplacer car il était unique en son genre. Le défi serait plutôt de contribuer à continuer la mission là où il a laissé. Voici le défi à relever. Et cela, un cadre ne peut pas avoir la prétention de pouvoir le réussir seul. Je pense que maintenant plus que jamais, les cadres du Worodougou doivent être solidaires les uns des autres. C'est dans l'intérêt de notre région. Personne ne doit être laissé pour compte, nous devons pouvoir arriver à cela.
Tout ce qui a été annoncé comme désaffection et sentiment de rejet des populations contre le Président Ouattara n’ont pas eu lieu. Comment expliquez-vous cela ?
Bien évidemment, cet amour n'a jamais été mis à mal. Il ne faut pas considérer l'action d'un groupuscule de personnes qui est relayée sur les réseaux sociaux comme étant un sentiment de rejet du président de la République. La bonne tenue de ces funérailles et la rencontre entre les jeunes eux-mêmes viennent démentir tout acte relativement aux actions de deux ou trois personnes qui se sont regroupés pour faire du bruit inutilement. C'est cela aussi les méfaits des réseaux sociaux. Les gens ne savent pas toujours l'impact que leur action peut avoir. Ils ont parlé en leur nom là où nous avons parlé au nom de toute une jeunesse consciente, rassemblée autour de certaines valeurs que le Président Alassane Ouattara nous a inculquées, que nos parents nous ont inculquées. C'est le vrai visage du Worodougou que vous avez vu à travers une jeunesse mobilisée, consciente et au service de leur nation. Cela contrairement à un groupuscule de personnes qui tenaient à mettre à feu et à sang le Worodougou. On ne pouvait pas tolérer cela. Aucun jeune de cette région ne pouvait tolérer cet acte. Mais celui même qui a posé cet acte, s'est excusé. Il a affirmé regretter cet acte parce qu'il avait été manipulé et désinformé. Mais après la rencontre que nous avons eue avec les jeunes, est ce que vous avez encore entendu des velléités au sein de la population ? Les obsèques se sont déroulées correctement et notre frère, notre aîné, le Premier ministre, Hamed Bakayoko a été inhumé dans la dignité qui sied aux personnalités de son rang.
Quel message à l'endroit des jeunes et toutes les personnes qui, après le décès du Premier ministre Hamed Bakayoko ont perdu tout espoir ?
Avant de m'adresser aux jeunes, je veux lancer un message à l'endroit des cadres. C'est une invitation à la solidarité vraie. Et aux jeunes, je voudrais leur dire que nous ne devons pas perdre espoir. Nous avons de nombreux et valeureux cadres encore à nos côtés. Nous avons notre père, Amadou Soumahoro, président de l'Assemblée nationale qui porte notre région et le district du Woroba. Nous avons Bouaké Fofana, président du Conseil régional du worodougou, Méité Bouaké, Directeur général de la Sotra pour ne citer que ceux-là puisqu'ils sont nombreux. Mais nous ferons en sorte que nous parlons d'une seule voix pour honorer la mémoire du Premier ministre Hamed Bakayoko. L'espoir n'est pas perdu. Plus que jamais, il faut que les jeunes continuent de s'intéresser et de croire en leur région et en eux-mêmes.
Dr Méité Aboulaye, député de la circonscription de Worofla-Sifié-Kamalo s'est illustré de la plus belle manière à l'occasion des obsèques du Premier ministre, Hamed Bakayoko, en appelant les jeunes du Worodougou à la mobilisation et à la responsabilité. Après l'inhumation d’Hamed Bakayoko, il appelle les jeunes et les cadres à l'union et à la solidarité pour réaliser l'un des vœux du défunt : le développement de la région du Worodougou.
Monsieur le député, Dr Méité Aboulaye, le premier ministre Hamed Bakayoko, cadre de la région du Worodougou vient de tirer sa révérence. Il a été inhumé ce vendredi. En ce moment précis, quel est le sentiment qui vous anime ?
