Abidjan, La Convention d’Abidjan a lancé lundi 22 mars 2021 à Abidjan, le programme Renforcement des capacités liées aux Accords multilatéraux sur l’environnement (AME) dans les pays Afrique, Caraïbes et Pacifique - Phase III", en vue de promouvoir la durabilité environnementale dans ces pays.
La Convention d’Abidjan a reçu, en effet, un financement de l’Union Européenne (UE) évalué à 16 milliards de francs CFA, pour mettre en œuvre ce programme dont la période de mise en œuvre s’étend de novembre 2019 à avril 2024.
« L’objectif général du programme est de promouvoir la durabilité environnementale dans les pays ACP en renforçant la gouvernance environnementale et la mise en œuvre des AME, ce qui sera réalisé en améliorant les capacités à faire respecter et appliquer les AME relatifs à la biodiversité, aux produits chimiques et aux déchets, à la gouvernance des océans », a indiqué le secrétaire exécutif de la convention d’Abidjan, Abou Bamba.
Il a expliqué que dans la région de la Convention d’Abidjan, la réalisation de ces résultats passera par des activités telles que, la ratification de la Convention et de ses protocoles, la lutte contre la perte de biodiversité par la protection des espèces menacées, le développement du réseau d’AMP, l’élaboration d’un protocole sur les AMP, la protection du patrimoine génétique de la zone, la régulation du tourisme côtier.
La lutte contre la pollution marine, notamment par la mise en place d’un cadre régional de gestion des déchets plastiques, l’aide aux pays pour l’élaboration de plans d’action de lutte contre la pollution plastique, sensibiliser les parties prenantes aux questions liées à la biodiversité et à la pollution, accroître la visibilité et le profil de la Convention d’Abidjan.
Pour l’ambassadeur de l’UE, Jobst Von Kirchmann, la question de la durabilité est devenue le fer de lance des activités des pays européens. "Il nous faut entreprendre une économie bleue pour nous et nos voisins. Seize milliards de FCFA ont été mobilisés pour ce projet et dans l’avenir nous allons accompagner nos partenaires pour ce projet. Il faut travailler ensemble pour résoudre les problèmes globalement", a-t-il déclaré.
Le ministre des Affaire maritimes, Philippe Légré, pense que « ce projet de la plus haute importance, offrira une belle opportunité pour gérer la biodiversité marine et côtière ». Selon lui, au regard des 23253 km2 de littoral que compte la Côte d’Ivoire, l’implication de tous est nécessaire pour travailler durablement sur la question de l’environnement marin.
La Convention d’Abidjan est relative à la coopération en matière de protection, de gestion et de développement de l’environnement marin et côtier de la côte Atlantique de la région de l’Afrique occidentale, centrale et australe, rappelle-t-on
(AIP)
gak/fmo
La Convention d’Abidjan a reçu, en effet, un financement de l’Union Européenne (UE) évalué à 16 milliards de francs CFA, pour mettre en œuvre ce programme dont la période de mise en œuvre s’étend de novembre 2019 à avril 2024.
« L’objectif général du programme est de promouvoir la durabilité environnementale dans les pays ACP en renforçant la gouvernance environnementale et la mise en œuvre des AME, ce qui sera réalisé en améliorant les capacités à faire respecter et appliquer les AME relatifs à la biodiversité, aux produits chimiques et aux déchets, à la gouvernance des océans », a indiqué le secrétaire exécutif de la convention d’Abidjan, Abou Bamba.
Il a expliqué que dans la région de la Convention d’Abidjan, la réalisation de ces résultats passera par des activités telles que, la ratification de la Convention et de ses protocoles, la lutte contre la perte de biodiversité par la protection des espèces menacées, le développement du réseau d’AMP, l’élaboration d’un protocole sur les AMP, la protection du patrimoine génétique de la zone, la régulation du tourisme côtier.
La lutte contre la pollution marine, notamment par la mise en place d’un cadre régional de gestion des déchets plastiques, l’aide aux pays pour l’élaboration de plans d’action de lutte contre la pollution plastique, sensibiliser les parties prenantes aux questions liées à la biodiversité et à la pollution, accroître la visibilité et le profil de la Convention d’Abidjan.
Pour l’ambassadeur de l’UE, Jobst Von Kirchmann, la question de la durabilité est devenue le fer de lance des activités des pays européens. "Il nous faut entreprendre une économie bleue pour nous et nos voisins. Seize milliards de FCFA ont été mobilisés pour ce projet et dans l’avenir nous allons accompagner nos partenaires pour ce projet. Il faut travailler ensemble pour résoudre les problèmes globalement", a-t-il déclaré.
Le ministre des Affaire maritimes, Philippe Légré, pense que « ce projet de la plus haute importance, offrira une belle opportunité pour gérer la biodiversité marine et côtière ». Selon lui, au regard des 23253 km2 de littoral que compte la Côte d’Ivoire, l’implication de tous est nécessaire pour travailler durablement sur la question de l’environnement marin.
La Convention d’Abidjan est relative à la coopération en matière de protection, de gestion et de développement de l’environnement marin et côtier de la côte Atlantique de la région de l’Afrique occidentale, centrale et australe, rappelle-t-on
(AIP)
gak/fmo