Je voudrais à travers vous remercier tous les journalistes qui ont communiqué positivement sur les obsèques de notre Premier ministre, Hamed Bakayoko, notre aîné, notre frère et notre fils. La mort tout comme la vie est divine. Et la séparation est toujours difficile au point où parfois, notre foi est mise à l'épreuve. Donc cette séparation a été très douloureuse pour les Ivoiriens dans leur ensemble, mais encore plus pour la jeunesse parce qu'il était un repère pour elle. Il était une référence. Lorsqu'on perd ses repères, on va dans tous les sens le temps de se stabiliser. Imaginez-vous l'ampleur et l'impact que cela a pu avoir sur la jeunesse ivoirienne en général et singulièrement sur celle du Woroba et du Worodougou. Comme je l'ai dit ailleurs, nous croyons en Dieu. Il ne pose aucun acte sans en apporter une solution, sans créer de nouvelles opportunités. Hamed n'est plus, mais il a ses jeunes frères qui sont là et qui aiment profondément leur pays, le président de la République et sont fortement engagés pour le Rhdp. Il y en a un bon nombre dans le Woroba.
A l'annonce du décès du Premier ministre, Hamed Bakayoko, on a vu des manifestations d'humeur à Séguéla et des images qui ont circulé sur les réseaux sociaux. Est-ce un sentiment réel partagé au sein de toute la jeunesse de la région ?
Laissez-moi rire ! Il faut dire que les gens ont voulu profiter de notre peine et notre désarroi pour mettre le Worodougou à sac et à sang. Ils ont voulu transformer notre région en théâtre d'affrontements entre les jeunes.
Vous n'êtes pas sans ignorer que le Worodougou est un symbole pour le Rhdp et pour le Président de la République, Alassane Ouattara. Et c'est à ce symbole que des gens voulaient toucher. C'est ce symbole qu'ils voulaient démystifier. Mais c'était sans compter sur l'engagement des jeunes qui s'intéressent à leur région et qui aiment vraiment leur région. Vous avez pu observer lors des obsèques que les jeunes se sont mobilisés comme un seul homme pour implorer le pardon du président de la République, Alassane Ouattara, du président de l'Assemblée nationale, Amadou Soumahoro, du président du Conseil régional du Worodougou, Bouaké Fofana, de l'ensemble des cadres et des populations. Cet acte, c'était surtout pour implorer le pardon du président de la République qui a fait de Hamed Bakayoko ce qu'il a été.
Hamed Bakayoko a beaucoup donné au Worodougou.
En outre, vous le savez mieux que moi, c'est un seul grain qui pourrit tout le sac. Mais rapidement, la jeunesse consciente et responsable du Worodougou a pris ses responsabilités face à l'histoire, face à son destin et face aux hommes.
Est-ce à dire que vous venez de déjouer une tentative de déstabilisation dans le Worodougou ?
Je ne vais pas dire que je l'ai fait tout seul. Ce serait un manque d'humilité et prétentieux de ma part. C'est plutôt une action concertée de tous les cadres. J'ai été simplement la partie visible de l'iceberg et de l'action. C'était plutôt une volonté de tous les cadres qui ont souhaité que nous puissions agir et qu'on ne devait pas laisser faire et laisser perdurer cette situation déshonorante plus longtemps. Puisqu'il s'agissait de quelques jeunes qui ont été manipulés, je ne citerai pas de nom encore moins de parti politique, pour mener ces actions. Vous avez vu que notre action a mis en déroute tous ceux qui, tapis dans l'ombre, voulaient voir le Worodougou à feu et à sang. Vous avez vu combien de fois cela a été relayé par les journaux de l'opposition et les cybers activistes de l'opposition comme étant une calamité. Donc comprenez que les cadres dans leur ensemble ont déjoué une tentative de déstabilisation de la région. Ces personnes ont commencé là où elles devaient terminer leur action de déstabilisation. Mais la riposte a été tellement forte que, déboutées, elles n'ont pas eu d'autres choix que de se résigner. Vous avez pu observer de vous-même la forte mobilisation de la population dans la discipline surtout des jeunes lors de ces funérailles. Il n'y a eu aucun incident majeur. Cela démontre le contraste de ce qui a été relayé par quelques personnes aux intentions lugubres. Ce qui a été donné d'observer c'est que la jeunesse du Worodougou aime, le président de la République, Alassane Ouattara et la Côte d'Ivoire avec. Elle démontre là leur attachement au Rhdp et à son président.
Donc nous voulons rassurer le Président Ouattara pour lui dire que le Worodougou lui appartient. Comme feu le Premier ministre Hamed Bakayoko disait : ''L'air que nous respirons dans le Worodougou appartient au président Alassane Ouattara''. Nous disons que le cœur du Worodougou appartient au président Alassane Ouattara et qu'il peut en disposer comme il l'entend.
Des journaux proches de l'opposition affirment que les jeunes du Worodougou ont été contraints à s'agenouiller pour demander pardon au Président Alassane Ouattara. Certains vont jusqu'à affirmer que ce n'était pas les jeunes du Worodougou. Que répondez-vous ?
(Rire), qu'est-ce qu'ils ne diront pas pour se donner bonne conscience après leur échec de déstabilisation de notre région ?
En effet, je pense qu'ils ont été désaxés, ils n'avaient plus rien à dire sur cette situation tellement elle a été maîtrisé et contrôlé par les jeunes eux-mêmes. Il faut dire que c'est une réaction qui est normale quand on a tout tenté et échoué. Pour cela, il faut chercher d'autres argumentaires pour justifier cet échec. Le Worodougou est pour Alassane Ouattara et rien ne pourra reprendre à Ado ce que Dieu lui a donné. Nous sommes aujourd'hui dans la posture de relever tous les défis de notre aîné, le Premier ministre, Hamed Bakayoko, qu'il s'était assignés auprès de son père. Cela, nous ne pouvons le faire qu'avec l'encadrement et les conseils du président Amadou Soumahoro et de tous les autres cadres de la région du Worodougou et du district du Woroba.
Hamed Bakayoko n'était pas seulement premier ministre, mais il était aussi député réélu à Séguéla. Les élections vont être certainement reprises, pensez-vous que le Rhdp pourra conserver ce poste ?
Je suis confiant. Certainement, il y aura une concertation entre les cadres du Rhdp pour désigner la liste qui va défendre les couleurs du parti. Croyez-moi, nous nous battrons aux côtés du parti, aux côtés du candidat pour traduire en acte ce que nous disons maintenant. Donc je ne suis pas inquiet pour cela. A l'instar de tous les autres cadres, je prie pour le repos de l'âme du Premier ministre Hamed Bakayoko, le Golden boy.
Quelles sont les relations entre les cadres de la région ?
Dans l'ensemble, je pense que les relations sont au beau fixe. Comprenez qu'après un tel choc, tout le monde soit un peu désorienté, encore sous le choc. Il faut donc laisser un peu de temps pour digérer tout ça. Vous devez comprendre qu'on n'a pas tous les mêmes façons de réagir face à la mort. Personnellement, je suis très pragmatique et le peu que je sais de feu notre Premier ministre, c'est qu'il était aussi pragmatique. C'était quelqu'un qui était guidé par l'action, action qui permet de tirer tout le monde vers le haut et d'aller de l'avant. C'est dans ce rôle que tous les cadres veulent s'inscrire pour faire avancer le Worodougou. Le souhait du Premier ministre c'était de nous voir aller de l'avant. Donc je pense que le plus bel hommage qu'on puisse lui rende, c'est d'être solidaires entre nous pour faire avancer le Worodougou, sa jeunesse avec.
Les jeunes sont aujourd'hui sans repère avec le décès du Premier ministre Hamed Bakayoko. Comment comptez-vous encadrer ces jeunes, les remobiliser et leur redonner de l'espoir ?
Je pense que ce n'est pas une charge qui m'incombe à moi seul. Je l'ai dit plus haut, je ne veux pas avoir la prétention de dire qu'à moi seul, je peux rassembler tous ces jeunes. C'est au travers d’efforts concertés, dans une synergie d'actions qu'on pourra arriver à mettre la jeunesse au cœur du développement. Je pense que des personnes plus autorisées nous aiderons à réussir cette mission. Je suis certes jeune, mais pas le plus jeune de la région (rire), mais je pense sincèrement qu'on a un défi commun à relever. Pour cela, on doit se concentrer sur l'essentiel. Et l'essentiel c'est d'apporter le soutien, le réconfort nécessaire au président de la République. C'est de lui apporter tout le réconfort nécessaire et de le rassurer qu'il n'a pas perdu un seul millimètre carré du Worodougou et que la région est avec lui. Il a pu l'observer lors des obsèques. Malgré cette grande mobilisation, les populations sont restées disciplinées parce qu'entre nous, nous nous sommes parlés et compris. Gérer une foule est très difficile mais vous avez vu qu'elle a fait preuve de discipline. Je voudrais au passage saluer et remercier tous les leaders de jeunesse qui ont contribué activement à cela. Je voudrais saluer tous les cadres qui nous ont soutenu de près ou de loin dans l'organisation de ces funérailles.
Le premier ministre, Hamed Bakayoko était également le pont entre la jeunesse et les aînés. Comment comptez-vous reconstruire ce pont qui vient de s'effondrer ?
Je l'ai dit plus haut, c'est dans une synergie d'actions qu'on pourra reconstruire ce pont. Vous savez, Hamed Bakayoko à lui seul valait plusieurs cadres compétents. Donc comprenez que ça pourrait prendre du temps pour reconstruire ce pont. Hamed Bakayoko reste irremplaçable, il ne faut même pas rêver à le remplacer car il était unique en son genre. Le défi serait plutôt de contribuer à continuer la mission là où il a laissé. Voici le défi à relever. Et cela, un cadre ne peut pas avoir la prétention de pouvoir le réussir seul. Je pense que maintenant plus que jamais, les cadres du Worodougou doivent être solidaires les uns des autres. C'est dans l'intérêt de notre région. Personne ne doit être laissé pour compte, nous devons pouvoir arriver à cela.
Tout ce qui a été annoncé comme désaffection et sentiment de rejet des populations contre le Président Ouattara n’ont pas eu lieu. Comment expliquez-vous cela ?
Bien évidemment, cet amour n'a jamais été mis à mal. Il ne faut pas considérer l'action d'un groupuscule de personnes qui est relayée sur les réseaux sociaux comme étant un sentiment de rejet du président de la République. La bonne tenue de ces funérailles et la rencontre entre les jeunes eux-mêmes viennent démentir tout acte relativement aux actions de deux ou trois personnes qui se sont regroupés pour faire du bruit inutilement. C'est cela aussi les méfaits des réseaux sociaux. Les gens ne savent pas toujours l'impact que leur action peut avoir. Ils ont parlé en leur nom là où nous avons parlé au nom de toute une jeunesse consciente, rassemblée autour de certaines valeurs que le Président Alassane Ouattara nous a inculquées, que nos parents nous ont inculquées. C'est le vrai visage du Worodougou que vous avez vu à travers une jeunesse mobilisée, consciente et au service de leur nation. Cela contrairement à un groupuscule de personnes qui tenaient à mettre à feu et à sang le Worodougou. On ne pouvait pas tolérer cela. Aucun jeune de cette région ne pouvait tolérer cet acte. Mais celui même qui a posé cet acte, s'est excusé. Il a affirmé regretter cet acte parce qu'il avait été manipulé et désinformé. Mais après la rencontre que nous avons eue avec les jeunes, est ce que vous avez encore entendu des velléités au sein de la population ? Les obsèques se sont déroulées correctement et notre frère, notre aîné, le Premier ministre, Hamed Bakayoko a été inhumé dans la dignité qui sied aux personnalités de son rang.
Quel message à l'endroit des jeunes et toutes les personnes qui, après le décès du Premier ministre Hamed Bakayoko ont perdu tout espoir ?
Avant de m'adresser aux jeunes, je veux lancer un message à l'endroit des cadres. C'est une invitation à la solidarité vraie. Et aux jeunes, je voudrais leur dire que nous ne devons pas perdre espoir. Nous avons de nombreux et valeureux cadres encore à nos côtés. Nous avons notre père, Amadou Soumahoro, président de l'Assemblée nationale qui porte notre région et le district du Woroba. Nous avons Bouaké Fofana, président du Conseil régional du worodougou, Méité Bouaké, Directeur général de la Sotra pour ne citer que ceux-là puisqu'ils sont nombreux. Mais nous ferons en sorte que nous parlons d'une seule voix pour honorer la mémoire du Premier ministre Hamed Bakayoko. L'espoir n'est pas perdu. Plus que jamais, il faut que les jeunes continuent de s'intéresser et de croire en leur région et en eux-mêmes.